Et si l'illicite était autorisé? [Reika]

Il était tard ce soir là, très tard. Environ 1h00 du matin si je ne m'abuse. Un soir de semaine, et malgré le fait que Misaki était encore sous l'influence d'un certain manque, il était encore dehors. Il irais en cours demain et ferait comme si de rien était. Tout avait commencé quelques jours plus tôt. Cela faisait un moment que Misaki ne touchait plus aux drogues dites "dures", mais continuait de la dealer malgré tout. Mais un soir, alors qu'il était à l'appartement avec Zack, son actuelle tuteur et chef de gang, ils avaient eu des amis et il se trouve que Misaki avait une réputation à conservée, alors il avait replongé. Le lendemain, il s'était retrouvé au lycée dans l'incapacité de bouger, et de violente crises de manques lui provoquant une douleur innommable. Maintenant, cela allait un peu mieux, mais il était drogué à tout autre chose, des médicaments. Lui qui n'en prenait jamais, là, il n'avait pas d'autre alternative. Il avait déconné. Bref, il se tenait debout, c'était déjà pas si mal, et il arrivait encore à faire bonne figure devant les membre du "gang" auquel il appartenait, mais aussi fasse aux clients, et surtout devant les mauvais payeurs.

Passons. Donc, ce soir là, il était seul dans le parc, adossé à un arbre en retrait des réverbères. Un homme s'était approché de lui, et ils avaient échangé quelque chose avant de s'éclipser chacun de leurs côté. Pas un mots n'avaient pu être entendu, tout simplement parce que pas un mot n'avait été prononcé. La drogue qu'avait Misaki avait été remplacé par une enveloppe généreusement garnie de billet. Mais, sentant la douleur remonter en lui, il jugea préférable d'attendre un peu avant de rentrer. Il savait pourtant qu'il ne devait pas trainer, mais il était incapable de rentrer pour le moment. Il se laissa donc glisser haletant contre le tronc de l'arbre, appuyant sa tête sur ce dernier, il leva son regard azur vers les étoiles. Un sourire malsain s'étala sur son visage fiévreux. Il semblait satisfait de quelque chose...mais avec lui, il était toujours difficile de savoir si ses mimiques avaient un fondement.