Le piano du Café (réserver)

Enju venait de terminer sa journée, rien de plus tranquille que de se rendre dans un endroit qu'on connaît bien. Ses pas le guidèrent jusqu'à une bâtisse plutôt jolie avec une petite pancarte suspendu en haut de la porte, souhaitant la bienvenue à ses visiteurs, Enju se retrouva en face du Café. Un bel endroit pour déguster une boisson chaude. Il y entra et salua la serveuse, il était un habituer de la place. Il alla s'installer à une petite table et se commanda une boisson. Celle-ci ne tarda pas à arriver.
Il la sirota en silence, tout en lisant le journal. Les nouvelles étaient les mêmes. Encore un accident sur l'autoruote...rien de bien joyeux.

Quelques instants plus tard, la serveuse venait le voir avec un sourire, elle lui demanda.

-Est-ce que cela vous dérangerait de jouer un morceau pour nous?-

Enju la regarda un moment. Il en avait oublier qu'il avait déjà fait des récitale et des concours de musique, il s'en était d'ailleurs sortie brillament mais il avait choisie l'enseignement, néanmoins, cela ne l'empêchait pas de continuer à jouer et de s'améliorer. Il lui rendit son sourire puis dit.

-Cela me ferait plaisir!-

Il se leva et se dirigea vers le piano près de la fenêtre. Il s'installa sur le banc et effleura les touches de ses doigts. C'était un beau piano, il testa quelques notes et constata que l'instrument était bien accorder. Il commença alors à jouer quelques morceaux un peu jazz qui rappelait les jeunes années des plus âgé et ravivait le coeur des plus jeunes.

Comme à son habitude Kyouya se rendit à son Café préféré. Il y allait au moins une fois par jour pour déguster leur fameuse pâtisseries bien sucré qu’il adore, et siroté quelques tasses de leur bon café. Surtout que présentement il en avait bien besoin. Un peut plutôt aujourd’hui lui est certains collègues durent essayer de calmer les élèves d’un cours de science qui avait commencer une guerre de morceaux de grenouille charcuté. Les élèves de cette classe faisaient une dissection, quand soudainement un de élèves eu la brillante idée de jeter le cadavre du batracien au visage du professeur, débutant ainsi les festivités. En pour couronner le tout durant le petit trajet pour ce rendre au Café il commença à pleuvoir. Kyouya lui n’avait pas penser à amener son parapluie, croyant qu’il allait faire beau toute la journée. Il était totalement trempé, lui et son ensemble fait sur mesure dans un textile très dispendieux, en plus il portait une chemise blanche. En gros, c’était une mauvaise journées pour le pauvre directeur.

Il arriva enfin à son Café adoré. Il y entra et remarqua avec surprise une foule de clients dans un coins. Le directeur curieux comme il est, idécida d’aller y jeter un coup d’œil au le petit spectacle qui ce déroulait dans le coin. Il réussi à se faufiler dans la foule et peut ainsi apercevoir, rien qu’un peut, l’homme qui était assit au piano et jouer avec passion. Kyouya reconnu aussitôt un de ses employés, un des professeurs de musique, Enji Seikai. Un homme très talentueux, que Kyouya admire pour son talent. Le directeur resta la à regarder Enji jouer avec tout son cœur. Le musicien n’avait sûrement pas remarqué la présence de son supérieur tant qu’il était concentré sur ça musique. Quand Enji eu finit tout les clients et employé du Café applaudire et la foule ce dissipa tranquillement. Kyouya lui resta là à observer le musicien, pendant que les clients retournaient à leur sièges et les employés au travail. Une fois la foule presque entièrement dissipé Kyouya applaudit enfin.
« C’était magnifique. Vous avez énormément de talents, je suis jaloux. » dit Kyouya en souriant.

Enju était concentrer sur les notes et les touches, ses doigts parcouraient les blanches et les noires dans une fluidité presque irréel. La mélodie se synchronisait avec l'esprit de tous et chacun, elle se dégageait du piano comme un parfum envoûtant , attirant à lui de plus en plus de monde, de plus en plus d'âmes captiver par l'enchantement musicale. Une mélodie appaisante pour les êtres tourmentés, une mélodie romantique pour les coeur blessé. La pluie commença à tomber, rajoutant à la mélancolie de la pièce, une teinte nostalgique. Enju était assis là, sur le banc de bois de rose, bien droit comme un professionel mais ses doigts, ses mains et ses bras semblaient danser sur le piano dans une rythme à la fois endiablé et presque léthargique. La grande fenêtre du café derrière lui offrait un décors pluvieux qui s'accordait bien avec la chanson qui s'écoulait des doigts du musicien. Il termina sur un fa et le laissa s'écouler longtemps avant de délaisser les pédales et les touches d'ivoires. Il se leva puis s'inclina de sa prestence devant la foule qui ne tarda pas à l'applaudir. Ce n'était pas la première fois qu'Enju jouait du piano dans le café, on lui demandait souvent d'interpréter une chanson au grand plaisir des clients. Parfois, on lui demandait de jouer toute une soirée. Il était rare qu'il refuse.

-Merci! Merci beaucoup!-

Lança t-il à la foule. Ceux-ci commençèrent à se disperser puis ne resta plus qu'une personne présente en face de lui. Celle-ci applaudit puis lui parla.

