Un art abstrait.

Après s'être rencontrer dans les couloirs et suite la demande qu'Oujatsuyoi lui fit, Naoki accepta de faire une jolie visite guidée à Ouja, qui en avait bien besoin. Ils marchèrent ensemble main dans la main tout en discutant, Ouja voulait en connaître davantage au sujet de Naoki-kun. Ils passèrent par l'aile des sciences pures, science et mathématique, puis les classes de langue. Ils atteignirent finalement l'aile des arts, il passèrent devant la classe de musique et arrivèrent finalement devant la porte de la classe d'art et y entrèrent. Par contre, Ouja refusa d'ouvrir les lumières, il préférait l'éclairage naturel venant des fenêtres qui se trouvait tout au fond de la classe sur un seul mur. Ouja voulait bien faire connaître à Naoki le genre de peinture qu'il fait. Ouja observa la classe, puis se dirigea vers les placards et en sorti de la peinture. Ouja s'approcha de Naoki et déposa la peinture sur une table près d'eux.

«Alors tu voulais voir mon genre de peinture ?»

Il ouvrit la boite à peinture qui contenait plusieurs couleurs, trempa un doigt dans un bleu royal puis s'approcha de Naoki, un léger sourire aux lèvres. Soudain, Ouja, de son doigt couvert de peinture, fit un trait de couleur bleu le long de la joue de Naoki et eu un petit rire. Il arrêta de rire subitement, plongea son regard dans les yeux bleu et vert de Naoki. Ouja posa une main sur la nuque du petit rouquin qu'il trouve si mignon, tira celui-ci vers lui puis l'embrassa doucement, tendrement mais avec passion tout en même temps.

Naoki regardait Ouja, son nouvel ami, prendre les pots de peintures et les déposer sur la table. Il aurait bien voulu l’aider, mais il avait déjà terminé. Ouja ouvrit ensuite un pot de peinture bleu royal. Une des rares couleurs que Nao aimait. Cette couleur lui rappelait de très bons souvenirs qui, étrangement, n’avaient aucun lien avec Daisuke!

Nao fut surpris de voir son compagnon de classe plonger le doigt directement dans le pot. Mais pourquoi faisait-il ca? Lorsqu’on peint, on utilise un pinceau, pas vrai? Malgré que… Il se dit qu’il devait être l’un des rares génies à n’en faire qu’à leur tête pour maitriser leur art d’une façon unique! Comme ce cher Picasso!

Puis, il se senti regardé, viser même, par un regard plutôt attirant. Tout aussi attirant et mystérieux que ce sourire aux lèvres de ce peintre en herbes. C’est au moment où il se perdit dans ses pensées qu’il en ressorti aussitôt par cette texture huileuse et froide que Ouja venait d’appliquer sur sa joue. Il le regarda, cherchant à comprendre pourquoi il avait fait ca. Était-ce son art ou s’était-il moqué de lui? Dans un cas ou l’autre il était intrigué par ce geste et par le rire qui l’avait suivit.

Il n’eu le temps de répliquer à cette marque de peinture ou à ce rire, qui lui avait fait rater un battement de cœur, qu’il fut rapproché de son interlocuteur. Encore une fois il ne pu répliquer à ce geste qu’il remarqua dans quel position il était. Il était figé et ne savait pas comment réagir puis doucement fit se qui lui paraissait le plus naturel du monde : il répondit à ce baisé tout aussi tendrement et avec passion. Car Nao devait bien l’admettre, il avait été séduit par ce garçon dès le moment où il l’aperçu. Sa façon de parler, sa façon de bouger, ces gestes qu’il faisait en parlant. Ces sourire, ce rire, ces regards.

Plus que Nao s’enfonçait dans ses pensées, plus il l’embrassait avec passion et avec cette petite envi d’aller plus loin, sans être trop rapide dans les choses. Après tout, pour ce genre de truc, il avait toujours été très gêné, ou embarrassé. Il se rappelle d’avoir déjà embrassé son meilleur ami, mais ils ne sont jamais sortis ensemble. Nao croyait que c’était passager mais il le voyait bien la : c’étais plus. Il était bel et bien attirer par les garçons.

Il déposa doucement ses petites mains tremblotantes sur le torse d’Ouja, non pas pour le repousser, mais pour le toucher. Il les descendit tout doucement pour les poser sur ses hanches, puis dans le bas de son dos, le rapprochant ainsi de son corps.

