Premier Cours de Français : Apollinaire

Aiden rentra dans la salle de classe qui lui avait été assigné. Elle était plutôt grande et spacieuse, même si il se doutait qu'il y avait eu des dégradations au fils des années. En tout cas la classe était propre, ce qu' Aiden apprécia. Il n'avait pas particulièrement d'affection pour la saleté.
Aiden posa son sac de cuir noir sur le bureau, il en sortit des livres de littératures, une petite trousse dans laquelle il avait mis des stylos, et dans laquelle il y avait des craie. Il avait décidé d'étudier un Poème d'Apolinaire pour son premier cours dans cet établissement.

(La poésie adoucis les meurs )

Il souria, de son sourire pervers.

"Mon cher petit Lou je t'aime
ma chère petite étoile palpitante je t'aime
Corps délicieusement élastique je t'aime
..."

Il relis la suite du poème, dérivant délicieusement vers une description sensuelle de la fameuse Lou.
La sonnerie retenti, tirant Aiden de sa rêverie perverse.
Un peu plus et il se serrait retrouvé dans une posture pas franchement agréable pour débuter l'année. Aiden avait du mal à contenir ses ardeurs masculines.

Il se retourna écrire le nom d'Apollinaire au tableau, avant de s'adresser à l'assemblée :

" Bonjour à tous, Je suis Mr Blanchedalmon, professeur de littérature. Pour ce premier cour, nous étudierons Apollinaire "

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Zach et Grey arrivèrent dans la classe environ une vingtaine de minutes après la sonnerie. Le professeur, qui était nouveau, avait écrit son nom au tableau. Mais étant eux-même nouveaux, les deux élèves ne pouvaient le deviner.
Zach grommela un "'Scusez-moi" peu convaincant, avant d'aller s'assoir à sa place et de sortir ses affaires afin de les éparpiller sur son bureau.
Tendant une oreille, il fut légèrement surpris en entendant leur prof parler sa langue natale.

(Tiens, c'est un cours de français ? J'en savais rien, j'ai juste suivi Grey puisqu'on est dans la même classe.)

Un minimum intéressé, Zach pensa d'abord suivre le cours. Ça faisait du bien d'entendre parler un peu français, la belle langue du monde, qu'il adore tant. Mais quand il entendit le mot "Apollinaire", il se désintéressa totalement du cours. Il n'était pas particulièrement bien situé par rapport au prof, ce qui voulait dire que celui-ci avait une vue sur lui. Mais s'en foutant complètement, Zach étendit quand même les bras sur la table pour se faire un coussin, et y posa sa tête avant de fermer les yeux. Il voulait terminer sa nuit, mais impossible de dormir avec un prof qui débitait des salades pareilles. Certes, Zach aimait les mots, mais paradoxalement la poésie n'avait jamais été son truc.




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Aiden n'apprécia pas particulièrement l'arrivée des retardataires, qui perturbaient son cour, maintenant qu'il avait juste réussi à capter l'attention des élèves. Certes, le poème n'était pas des plus faciles, étant particulièrement explicites sur les zones féminines, enfin bon.
Plus que tout, Aiden refusait de se faire dominer par un gringalet avec une mêche verte.
Bref, il ne laisserait cet élèves tranquille qu'une fois que celui ci aurait clairement compris ce que le mot respect voulais dire pour lui.

"Bonjour messieurs, je vois que la ponctualité n'est pas de mise chez vous. J'aimerais que vous vous leviez, et non que vous vous allongiez sur votre bureau comme un malapris qui a passé une nuit sur les ponts, n'est ce pas, monsieur, monsieur .... "

"Bref, lisez nous donc ce que monsieur Apollinaire à de fascinant à nous dire sur son Lou"

Aiden reporta son regard pervers sur le garçon à la mèche verte, puis vers son compagnon, qui semblait avoir une attitude tout aussi blasé.

A leur arrivée en cours, Grey terrorisé était parti se réfugier, et Persona n'eut d'autre moyen que de prendre la relève ce qui ne lui plaisait pas particulièrement. Il s'assit à une table, et Zach s'installa à côté de lui. Ils étaient au deuxième rang. Le cours qu'ils devaient suivre était du ... français, quoi de plus passionnant que de ne rien comprendre pendant une heure. Cela dit, c'était à la portée de Persona, sachant que sa langue natale était ... le français. Langue qu'il avait par la suite oubliée par manque de pratique aux USA. En réalité, il s'était surtout empressé d'oublier. Ne voulant pas se souvenir de toutes les choses liées à elle, et à son pays.