-C’était magnifique. Vous avez énormément de talents, je suis jaloux.-

Enju sourit gentiment, il venait de reconnaître son supérieur, Kyouya Asaki.

-Merci, mais je ne dois pas tout au talent!-
Lança t-il en invitant le directeur jusqu'à sa table ou il avait laisser son café, malheureusement, celui-ci était froid. La serveuse lui en apporta un autre et avec un clin d'oeil, elle lui dit.

-C'est on the house!-

Avant de le déposer. Enju la remercia puis se tourna vers son supérieur.

-Rien de mieux qu'un bon café pour décompresser à la fin de la journée n'est-ce pas ^^-
Fit-il. Il s'était assis et prenait maintenant une gorger de son café. Excellent, comme toujours.

Kyouya accepta l’invitation de son employé et s’installa confortablement face à celui-ci. Une jeune serveuse vint à leur table porter une nouvelle tasse bien chaude à Enju. Mmmmm… Un bon café…. La drogue de ce chère directeur.
« Rien de mieux qu'un bon café pour décompresser à la fin de la journée n'est-ce pas ^^ » lui dit le musicien avec un sourire.
Kyouya resta un peut silencieux à la suite de cet phrase.
(Ouais…… Aprè une looooooooooooooooooongue journée -_-) pensa le directeur.
Kyouya était encore un peut hérité des évènements précédent à l’école. Il repensa à son employé qui vint le voir à la hâte avec un sarrau couvert de tache écarlate et avec un machin indéterminé dans le cheveux….. Sûrement un morceau de batracien charcuté. Il dut demander l’aide d’un autre professeur pour calmer la classe. Il c’était même pris une patte bien juteuse à la figure, faisant ainsi tomber c’est lunette sur le sol, le rendent myope. Parfois il se demande si il devrait interdire les dissections en science. Cela éviterais ce genre d’accident, qui malheureusement arrive souvent dans cette école. Kyouya revint vite sur terre, remarquant qu’il était resté silencieux à fixer la table pendant au moins une minute. Il rougie légèrement d’embarras et leva les yeux vers son interlocuteur.
« Vous avez bien raison. » dit Kyouya avec un sourire.

Le directeur retira ensuite son veston qui était totalement trempé. Malheureusement sa chemise n’avait pas été épargné, une chemise blanche en plus. Il pendit son veston sur le dossier de sa chaise, et passa ensuite ses doigts dans ses cheveux. À cause de la pluie ses cheveux se collait à son front et une mèche était carrément scotché à ses lunettes. Il retira ceux-ci et les essuya avec une serviette de table. Il leva de nouveau les yeux vers Enju, malheureusement sans ses lunettes il le voyait totalement flou. Il lui sourit et demanda :
« Y aurait-il quelque chose qui vous plairais dans le menu? Je vous aurais bien donné une rose, comme le font sûrement vos fans, mais présentement une pâtisserie c’est tout ce que je peux vous offrire ^^. »
Kyouya repoussa ses cheveux par l’arrière, comme ça plus de mèche qui lui tombe sur les yeux et remit ensuite ses lunettes. Il prit le menu et commença à le feuilleter.

Enju sirotait sa tasse de café, bien chaude avec un goût sucré et doux sur a langue. Un délice pour les palets. Enju ferma les yeux un instant à la suite de sa phrase, s'attendant à avoir une réponse de la part de son employeur, mais celle-ci ne vint pas. Enju rouvrit les yeux et remarqua que le directeur était perdu dans ses pensées. Peut-être que sa journée n'avait pas été aussi plaisante qu'il ne l'aurait souhaiter, d'ailleurs, vu l'état de son veston, l'homme n'avait certe pas penser à se prendre un parapluie, et la pluie qui tombait toujours. Après un moment, Kyouya sembla se souvenir de la présence du jeune homme en face de lui et rougis un peu. Mais cela ne dérangea pas Enju le moins du monde. Il obtint enfin une réponse. Il était lui-même quelqu'un qui s'évadait facilement dans ses pensées, sans le moindre avertissement, il aurait tout aussi bien pu se retrouver dans la situation du directeur et il était certain que celui-ci ne l,aurait nullement mal prit. D'un sourire entendu, il acquiesça d'un signe de tête.

Il le regarda retirer son veston alors que sa chemise blanche était tremper. Si cela allait ainsi, le pauvre Kyouya allait attraper un rhume. D'une façon ou d'une autre, Enju trouvait que son employeur était très charismatique. Il se disait que l'école avait de la chance d'avoir un directeur de ce genre. Un bon charisme ammenait des suivants et les idéaux étaient mieux partagés. Puis la voix de son interlucuteur lui parvint de nouveau. Il lui offrait une pâtisserie à défaut de fleurs. Enju sourit puis dit.

-Oh...mais ce n'est pas la peine voyons!-

Néanmoins, l'offre était tentante, il était lui aussi, un grand amateur de pâtisserie. Et celle de ce café comptaient parmis ses préférés. Il feuilleta le menu à son tour et y découvrit la liste de ses pâtisserie favorites, de toutes, c'était les marons chauds et les éclaires au chocolats qu'il préférait. Un sourire étira ses lèvres alors qu'il arrêtait finalement son choix. Puis son regard se leva de nouveau vers le directeur.