Il senti son cœur battre de plus en plus rapidement et ses joue bruler. Il avait perdu notion du temps et ne portait plus attention à ce qui se passait autour de lui. Seul Ouja importait à ses yeux, enfin, façon de parler puisqu’ils étaient fermés.

La réaction que Naoki eut et les gestes qu'il posa ensuite plurent à Ouja qui sentit ton son corps s'alléger et toutes ses craintes disparaître. Ouja se sentait bien, à l'aise, il était comme dans une sorte de transe, un état de béatitude indescriptible.

C'était la première fois qu'Ouja embrassait un autre garçon. Depuis des années, Ouja s'interrogeait, méditait au sujet de ses "préférences", mais n'avait jamais vécu, voir même eu la chance de vivre un situation du genre afin de "vérifier" et de "confirmer" le résultat de ses réflexions. Pour ce qui est de ce qui se passe en ce moment, Ouja avait l'impression de n'y être pour rien, c'est comme si tout ce qui se passaient depuis quelques instants, arrivaient tout seul, comme s'il n'était qu'un spectateur, pourtant plus qu'au premier rang, qui ne pouvait que suivre les événements, comme deux danseurs qui ne pensent même plus aux pas à faire puisqu'il ne font que suivre la musique et bien Ouja semblait n'avoir qu'à suivre le rythme de son cœur et de son instinct. Par contre, Ouja ne voulait pas seulement vivre ce moment en tant que spectateur, mais bien en tant qu'acteur. Toutes ces pensées se bousculaient à l'intérieur de sa tête, et ses pensées n'y furent qu'un très bref instant.

C'est à ce moment qu'Ouja eut un espèce de petit rire-soupir pour ,d'une certaine façon, exprimer la légèreté qu'il ressentait et aussi se sortir de la transe dans la quelle, il était entré au moment où il vu les placards de peinture, tout était allé tout à partir de ce moment-là.

Tout au long de ce soupir, Ouja posa à son tour ses mains sur la taille de celui qu'il considérait comme son nouvel amant, lorsque ses doigts se posèrent sur le corps de Naoki, Ouja sentit un frissons le traverser, mais il sentit aussi une fébrilité venant de Naoki, fébrilité qui était partagé par les deux jeunes hommes. La fébrilité d'une première expérience. Les mains d'Ouja glissait vers le bas, elles passèrent sur les hanches, de ses fins doigts, Ouja put sentir le galbe des fesses de Naoki.

(Doucement, je ne dois pas gâcher ce pur moment pour une telle bêtise) se dit Ouja, qui sentait la bêtise dont il songeait, naître entre ses deux jambes.

(Tu dois prendre sur toi, continuer au rythme doux rythme de cette valse de tendresse et ne pas la gâcher, car elle est si belle) pensait à nouveau Ouja.

Ses mains continuait le long du corps qui animait chez lui tant de désir. Ouja pouvait sentir la peau sous le tissus du pantalon de Naoki, il arrivait à sentir la petite chair-de-poule qui traversait le corps de son camarade. Soudainement, les mains d'Ouja s'arrêtèrent sur les cuisses de Naoki, se refermèrent sur celles-ci puis Ouja souleva Naoki, qui était plus petit que lui. Ouja fit un pas vers l'arrière pour compenser ce nouveau poids. Ce pas ,un peu gauche puisque depuis Ouja avait posé ses lèvres sur celle de Naoki, ses yeux était clos, s'accrocha sur le coin de la patte du bureau à côté d'eux. Ouja tomba entraînant avec lui dans sa chute son doux Naoki. Le bureau fut également renversé, fessant voler l'ensemble de peinture qui était sur celui-ci. Du bleu, du vert et plusieurs autres couleurs de cette palette chromatique éclaboussèrent les deux amants.

C'est allongé sur le dos et avec Naoki sur le ventre qu'Ouja ouvrit doucement les yeux. Ils avaient, tous les deux, des tâches de couleurs sur leur peau et vêtements, Ouja en avait même sur le torse puisqu'il porte toujours sa chemise avec les trois-quatre boutons du haut détachés et il en avait également dans ses beaux cheveux blanc, mais il ne s'en souciait guère puisque c'est l'état de Naoki qu'il voulait constaté.