( Um, Appolinaire ... Plus chiant tu meures ! )

Persona n'écoutait pas. Pensait à autre chose, tout en regardant dans la direction de Zach, idées on ne peut moins catholiques, qui lui traversaient l'esprit à la vue de celui-ci.

Puis le prof s'adressa à Zach, voyant le peu de motivation de celui-ci ainsi que de Persona pour son cours.
Il demanda à Zach de se lever, et de lire un passage du poème.

( Raah décidément, non mais qu'est-ce que je fous ici quoi ? )

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(Fuck, il pouvait pas me lâcher, celui-là ?)

Zach se leva, à contrecœur, avant de se rendre compte qu'il n'avait pas le texte.

"Euh, j'ai pas le texte."

Dit-il d'une voix plutôt indifférente.

(D'abord, j'aime pas Apollinaire. Et je ne vois pas l'intérêt de l'étudier.)

Zach trouva l'expression "malapris qui a passé une nuit sous les ponts" assez hasardeuse, quoique appropriée.

(Première nuit avec un compagnon de chambre pervers, je voudrais t'y voir moi. Tu m'étonnes, je dois ressembler à une loque.)

Il enfonça les mains dans ses poches, et regarda le prof d'un air blasé. Puis il jeta un coup d'oeil à Persona.

(Et d'abord pourquoi Apollinaire ? Je m'en fous, je viens d'apprendre que je suis gay, m*rde. Qu'est-ce que j'en ai à fo*tre des déboires d'un auteur débauché ? En plus il a une tête louche, ce prof. Fuck ! )

"Raah, ça me gave."

Siffla-t-il, sans se rendre compte qu'il avait parlé à voix haute - en tout habitué qu'il était à parler tout seul.




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"Euh, j'ai pas le texte."


Aiden regarda attentivement le jeune homme. Il semblait intelligent, même si il ne le montrait pas vraiment. il pris un air blasé, qui fit un drôle d'effet à Aiden, Au fond de son ventre, il ne pouvait pas s'empêcher de détaillé le corps mince et frêle de l'élève, sans avoir une envie soudaine en fugace de le maîtriser, de le prendre, de le dominer.


"Raah, ça me gave."


" Bien, vous viendrez discuter avec moi à la fin de l'heure, comme cela vous pourrez personnellement me faire part de vos impressions constructive sur Apollinaire. En attendant, voici la photocopie du texte."

Aiden fronça des sourcils, contrarié. Cette phrase l'avait tirée de sa rêverie morbide. Il s'avança afin de tendre deux photocopies aux nouveaux venus, quand il remarqua le regard qu'avait l'autre élève sur celui à la mèche verte.

( Tient tient tient... On dirait que notre jeune délinquant à déjà une touche auprès de son voisin ... )

Cela réveilla encore plus l'instinct de pervers d'Aiden envers le premier.
La jalousie, la violence, la douleur et la domination le ravivait au plus haut point.

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" Bien, vous viendrez discuter avec moi à la fin de l'heure, comme cela vous pourrez personnellement me faire part de vos impressions constructive sur Apollinaire. En attendant, voici la photocopie du texte."

(Juste pour ça ?! Non mais il est pas bien, ce prof.)

Zach se rassit et s'affala de nouveau sur sa table, tout en regardant le prof d'un œil noir.

(J'ai pas que ça à fo*tre de t'entendre raconter tes conneries. Après 5 minutes, je me barre.)

La suite du cours passa trèèès lentement. Zach fit un très beau dessin au dos de la photocopie d'Apollinaire, jetant un coup d'œil à l'heure sur son portable toutes les minutes. Quand la cloche sonna, tous les élèves sortirent de la salle - même Persona, mais celui-ci l'attendrait juste derrière la porte. Zach fixa Aiden qui rangeait ses cours, et prit le parti de ranger lui-aussi ses affaires dans son sac. Il eut du mal à les caser, comme d'habitude, étant donné qu'il y avait fourré tout un tas de choses et bien plus extra-scolaire que scolaire. Son cutter, par exemple, limite plus gros que sa main ; avec lequel il aimait à s'amuser (pas pour se taillader, évidemment). Enfin bref. Il se décida finalement à se lever et s'approcha du bureau d'Aiden.