-Hmm, laisser moi au moins vous raccompagner jusqu'à chez vous, vous ne semblez pas avoir de parapluie et cette pluie n'à pas l'air de vouloir s'arrêter.-

Lui dit-il en appuyant son menton entre ses mains, son regard vert observait son supérieur avec un mélange de douceur et de chaleur.

Kyouya parcourrait du regard le menu du Café. S’il le pouvait il achèterait toutes les pâtisseries sur cette liste. Son interlocuteur refusa son offre, mais Kyouya insista. Il aime bien être en bonne compagnie alors qu’il sirote une bonne boisson chaude.

Il avait un peut oublier son ami tellement qu’il était concentré sur le menu, les sucreries étaient son péché mignon, sa plus grande faiblesse. Que ne ferait-il pas pour un bon gâteau bien sucré? Cela dura environs cinq minutes avant que le musicien le sorte de son petit monde. Il releva un peux la tête en remontant ses lunettes sur son nez, ceux-ci avaient un peut glisser durant sa lecture. L’homme devant lui lui proposa de l’accompagner à sa maison. Ce serait une très bonne idée, car il était vrai et évident qu’il n’avait pas de parapluie avec lui. Le directeur jeta un regard vers la vitrine, la pluie c’était intensifié depuis son arrivé. Il aurait tellement due regarder la météo avant de sortir de chez lui. Mais il se rappela d’une chose……. L’état de sa demeure. À l’extérieur il n’avait rien à redire. Il habite dans un cartier dit aisé, c’est une grande maison de briques blanche, surplombé d’un beau jardin. Le problème c’était l’intérieur. Le chaos qui règne dans sa maison est dix mille fois pire que le désordre de son bureau.

Il prit un petit moment de réflexion, qu’est-ce qui serait le mieux à faire? Il jeta de nouveau un petit coup d’œil vers la vitrine. Et bien pourquoi pas se dit-il. T’en qu’il ne rentre pas dans ma maison tout va bien. Le directeur sourit à Enju et lui dit :
«Merci beaucoup M. Seikai, ça serait très apprécié. Mais avant commandons. »

Kyouya fit signe à la serveuse et commanda un thé Darjeeling et une grosse part de gâteau au fromage et au fraise. Il fit un petit signe à Enju, pour que celui-ci commande à son tour.

Enju pouvait lire dans l'expression du visage de son supérieur l'envie qu'il éprouvait pour toute ces pâtisseries, c'était à ce demander si le directeur n'avait jamais eu de cari. Enju aussi avait un faible pour les sucrerie, mais qui n'en avait pas? À part les dentistes bien sur. D'un sourire entendu, il écouta la réponse de Kyouya. Il voulait bien qu'il l'accompagne, ce serait en retour pour la sucrerie, cela s'équivalait bien non? Enju commanda à son tour, un éclaire au chocolat et un café espagnole furent ce qu'il choisit cette soirée là. La serveuse prit leur commande puis repartit en leur adressant un jolie sourire. Puis Enju se retourna vers son employeur et demanda.

-Je me demandais...serait-il possible de...enfin...-

Il hésitait un peu à poser la question. Ce qu'il avait en tête demandait un certain investissement mais si il se fiait aux résultats précédent avec ce à quoi il pensait, il y avait tout à croire que cela pourrait aider les élèves d'une excellente façon.

-Enfin, je me demandais si il était possible de créer une petite orchestre pour l'école ou un stage band ou encore bien une chorale.-

Il laissa un silence peser un moment puis dit.

-Les élèves sentiraient une certaine intégrité à un groupe tout en participants à des compétitions ou des spectacles...D'un côté, ils se sentiront valorisés et de l'autre, ils développeront un sens d'appartenance.-

Il sourit de nouveau, on venait de déposer leur commande devant eux. Enju n'attendait que la réponse de son supérieur.

Kyouya écouta attentivement la requête de son subordonné. Un orchestre? Pourquoi pas, c’étais une bonne idée d’après lui. En plus, Enju avait de bons arguments et pour le financement il n’y aura pas de problèmes, t’en que cela reste dans le minimum. Mais est-ce que les élèves participerais? Quand se genre d’activité pourrait se donner? Est-ce que les résultats scolaire des élèves pourraient en être affecté? Ce serait au comble du malheur si cette activité affecte les résultats scolaire des jeunes.

Le directeur prit un petit moment de réflexion, il pesait le pour et le contre. Il prit une petite gorgée de son thé pour s’éclaircire un peu la gorge. Le breuvage chaud qui traversait son œsophage lui fit le plus grand bien, il en avait bien besoin après cette journée extrêmement exténuante. Il déposa sa tasse sur la table et leva les yeux vers son interlocuteur.
« Je ne suis pas contre l’idée, mais il serait bien que vous m’en parliez plus en détails de ce projet. Personnellement je vois quelques désavantages à votre projet. J’ai peur que cela affecte les résultats scolaire de certains jeunes.»

Kyouya reprit une autre gorgé de son thé Darjeeling et ensuite une bouché de son gâteau au fromage et au fraise. Il sourit sous la sensation de la délicieuse gâterie sucré fondante sur sa langue. Il adorait ce dessert, et en particulier ceux de se Café. Il s’adressa ensuite de nouveau à son subordonné.
« Ne le prenez pas mal monsieur Seikai. Mais la réussite scolaire de mes élèves est ma priorité. Il serait bien de développer votre projet et de m’en parler ensuite. Si elle me plaît nous pourrons la mettre en aplication pour une certaine période de temps, pour tester votre activité d’une certaine façon. Si je vois que tout va bien, alors l’orchestre sera approuvé définitivement. » dit Kyouya en souriant.