Un soupire, puis un frisson. Un frisson qui fut délicieusement ressenti par le rouquin. Un frisson qui fut tout aussi délicieux que le baisé qu’il échangeait quelques secondes plutôt avec celui qu’il lui semblait destiné. Un deuxième soupire, de la part de Nao, cette fois ci, brisa le silence qui régnait dans la pièce et ramena les rêveurs à la réalité.

Puis un sentiment de légèreté s’empara de lui. Il avait l’impression d’être dans les airs. Il avait l’impression que rien ne pouvait l’atteindre maintenant qu’il était dans les bras d’Ouja. Puis il regarda de nouveau et ce fut la surprise. Il était au sol, sur celui qu’il considérait comme son premier amoureux, couvert de peinture. Ses yeux se posèrent ensuite sur le visage du garçon, puis ses mains suivirent. De ses fragiles doigts, il toucha ses traits, répandant la peinture aux couleurs de l’arc-en-ciel sur leur chemin. Puis, il les déposa sur son torse, aussi couvert de peinture. Nao n’avait pas quitté les yeux de sur l’élu de son cœur et sourit tout doucement.

''Si c’est ca ton genre de peinture, je veux y assister plus souvent.''

Il se pencha tout doucement vers lui, avec un léger rire, et joua avec ses cheveux qui n’étaient désormais plus blanc. Après quelques minutes de création, car il avait étendu de la peinture un peu partout timidement et avec attention, il se pencha vers son œuvre d’art et l’embrassa tendrement. Encore une fois il y avait ce petit quelque chose qui lui disait d’aller plus loin, mais connaissant le sentiment d’une première relation, il ne l’écouta pas.

(Je ne dois pas aller trop vite, je ne veux pas gâcher tout ca en l’effrayant… Il n’est peut-être pas prêt, lui. Et puis prendre son temps rend les choses plus délicieuse.)

Nao rougit encore plus à cette pensé. Avait-il vraiment dit ‘délicieuse’? Enfin, il avait raison. Prendre son temps peut rendre les choses plus agréables. Foncé n’est jamais la meilleur solution, c’est comme un feu de paille. C’est beau et impressionnant mais ça ne dure jamais très longtemps.

Naoki frissonna. Il n’avait pas froid, au contraire, mais toutes ces émotions en un si petit lapse de temps l’avait bouleversé. Il prit une grande respiration et détacha un premier bouton de chemise. Il glissa ses mains sous le vêtement, étendant encore une fois de la peinture sur la peau d’Ouja. Toute cette peinture rendait ce moment plus magique qu’il ne l’était déjà et Naoki aimait. Il aimait car il avait l’impression d’être dans l’un de ces films pour adolescentes et se disait chanceux de vivre un moment aussi unique que celui-ci.

Ouja aimait bien la position dans laquelle il se retrouvait. Il appréciait également la vue qu'il avait de ce "chérubin" assit sur lui. Le tendre regard, les douce caresses que lui faisait Naoki, Ouja savourait chacune d'elles. Ouja déplaça ses bras vers son propre torse afin d'ouvrir sa chemise au complet, mais il fessait ses gestes lentement afin de ne pas briser le rythme du moment. Une fois sa chemise propre chemise bien ouverte, il s'affaira à celle de Naoki, alors que ce dernier continuait à lui masser le torse. Quand le chemise de Naoki fut ouverte, Ouja fit passé ses bras dans le dos de son amant puis posa les mains sur les épaules de celui-ci afin de le tiré vers lui. Naoki était, maintenant, complètement couché sur le corps d'Ouja, qui d'ailleurs, était en train de l'embrassé. Ouja commença à masser les fesse de Naoki. Il ne pensait plus, il ne fessait que suivre le rythme de la musique du cœur de Naoki qu'il sentait battre contre sa poitrine.

(!!!) Soudain, Ouja percevait un nouveau rythme, rythme qui semblait lui procurer une nouvelle inspiration. Ouja roula sur le coté, se retrouvant au dessus de Naoki. Il fit glissé l'une de ses mains le long du torse, désormais couvert de peinture de son petit amant. Ses doigts dessinait des sillons dans cette peinture. Ces sillons se dirigeaient vers l'entre-cuisse de ce tableau vivant, dernière création d'Ouja.

« Je crois que tu es l'une de mes plus belles "toiles" peinte à ce jour»

La main d'Ouja commença un travail manuel qui fit érigé un "Mont Fuji" dans le pantalon du rouquin.