"Vous vouliez me voir ?"




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"Vous vouliez me voir ?"

Aiden se retourna.

" Ah oui, prenez vous donc une chaise, on sera plus a l'aise pour ..."

Aiden ne finit pas sa phrase. Il alla fermer la porte, et doucement, la verrouilla en tournant doucement la clé dans la serrure. Cela fit monter l'excitation au fond du ventre d'Aiden. Il revient vers on bureau et s'assit sur la chaise. Il croisa les jambes, essayant de retenir toute ses sensations qui se concentraient au niveau de son pénis.

" Je tenais à vous faire remarquer que je n'apprécie pas votre comportement dans mon cour. Je n'aime pas les comportements supérieur des petit minets dans votre genre qui se croient surpuissant. Et je peux vous dire que je ne vais pas tolérer ça plus longtemps"

En disant cela, Aiden avait commencer à enrouler sa jambe autour de celle de son élève, et à la lui caresser. Soudain, sans prévenir il monta sur le bureau, à quatre pattes et attrapa un morceau de la chemise de son élève. Il ouvrit la bouche et s'entreprit de lécher la joue soyeuse de son élève

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"Que...?"

Zach se leva brusquement de sa chaise, fit un bond en arrière.

"Who the hell is this guy ?!"

S'exclama-t-il, sans se rendre compte qu'il avait une fois de plus parlé à voix haute. Il décrocha un coup de pied dans la lèvre d'Aiden, toujours à quatre pattes sur son bureau. Mais le coup ne sembla rien lui faire ; pire : il se mit à sourire tout en léchant le sang qui coulait sur son menton.

(Il aime ça, en plus ?! Non mais c'est qui, ce type ?)

Zach ramassa son sac et se dirigea vers la porte. Quand il tira sur la poignée, il se souvint qu'Aiden l'avait fermée à clef. Il se retourna, en quête d'un quelconque objet utile à défoncer la porte. Mais tout ce qu'il vit, ce fut le prof qui s'approchait vers lui, avec sur son visage une expression qui ne lui plaisait pas - il faisait même plutôt peur.

Ne voyant d'autre alternative, Zach se mit à donner des coups de poings dans la porte, qui évidemment ne broncha pas.

"Persona ! Persona, t'es là ?"

(Oui parce que je suis légèrement dans la merde, là...)




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Aiden reçut le coup comme un électrochoc. Cela lui fit le même effet qu'uné pénétration. Il devint fou. Il devait voir cet élève, là maintenant, tout de suite.

Le désir était si violent qu'il entra en érection.

(M**de, il va alerter tout le bahut ! )

Son élève était entrain de donner des coup de pied dans la porte. Aiden lécha le sang coulant le long de son menton, et se précipita vers la porte. Il tira Zach en arrière, déployant une force surhumaine.
le jeune garçon tiomba par terre.

Aiden s'approcha, déboutonnant sa braguette d'une seule main et découvran son sexe dur. Il se jeta sur son élève, essayant de l'attraper, de lui arracher son tee- shirt pour pouvoir se désalterer de ses fluides, de son odeur et de sa peau.

A la sonnerie Persona sorti de le salle pour attendre Zach dehors. IL observait le couloirs, ainsi que le ciel à travers les fenêtres. Il divaguait quand tout à coup, il entendit Zach hurler en tapant à la porte de la classe, celle-ci qui était close.

"Persona t'es là ?"

Persona s'approcha, et se mit à crier :

"Que se passe t-il ? "
mais Zach ne répondit pas.
Il l'entendait juste crier sans savoir pourquoi. Alors Persona prit un extincteur qui trainait et se mit à défoncer la porte avec.
(Zach, merde !)

Lorsque la porte s'ouvrit enfin, Persona vit son prof de français, qui retenait Zach par le torse. Celui-ci, se débattait. Un cutter était par terre, sans doute tombé du sac de Zach dans sa chute.

Persona s'en empara, et menaça le prof avec.

" Lâchez le !"

" Lâchez le !"