Il se tourna vers la vitrine encore une fois. Bon…… Il n’aura vraiment pas le choix de rentrer avec Enju, puisque la pluie ne c’était pas encore calmé.

Enju hocha la tête face aux arguments du directeur. Il avait un point, mais cela dépendait dans quel sens on prenait la bête. Enju sourit gentiment puis dit.

-Je comprend vos craintes, bien entendu, je voyais plutôt cela comme une sorte d'activité récompense pour ceux qui aurait vraiment envie de s'y mettre, de plus, j'ai remarquer qu'il y avait beaucoup de jeunes qui ont un talent particulier dans ce domaine, je trouvais dommage de le gâcher.-

Il prit une pause, réfléchissant à ses prochaines paroles. Prenant du fais même une gorger et croquant dans la pâtisserie. Il avala puis continua.

-Et comme tout projet, il y à une structure derrière, si vous le voulez, je peux suivre de près les résultats scolaire des élèves et ceux qui n'ont pas de bonnes notes n'auront pas droit de participer jusqu'à ce qu'ils prouvent qu'ils peuvent faire les deux...Et pour ce qui est du temps, une à deux heures par soir, après les cours, une fois par semaine.-

Il trouvait que le temps qu'il voulait accorder était un peu court, mais comme le projet n'avait encore rien d'officialiser, il proposait le minimum. Enju n'avait jamais aussi peu pratiquer de toute sa vie. Mais il était vrai qu'il faudrait un certain temps d'essais pour voir comment se déroulerait le projet.

-De plus...j'ai remarquer que ma classe était souvent la plus pleine ^^-

Dit-il avec un petit sourire en coin. Il devait dire aussi que le cours d'éducation physique aussi était apprécier des élèves mais ils n'étaient nullement en compétition et ouvrir des activités extra scolaire pouvait être quelque chose de très intéressant et de motivant pour les élèves, à tout le moins qu'ils y mettent l'effort.

Kyouya écouta attentivement son interlocuteur.
« Et bien c’est un projet très intéressant, mais comme je l’ai dit plutôt il faudra le mettre à l’essaie. Si je vois que cela affect les notes des élèves le projet ne sera pas accepté. »
Kyouya reprit une bouché de son dessert. Il laissa la pâtisserie fondre dans sa bouche, une sensation qu’il appréciait tout particulièrement. Il large sourire ce dessina sur ses lèvres, vraiment les pâtisseries sont son point faible, un péché mignon.

Il prit une autre bouché, encore une autre et encore une autre, toujours suivie d’une gorgée de son Darjeeling bien chaud. Il finit son délicieux gâteau rapidement, le pauvre Kyouya il fut un peu déçu. Il aurait préfère avoir une part plus généreuse, mais malheureusement cet établissement n’offrait pas ce genre de portion. Le directeur lança un petit regard vers son employé et lui sourit avant de finir sa tasse de thé. Kyouya jeta ensuite un regard vers l’extérieur. Encore et encore de la pluie, elle ne semblait pas se calmer. Il se retourna de nouveau vers Enju et lui demanda :
« Alors c’était bon ^^? »
Il fit ensuite un signe à le serveuse qui leur avait apporter les breuvages et demanda l’addition. Il se leva, enfila son veston encore trempé et déposa l’argent sur la table.
« Donc, êtes-vous prêt a partire? »

Enju termina son déssert, c'était vraiment bon, il ne pouavit se passer de ces petites pâtisserie. Le café était vraiment la place la plus merveilleuse pour pour déguster ce genre de choses. En observant son supérieur, il pouvait bien voir que celui-ci aussi appréciait énormément les petits péchés de cette boutique. Lorsqu'ils eurent terminés, Kyouya demanda la facture puis lui posa deux questions.

-Oui, c'était vraiment bon! Et oui, je suis prêt à partir, merci pour la pâtisserie.-

Les deux homems quittèrent le café. Enju ouvrit son parapluie au dessus d'eux. Comme celui-ci n'était pas des plus grand, ils devraient marcher un peu serré, en n'espérant que cela ne dérangerait pas trop son supérieur. La pluie était quand même assez forte et le ciel plutôt orageux. Enju se laissait guider par Kyouaya, car le jeune professeur ignorait ou celui-ci habitait. Il se passa plusieurs minutes alors qu'ils marchèrent, discutant un peu. Puis un son un peu assourdis parvint à leur oreilles et des lumières bleus et rouges qui rougeoyaient dans le ciel assombris du soir. Une sirène retentissait à leur oreilles. Ils tournèrent un coin de rue et apperçurent la scène. Un petit attroupement de personnes étaient réunis autours de quelque chose. Enju pouvait distinguer deux voitures qui à priori ne semblaient pas en très bonne état. Le jeune professeur vit également un policier qu'il connaissait bien puisque celui-ci avait eu souvent affaire à son frère aîné auparavant, l'inspecteur Yuya. Leur regard se croisèrent. Enju pu voir les yeux de celui-ci s'agrandirent d'un coup et il se dirigea vers eux alors qu'Enju et Kyouya avançaient vers l'accident.