«Hhmm !» fit sensuellement Ouja, sentant la naissance de cette bosse.

Ses doigts se déplacèrent vers la fermeture éclair de Naoki et l'ouvrirent. La protubérance s'échappa aussitôt du pantalon, mais était toujours prisonnière du sous-vêtement. Ouja repris alors le massage qu'il avait interrompu. Il pouvait maintenant suivre davantage la forme de ce monument en érection. Il pouvait également sentir, entre ses doigts, le sang circuler dans les veines et artères de cette organe. (!!!)

« Je crois que tu es l'une de mes plus belles "toiles" peinte à ce jour»

À ces mots, le cœur de Naoki se mit à battre plus rapidement et ses joues commencèrent à bruler. Personne jusqu’à ce jour ne lui avait dit un truc du genre. Ces mots, il se les répéta plusieurs fois dans sa tête. Il les aimait tant.

Puis soudainement, sa respiration s’arrêta. La nature du massage qu’Ouja lui faisait était nouvelle pour le rouquin. Nouvelle et agréable. Mais à fur et à mesure qu’il en voulait plus, quelque chose l’empêchait. Il était esclave de ses boxers.

Et alors vint la goûte qui fit déborder le vase. Ce son, ce ''Hhmm'' de la par d’Ouja, la façon dont ce son sorti c’était… Comment dire. Dison simplement que Nao réagi fortement à la voix de son copain et ne pouvait plus attendre d’être libéré.

C’est à ce moment qu’il fut affranchit d’une couche de vêtement, de ses pantalon. Malgré cela, ce n’étais pas suffisant pour être complètement libre. Puis le cycle recommença. Cette sensation de frottement contre son sexe était davantage appréciée maintenant qu’il était moins coincé.

À en demandant plus, Nao amena Ouja plus près de lui avec ses jambes, recherchant une nouvelle source de friction, puis passa ses bras autour du coup de ce même garçon. Il prit une grande respiration puis colla ses lèvres contre les siennes, goûtant de nouveau à son amoureux. Il glissa ensuite ses mains sur les épaules d’Ouja et commença à retirer doucement sa chemise. Une fois enlevé, ses mains se retrouvèrent au bas de son dos, puis elles se faufilèrent vers la boucle de ceinture qui fut aussitôt détachée.

Nao se demandait maintenant si tout ca allait trop vite. S’il allait trop vite. À peine rencontré et déjà ils se retrouvaient ensemble, au sol, se dévêtant et s’embrassant. Ce n’était pas qu’il ne voulait mais n’étant pas habitué à ce genre de chose, plusieurs questions de la sorte ce promenaient dans sa tête et c’est alors qu’il décida de les ignorer et de profiter simplement de ce moment.

Des tonnes de pensées traversaient l'esprit d'Ouja. C'est bien vrai que ces événements était plutôt spontanés, voir même précipités, mais c'était en train de ce passé. Il avait d'ailleurs l'impression qu'il ne pouvait plus faire marcher arrière, que maintenant l'engin embrayé faire devait faire marche avant. Bien des doutes prenaient vie dans sa tête. C'était l'une de ces premières fois, était-ce bien ce qu'il voulait. Tout était tellement arrivé si vite, mais si facilement en même temps; un regard, une balade, une ambiance, un geste, puis un autre et encore un autre. Était-ce le "petit quelque chose" du rouquin qui avait envouté Ouja, le même quelque chose qui semblait faire réagir tant d'autres également. Peut-être était-ce les hormones, les jeunes hommes de son âge sont pratiquement menés, manipulés, voir même torturés par celles-ci. Ceci n'est qu'une partie de ce qui se passait dans la tête d'Ouja.

Ouja avait presque l'impression de se réveiller, de sortir d'un rêve. Il ne savait plus où il en était, ni ce qu'il fessait, tout ce qu'il pouvait percevoir, était les douces caresses de celui qui semblait être son incube, mais toujours sous l'envoutement, Ouja ne pouvait que continuer à recevoir et donner ces caresses.