Aiden se retourna et dévisagea le nouvel arrivant qui le détaillai, le menaçant avec un cutter. Sans Relâcher Zach, il remonta d'une main habile et expérimenté son pantalon, de manière à ce quelqu'un de l'extérieur ne puisse pas voir son entrejambe et ainsi se poser des questions.

Il était contrarié, et Aiden détestait être contrarié, surtout dans un moment ou il était près à assouvir ses désirs primaires de domination.

Aiden était un pédophile bie un peu violeur de chat sur les bords, et il détestait être dérangé.
comme si lui ne l'était pas, dérangé.

Il se releva, sans pour autant lâcher Zach, qui avait les pied décollé du sol à présent.
Le gamin était maigre, et Aiden était beaucoup plus fort qu'il n'y paraissait.

" Et bien alors, qu'est ce que t'as, morveux ? T'en veux un peu toi aussi ? Va y, agresse moi !! Aller, approche ! " Dit Aiden en dévisageant son adversaire.

( Um ... situation délicate ... )
( Ne fais rien qui pourrait nuire à Zach. Né ! )
( Tu me prends pour qui ?)


" Je te propose quelque chose : Relâche le sans faire d'histoires et je ne préviendrais personne. En revanche, si tu continues, je vais faire en sorte que tout le monde soit au courant, la parole de deux vaut mieux qu'une ... sauf si Zach préfère parler tout de même, ce qui fait que dans tout les cas, on te renvoie."

Persona se recula, sans leur tourner le dos toutefois. Il monta sur un chaise, sortit son briquet, et le mit à la hauteur d'un détecteur de fumée. Si ça sonnait, on serait capable d'identifier la salle et dans ce cas, une justification s'impose.

Persona regardait le prof d'un oeil perçant, mauvais, dégoûté et méprisant.

" A toi de voir. Cela dit, je ne vais pas te laisser réfléchir longtemps, c'est pas non plus dans mon intérêt. Il me reste toujours le cutter. Toi, tu as Zach. Si tu lui fait quoique ce soit, je fais déclencher l'alarme, compris ? "

( Arg.. cette histoire commence à me saouler, j'aurais pas dû commencer par ça.. Quelle malchance d'être tombé sur le seule môme qui a un pote ici...)

Car si il y avait bien une chose qu'Aiden détestait, c'était être interrompu au moment crucial.
Ça le rendait encore plus fou et encore plus violent.

Le gamin était perché sur sa chaise.

Aiden réfléchis, et vite. Il refusait de se soumettre au gamin, et puis quoi encore, c'était tout de même lui , l'adulte. Soudain, il eu une idée. Rassemblant ses forces, il balança Zach dans un mouvement rapide et violent vers son partenaire. Il s'approcha de son bureau, saisit la paire de ciseau qui ne le quittait jamais et d'un geste brusque, l'enfonça profond dans sa cuisse.

"Maintenant espèce de morveux, si je dis que tu m'a agressé, et que tu as voulu mettre le feux à la salle de classe pour te venger, qui ira t'ont croire, hein ?

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"Je suis celui qui plaide, et j'ai un témoin oculaire."

Clama Zach, qui n'avait suivi à moitié mais qui ne perdait jamais le nord.

"De plus, vous venez de dire "pour se venger". Pour se venger de quoi ? Vous reconnaissez votre faute alors."

Il se massa l'épaule. Persona avait lâché cutter et briquet pour le rattraper, lequel cutter était tombé sur Zach et l'avait légèrement écorché. (Au moins, ça fera une preuve supplémentaire...)

"Au pire, on peut toujours argumenter légitime défense. C'est moi qui me suis fait agressé, dans toute cette histoire."

(Encore, devrais-je dire. P*tain, mais je tiens pas à ce que l'entière population de ce bahut me passe dessus, m*rde !)

Zach était toujours affalé sur Persona. Comment ce prof pouvait-il avoir autant de force ? Zach se savait assez maigre, mais pas à ce point. Et là maintenant, il avait très envie de profiter du couteau planté dans la cuisse d'Aiden pour lui "faire savoir de manière plutôt pas très diplomatique ce qu'il pensait de sa (vaine) tentative de viol sur sa personne". Enfin, le tabasser, quoi... mais bon, c'était lâche. Et plutôt pas son genre. Et ça n'aurait arrangé en rien leur situation. Mais quand même.