-Enju! Je ne m'attendais pas à vous voir ici!! J'ai essayer de vous joindre sur votre cellulaire...mais vous ne répondiez pas...-

Enju sortit son cellulaire de sa poche et vit que celui-ci n'avait plus de batterie.

-Ah, mon cellulaire est mort...-
-Je...-
-Que ce passe t-il la bas?-

Demanda Enju. L'inspecteur baissa les yeux puis posa une main sur son épaule.

-Je...je suis désolé Enju, c'est votre mère...-
-Ma...ma mère? Qu'est-il arriver!? C'est grave?-

Enju voulu partir en direction de l'accident mais l'inspecteur le retint d'un coup sec.

-N'y aller pas Enju...elle...elle n'à pas survécut...je suis vraiment désolé...-
-Quoi!! Non! Vous mentez!-

Enju se mis à paniquer, il essayait d'échapper à la prise de l'inspecteur mais celui-ci ressera sa prise. L'inspecteur se retourna vers Kyouya.

-Vous êtes un de ses amis? Emmenez le chez vous et surtout, ne le laisser pas seul! Je vous en prie!-

Lui dit-il en poussant Enju vers Kyouya. Des larmes chaudes coulaient sur les joues pâles de l'enseignant alors que ses lèvres tremblaient. Il n,en pouvait plus des mauvaises nouvelles.

-S'il vous plaît....-

Renchérit l'inspecteur.

La proximité de son collègue gênait un peut le directeur, mais celui-ci fit comme rien n’était et discutait le plus naturellement possible avec Enju. Ils tournèrent quelques coins de rues, bientôt arrivé, encore quelques minutes. Kyouya vit de loin une foule bien agitée à l’intersection. Il directeur se demanda ce qui ce passait là bas, Enju lui n’avait pas l’air d’avoir remarqué le chaos plus loin.

Les deux hommes était maintenant à bonne distance d l’intersection et Kyouya peu voir clairement ce qui venait d’arriver. Des sirènes retentissaient dans un vacarme assourdissant des lumières rouge et bleu éclairait la scène devant eux. Un accident…… Deux voitures étaient rentrées en collision, résultant ainsi un spectacle affreux. Kyouya s’arrêta net, c’était la première fois dans sa vie qu’il assistait à un spectacle du genre. Un policier accouru vers les deux hommes. Pourquoi? Le directeur suivie le policier des yeux, l’homme en uniforme se dirigeait enfaite vers Enju avec une expression de détresse. Les deux hommes échangèrent quelques paroles, quand le policier fit une annonce choquante. Une des victimes de l’accident n’était pas une simple inconnue, mais la mère de son collègue. Le directeur resta figé, ne savant plus quoi dire, ou comment réagir. Pendant un instant il avait l’impression que le temps avait arrêté autour de lui. Le policier tourna ensuite son regard sur le directeur et lui demande de réconforter Enju, de l’amener chez lui, lui tenir compagnie, le supporter. Cela pris un moment à Kyouya avant de réagir. Il n’arrivait pas à croire ce qu’il venait d’entendre. Après être revenu sur terre, il acquiesça d’un signe de tête, passa un bras autour d’Enju et se dirigea vers sa demeure à environs cinq minutes de là.

Durant le trajet Kyouya resta silencieux, le bras autour de son collègue. Une fois arrivé chez lui il ouvrit le porte et fit signe à Enju d’entrer. Une fois à l’intérieur il se débarrassa de son veston et tendit la main en souriant vers son collègue pour prendre son manteau.

Enju était en état de choc, il avait froid, il avait mal, son coeur se déchirait au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient. Trois mauvaises nouvelles en moins d'un mois...Il avait l'impression que sa tête allait éclater et que ses nerfs ne tiendraient plus très longtemps. Il ne pensait pas qu'il avait encore assez de larmes pour de nouveau pouvoir en verser. Les épaules tressautantes et les sanglots qui s'échappait de ses yeux, il suivit docilement Kyouya jusque chez lui, essayant seulement de se concentrer sur ou il mettait les pieds. Il sentait le bras du directeur autours de lui, comme une présence rassurante. Ils finirent par atteindre la demeure du directeur. Ils y entrèrent, le trajet s'était dérouler en silence. Kyouya retira son manteau puis tendit la main vers Enju pour prendre le sien mais Enju avait le regard fixer vers le sol et semblait complètement déconnecter de la réalité. En fait, il semblait surtout su le point de s'effondrer, on pouvait voir ses jambes trembler et ses frêles épaules tressauter saccadiquement sous le mince gilet qu'il portait. Ses longs cheveux étaient trempés et retombaient sur ses épaules.

-.....-

Il était fatiguer, épuiser, physiquement comme mentalement...

-D...Désolé...-

Fit-il.

Le directeur attendit que Enju lui tend son manteau. Le pauvre homme était aussi trempé que lui, accentuant ainsi l’expression de désespoir sur son doux visage blanc. Il n’osait pas dire un seul mot, il ne savait pas quoi dire, il ne voulait pas l’offenser en disant quelque chose qui serait inapproprié. Comment réagir dans un moment pareil? Kyouya commençait à trouver le mal aise qui régnait autour de son collègue et lui insupportable. Pourquoi le jeune musicien ne répondait pas? Pourquoi restait-il là à contempler ses pieds? Enfaîte en y repensant, c’est se comportement est tout à fait normal, après le choque que Enju venait de subir, mais le directeur espérait au moins qu’il dise un mot, quelque chose pour faire baisser la tension qui pour Kyouya dure depuis des heures.