Une sensation le ramena à la réalité, il constata que Naoki détachait la boucle de son pantalon. Ouja sourit voyant le travail que fessaient les délicates mains Naoki. Il ressentait des milliers de chatouillements qui lui fessaient l'effet de décharges électriques, il semblait être traversé de spasmes. Animé d'un énergie nouvelle qui semblait venir des ces ,dites, décharges, Ouja sursauta puis glissa la main qui caressait le sous-vêtement à l'intérieur de celui-ci, posant ainsi sa main sur la douce peau de l'entre-jambe de son petit amant. Ma main d'Ouja entreprit un doux et lent massage de cette chair ferme et chaude tant elle était gorgée de sang.

Une fois la boucle de ceinture détachée, Nao s’attaqua au bouton et à la fermeture éclaire de ce même pantalon. Puis passa ses mains entre ce dernier, et les sous-vêtements d’Ouja, les posant sur ses fesses avant de faire doucement glisser ce vêtement. Il fut par contre interrompu par un frisson. Ce frisson fut cause par le contact direct, peau à peau, de la main de son compagnon à l’endroit dit intime et au massage qui l’accompagnait.

Nao laissa sortir un petit son, témoin de son appréciation pour le travaille que faisait les doigts du garçon aux cheveux argent. Son corps, tout comme son esprit, en redemandaient plus et le faisait savoir. Ses jambes ne cessèrent de se plier et se déplier pendant que ses petits pieds poussaient inconsciemment contre le sol, éleva le bassin du rouquin contre celui de son amoureux. Quant à ses mains, elles enlevèrent le pantalon du mieux qu’elles prouvèrent, c'est-à-dire au niveau du genou. Puis elles s’agrippèrent aux épaules, ramenant Ouja toujours plus près de lui.

''O-ouja… tsuyoi… J-je… Aah…''

Le pauvre garçon. Sa respiration était si irrégulière, et son cœur battait si vite, que sa tête tournait et l’empêchait de bien composer ses phrases mais aussi de les sortir correctement. Ne pouvant exprimer ses idées, il se mordit la lèvre avant de laisser sortir un autre petit son. Ce petit son était un peu plus fort que les précédents et s’était terminé par un souffle dans le cou de l’autre garçon. Ses lèvres étaient donc rendues dans son cou et le frôlèrent doucement avant de commencer à l’embrasser d’une façon hésitante et insécure. Puis, après quelques instants, il se mit à embrasser ce cou d’une façon plus sûre et le mordilla aussi.

Ouja gardait les yeux fermés, comme pour mieux percevoir ces sensations si enivrantes. De son ouïe, mieux entendre chacun des soupirs et mots de son amant et des son touché, mieux sentir la douce et tendre peau entre ses doigts, mais surtout, afin d'apprécier les baisers et les mordillements dans sa nuque. Ces mordillements doux, mais d'une certaine passion quand même, ils étaient bien sûr un peu douloureux, mais rien qu'Ouja ne pouvait pas supporté. D'ailleurs, ces mordillements augmentait son excitation, lui fessant l'effet d'une explosion dans le corps, cela augmentait également ses pulsions dites "animales". Il avait envie de répondre à ces petites morsures par des morsures, comme le dicton le dit: Œil pour œil, dent pour dent, mais Ouja se retenait, car il savait que s'il se laissait allé à ses instincts, il ne pourrait surement plus se contrôlé, comme lorsqu'il avait blessé ces garçons dans la cour d'école il y a plusieurs mois, alors il serra les dents afin de dépenser cette énergie l'envahissant. Lorsqu'il eu repris le dessus sur lui-même, il embrassa Naoki avec fougue et passion.

Ouja commençait à détacher quelques boutons de la chemise de Naoki et lorsqu'elle fut suffisamment ouverte, il la fit passé par dessus la tête de son compagnon d'œuvre. Maintenant torse entièrement dénudé, Oujatsuyoi pouvait librement caresser le corps fin de Naoki, une peau lisse, douce, sinueuse et même enivrante.

Quelques pensées traversait l'esprit d'Ouja, comme cela de finalement sentir les douces caresses des mains de son chérubin sur plus de parties de son corps, il s'en impatientait, mais en même temps, il songeait au fait que son partenaire tenait peut-être aussi au fait de faire durée le plaisir. Lui aussi y tenant, mais ces pulsions le poussait toujours plus et il luttait. Il voulait bien sûr prendre le temps de caresser et connaître son partenaire, mais en même temps, il sentait naître en lui un appétit "carnivore" comme le "Grand méchant loup", le mangeur de chair et de peau. Il comptait, pour l'instant, simplement répondre au rythme des intentions de son amant afin de ne rien précipiter.