Le professeur ouvrit enfin la bouche. Qu’allait-il bien dire maintenant?
« D… Désolé » Le seul mot que réussi à dire son collègue dans une voix saccadé.
Désolé? Mais pourquoi? Il n’avait rien fait de mal, enfaîte ça devrait plutôt être Kyouya qui devait répondre cela. Le directeur soupira, il ramena ses cheveux trempé vers l’arrière d’un geste de la main. Il se trouvait présentement dans une situation bien délicate. Il releva la tête, et regarda son collègue dans les yeux.
« Cela devrait plutôt être moi qui sois désolé pour la fatalité qui vient de vous frapper monsieur Sekai. »
Le directeur posa ensuite sa main sur l’épaule de son collègue.
« Voudriez-vous vous asseoir un peu » continua Kyouya en faisant signe au musicien de rentrer.

(Vaut mieux tard que jamais^^)

Enju finit par retirer son manteau et accepta l'invitation à s'asseoir de Kyouya d'un hochement de tête. Il sentait que ses jambes ne le soutiendraient pas encore bien longtemps et il préférait être assis plutôt que de s'effondrer sur le tapis d'entrée. Il suivit donc Kyouya jusqu'au salon ou il le fit asseoir dans un fauteuil. Une fois assis, Enju se sentit un peu mieux, il ne craignait plus de tomber comme un enfant qui ne sais plus marcher. Il essayait de se calmer, de ne plus penser à ce qui venait d'arriver, mais c'était une chose bien difficile en ce moment car il n'avait que cela dans la tête, en plus des deux autres mauvaises nouvelles qui avait précédés la dernière.

-Je ne veux pas déranger...surtout...hmm..-

Il cherchait ses mots, une main sur le front, ne sachant trop que dire, que faire, en moment pareil, il avait bien conscience qu'il pourrait probablement importuné Kyouya mais il ne se sentait pas de forces pour rentrer chez lui, du moins, pour le moment, c'était qu'il se serait certes effondrer au premier coin de rue. Il finit par souffler un léger merci à Kyouya.

Tâchant de se concentrer sur autre chose, son regard fit le tour de la pièce. Plutôt mal ranger contrairement à ce qu'en faisait paraître le directeur. C'en était étonnant, Enju ne se serait pas attendu à un tel désordre de la part de son collègue mais il ne fit aucun commentaire et il s'en gardait bien. Enju se massa un peu les tempes, question de s'éclaircir les idées. Il reprenait peu à peu contacte avec la réalité et le choque commençait à passer.

Kyouya laissa échapper un profond et long soupire. Il ne savait pas trop comment réagir dans ce genre de situation, qui était une première pour lui. Le pauvre directeur tout déboussolé retira ses lunettes qui commençait à s’embué et se dirigea vers le salon, là où ce trouvait le professeur de musique. Il s’assit à ces côtés et posa une main sur la délicate épaule de son collègue. Peut-être que ce petit geste de réconfort allait changer quelque chose. Enfaite non, Il était plus qu’évident que ce geste n’aurait aucune conséquence qu’elle soit positive, ou négative, sur l’humeur de cet homme. Le directeur glissa sa main jusqu’à son dos. Il commença à délicatement masser le dos frêle du professeur de musique.

« Est-ce que vous voulez quelque chose à boire? Un verre d’eau, du café, du thé? J’ai l’embarras du choix. » Finit par dire Kyouya. Sa voix était quelque peut tremblante. Il était visiblement très mal à l’aise présentement.
« Si vous voulez, vous pouvez rester dormir ici. J’irai chercher vos vêtements plus tard dans la soirée. Je crois qu’il serait préférable pour vous de ne pas rester seul en se moment. »

Après ces quelques mots le directeur retira sa main du dos de son collègue et se leva. Il s’étira un peu et se tourna vers le musicien.
« Je vais aller me changer, ses vêtements trempé commencent à devenir inconfortable. Je vous en apporterai aussi. Ensuite je vais aller préparer un bon repas, ça vous fera du bien. Vous resté ici et attendez moi. »
Le directeur sourie et se dirigea vers les escaliers, qui sont situé dans le hall, puique sa chambre ce trouvait à l’étage supérieur.

Enju trouvait Kyouya très aimable de l'accepter chez lui comme ça, bon, celui-ci n'avait pas vraiment eu le choix. Ses idées se faisaient plus claire au fur et à mesure que son collègue lui parlait. Il sentit une main se poser sur son épaule puis se glisser dans son dos, pour le masser, comme on fais à un enfant pour le rassurer. Enju apprécia le geste. Il était reconnaissant à Kyouya et hocha la tête à la proposition de Kyouya.

-Juste un verre d'eau...cela suffira, merci beaucoup...-

Fit doucement et tristement Enju en levant un regard encore humide vers son collègue. Celui-ci lui proposa ensuite de dormir chez lui et lui conseilla de ne pas rester seul. Celui-ci avait probablement raison, qui sais ce qui pouvait passer par la tête d'un musicien en détresse parfois.

-Vous avez sans doute raison...-

Fit Enju. Sa voix reprenait petit à petit un ton plus normal et moins tremblant. Il était un adulte après tout, il lui fallait se ressaisir. Il regarda Kyouya disparaître dans les escaliers un moment pour aller faire ce qu'il était aller y faire. Pendant ce temps, Enju regarda un peu autours de lui.

Un peu de ménage ne serait pas de trop...


Pensa t-il. Comme si c'était le temps de penser à ce genre de chose...du moins, cela valait mieux que de sombrer dans la détresse. Il fallait qu'il se change les idées, sinon il ne s'en sortirait pas. Mais il ne bougea pas du fauteuil, préférant attendre que le directeur redescende, il n'était pas chez lui après tout.

Kyouya retira ses vêtements trempé et les jeta dans un coin de sa chambre. Après avoir fouillé pendant un bon cinq minutes dans ses tiroirs il finit par en sortir un col roulé noir et de simple pantalon de même couleur. Il les revêtit pour ensuite retourner à ses tiroirs à la recherche de vêtements de rechange pour son chère collègue aussi trempé que lui. Il en sortie une chemise blanche et des joggings noir, c’est mieux que rien.

Kyouya redescendit les marches et alla rejoindre le professeur de musique, toujours seul dans le salon.
« Voilà quelque chose pour vous. » dit le directeur en souriant et en tendant les vêtements secs à Enju.
« Vous pouvez utiliser la bain et ensuite vous changer dans ces vêtements, sinon vous risquez d’attraper froid. Et je crois que cela vous ferez du bien de vous détendre un peu. » Il déposa les vêtements sur le divan à côté d’Enju.
« La salle de bain est à droite des escaliers, les serviettes sont dans l’armoir. Vous pouvez laisser vos vêtements dans ma chambre il y a un panier à cet effet. » rajouta-t-il. « Si vous me cherchez je serai dans la cuisine entrain de préparer le souper. » Le directeur pointa en direction de la cuisine pour ensuite se diriger vers celle-ci.

Une fois dans la cuisine il regarda autour de lui. Évidemment la cuisine était dans un état déplorable….. Mais bon, il se mit au travail! Menu pour ce soir soupe miso au porc, avec salade sauté et saumon teriraky! Mangé aide à retrouver le moral, alors le directeur avait décidé de préparer un souper copieux.

Enju jeta un coup d'oeil aux vêtements apportés par son collègue, un maigre sourire apparut l'espace d'une micro seconde sur son visage et puis il écouta Kyouya lui indiquer l'endroit ou se trouvait la salle de bain. Il acquiesça d'un signe de tête et regarda Kyouya partir vers la cuisine.

Enju se leva et prit les vêtements secs puis se dirigea vers la salle de bain. Il allait se prendre une douche, ça lui ferait du bien, Kyouya lui avait donner la permission d'utiliser celle-ci, alors...Il entra dans la pièce, qui était dans le même état que le reste de la maison, mais ne s'en soucia pas trop et referma la porte derrière lui. Il fit couler l'eau un moment puis se déshabilla et entra sous la douche, déposant ses vêtements mouiller dans un coin.

Il ferma les yeux, profitant de l'eau chaude qui ruisselait sur sa peau et écouta son coeur battre...battre...oui, il battait, il était encore en vie lui...il pouvait encore avancer. Il resta un moment ainsi, les bras croiser, en silence, ne bougeant presque pas. Après un moment, il cru bon de ne pas prendre trop de temps, il ne voulait pas faire attendre Kyouya, c'eu été impoli de sa part. Il se savonna rapidement, se rinça et en profita pour se laver les cheveux. Puis il sortit de la douche après avoir fermer l'eau et prit une serviette qu'il attacha autours de sa taille pour ensuite se sécher les cheveux qu'il remonta sur sa tête, bien qu'encore humide. Puis il s'habilla des vêtements que Kyouya lui avait prêter, un peu trop grand pour lui mais ça ferait l'affaire. Il ressortit et rejoignit Kyouya qui s'afférait à la cuisine.

-Je peux aider?-

Demanda le jeune enseignant, apparement mieux qu'un peu plus tôt. Il semblait moins tendu, mais l'émotion et le choc était toujours là.

Kyouya cuisinait tout joyeux. Cette activité l’aidait à faire le vide dans son esprit. Après la journée qu’il avait eut il en avait bien besoin. Pendant que son chère collègue ce prélassait dans sa baignoire Kyouya eut le temps de préparer la soupe, il ne restait plus qu’à le laisser bouillir et préparer là salade, tout ce qui lui restait était de préparer le saumon teriyaki. Le directeur commença à préparer la sauce. Tout en faisant cela il essayait de penser à l’état d’esprit de son collègue. À quoi pouvait-il penser présentement? Était-il confus? Choqué? Vraiment Kyouya n’avait aucune idée comment il pouvait le réconforté, ce genre de situation était une premier mondial dans la vie du pauvre directeur. Habituellement celui-ci à l’habitude de ce préparer un succulent repas et ensuite manger de la glace comme le ferait une jeune adolescente quand il ne se sentait pas bien, peut-être que comme pour lui cela réconfortera rien qu’un peut Enju. En y repensant le directeur ce dit que c’était idiot, cet homme vient de découvrir que sa mère est morte dans un accident, comment si peut pourrait le réconforter…. Rien que le temps pouvait le faire. Mais bon, le directeur ne perd rien à essayer.

Kyouya retourna à ses tâches cuisinière et commença à faire sauter du saumon. Une délicieuse odeur emplissait la cuisine. À ce moment une voix ce fit entendre derrière Kyouya qui était bien concentré sur son saumon. Celui-ci fit le saut et ce brula un peut.
« Aïe! » s’écria t-il en secouant sa main.
Il releva la tête pour voir que c’était Enju qui en avait finit avec la salle de bain. Kyouya lui fit un large sourire.
« Tout va bien, et j’ai bientôt finis. Vous pouvez vous installer à la table là bas, je vais vous servir dans peu de temps. » Kyouya pointa la table non loin de là.

Kyouya arrive quinze minutes plus tard et apporta un bol de soupe pour chacun, ensuite un bol de salade sauté, et ensuite le saumon. Le directeur s’assit face à son collègue et dit avec un sourire.
« Itadakimasu! »

Enju entendit Kyouya lui dire d'aller s'installer à table et que le repas était presque prêt. Il acquiesça d'un signe de tête et alla s'installer à table, il attendit et quinze minutes plus tard, Kyouya arrivait avec le repas. Une délicieuse odeur de soupe chaude emplis l'air de la demeure, accompagner de salade et de saumon. Il fallait dire que le repas avait de quoi satisfaire n'importe quel appétit.

Enju répondit un peu tristement au sourire de Kyouya et le remercia pour le repas. Il se mis à manger avec un appétit un peu amaigri par l'émotion qui lui rongeait toujours le coeur, mais le repas était bon, il mangea de tout et en redemanda même, vantant la qualité du repas. Enju ne cuisinait pas beaucoup mais il faisait de très bonnes pâtisseries.

Une fois le repas terminé, Enju aida Kyouya à faire la vaisselle puis rangea un peu. Il essayait surtout de s'occuper la tête, sans trop penser à ce qui c'était passer plus tôt dans la journée. Puis Enju jeta un regard au reste de la demeure, non, décidément, un peu de ménage s'imposait. Enju se disait que cela l'occuperait probablement, mais il restait à savoir si cela dérangerait Kyouya. Il lui demanda donc.

-Je...hmm...excuser moi Kyouya...-

Fit-il doucement.

-Je..hmm, me demandais...si...enfin...je ne veux rien insinuer mais...hmmm-

Il ne savait pas trop comment le dire. En fait, comment peut-on demander à quelqu'un qui est censer être votre patron de faire le ménage chez lui, simplement pour se changer les idées? Enje ne savait vraiment pas.

Le directeur appréciait bien la compagnie de son collègue. Cela faisait déjà quelques années qu’il avait quitté la demeure familiale pour venir habiter ici, et il invitait rarement des gens chez lui, due à l’état de sa maison. Enfaite, les seuls personnes à avoir mit les pieds dans sa maison, sont les membres de sa famille et son chère ami Emil Ackermann. Malgré les circonstances malheureuse qui à amené cette visite inattendu Kyouya était un peu content. Il est plus agréable de manger en compagnie d’une personne que de manger seul, surtout que la maison était très grande pour une seul personne, il n’est pas rare que le directeur se sente un peu seul.

Il apprécia les compliments de son collègue sur la nourriture. Il n’était pas un cordon bleu, mais il se débrouillait. Il faut dire que si on comparait ses plats avec ceux d’Ackermann, c’est l’allemand qui remporte le prix du meilleur repas. Et il fut surprit que le professeur offre son aide pour faire la vaisselle. C’était lui l’invité, il n’avait pas à faire cela, mais le directeur accepta son aide avec un sourire. C’était bien plus amusant faire les corvées à deux avec une personne qu’il appréciait bien que seul.

Alors que Kyouya essuyait la dernière assiette Enju lui parla, mais brisa se tue avant de finir sa phrase. Le directeur se demanda s’il y avait quelque chose qui le tracassait. Le professeur continua, mais se tue de nouveau.
Tout en allant ranger l’assiette le directeur lui dit calmement :
« S’il y a quelque chose qui vous tracasse n’hésité pas à me le dire. Je ne vais pas vous faire du mal voyons. »

Enju hocha la tête de droite à gauche, un peu distrait.

-Je, je sais bien...!!-

Fit Enju avec un petit rire triste. Il se sentait un peu stupide mais bon, il voulait vraiment se changer les idées et en même temps, il rendrait probablement service à Kyouya.

-Je me demandais...hmm, croyez vous que...je pourrais...hm...faire votre ménage??-

Voilà, il l'avait dit. Maintenant, attendre la réponse du patron, cela pouvait s'en suivre de plusieurs façon, son patronpourrait simplement lui rire au nez et lui demander si il n'avait pas de la fièvre, après cette pluie, c'était possible ou il pourrait aussi se fâcher et avoir l'air offusquer.

Il fallait dire que ce n'était pas tout les jours qu'un employer proposait à son patron de faire le ménage chez lui. Il s'empressa d'ajouter.

-Ça me changerait les idées..-

Il essayait d'avoir l'air le plus convaincu possible. Il était vrai que lorsqu'il se concentrait sur une tâche, il ne pensait plus à rien d'autre, alors, il pourrait peut-être évacuer un peu de stress comme ça.