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Décidément, ce jeune énervait Aiden au plus au point, le dépassant largement dans l'intelligence et la stratégie.
Aiden, bête de perversion, n'avait pas vraiment prévus de ce faire dérangé dans son petit plaisir matinal, et cela le rendait encore plus dérangé.

Il soupira un instant, retira la paire de ciseau de sa cuisse, et la blessure se mis à saigner. Il serra la blessures, plus profonde qu'il ne l'avait envisagé au départ, mais le sang tachât son pantalon; un passage à l'infirmerie allais s'imposer.

" Je sais pas, mais il ne faudra pas longtemps pour que l'on blanchisse un professeur, face à deux voyous "

(D'autant que j'ai le directeur dans la poche, songea t'il )

" La vengeance est quelque chose d' extrêmement ..... relative, voyez vous ? Une réflexion que je vous aurais faîte, par exemple, et qui ne vous aurait pas plus. Toute la classe a bien vu avec quelle mauvaise volonté vous vous êtes présentez dans mon cour, et tout le monde a compris que j'avais l'intention de vous punir pour cela ..."

Aiden adorait jouer sur les mots.

" Vous et votre copains, m'aurait donc passé à tabac pour une punition... je trouve que ça ne se tien pas si mal que ça... "

A présent, sa blessures lui faisait un mal de chien, et il lécha le sang qui avait taché sa main avant de la remettre sur sa cuisse.

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"Tsh."

(Mouais. notre parole contre la sienne. Ok.)

"Au pire il n'y a pas de preuves, ni contre vous mais no contre nous non plus. Ah, on a défoncé la porte. S'il y a enquête, on saura la vérité. Et sinon, nous ne seront pas punis. En fait dans ce genre de cas, la seule technique qui marche, c'est l'intimidation. Dommage, pas le genre à me laisser faire..."

(... Et je doute que Persona le soit, le genre à se laisser faire. En fait, il est même pire que moi.)

En revanche, plus Zach observait le prof, et plus il avait l'impression qu'il était salement dérangé. Déjà, pour violer un élève dans la classe... mais pas à ce point. Cette histoire de punition, ça rimait à quoi ?

(Il vaut mieux que je n'aille pas en cours de français. Ni que je le croise dans les couloirs. Pas seul.)

Zach espérait que le prof lâcherait l'affaire. C'est-à-dire qu'après ça, il n'essayerait plus jamais de l'approcher. Cependant, il avait comme l'impression qu'espérer ce genre de chose était plus que vain. Il ne tenait pas à ce qu'Aiden ait l'intention de prendre sa revanche, ni à se faire violer par lui pour de bon. Si on résumait les derniers évènements, il s'était fait lyncher par un type prétentieux et insupportable qui avait menacé de lui massacrer ses précieux neurones (menace typique d'un être dénué de logique, cela allait de soi - mais Zach ne tenait pas à se faire fracasser la tête non plus) ; il s'était fait agresser et violé par son compagnon de chambre à deux personnalités, le type louche au possible (qui avait quand même fini par devenir son copain) ; il s'était fait coincer dans une salle de classe par un prof pervers qui avait lui aussi (vainement, heureusement) tenté de le violer. Super lycée, super population, supers rencontres.

(Qu'est-ce qu'ils ont tous, à s'en prendre à moi à la fin ? J'ai rien demandé, bord*l !)

Bon, bien sûr, Zach était de mauvaise foi. Mais quand même.




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"Au pire il n'y a pas de preuves, ni contre vous mais no contre nous non plus. Ah, on a défoncé la porte. S'il y a enquête, on saura la vérité. Et sinon, nous ne seront pas punis. En fait dans ce genre de cas, la seule technique qui marche, c'est l'intimidation. Dommage, pas le genre à me laisser faire..."


pfuuuu, soupira Aiden

( Le gamin n´a pas tort, je n´ai pas eu de chance cette fosi ci... Quelle poisse aussi, que je soit tombé sur le seul pas con..)

Aiden avait compris donc que la situation était vaine et qu íl ne pourrait définitivement pas violer le jeune gosse. Il réfléchit rapidement. Il ne voulait pas que dès le premier jour, il y ai des soucis avec le directeur, même si il était sur de l´avoir dans la poche. Cela serait un peu bête de sortir sont argument de choix maintenant....

" Bon, et bien, disons que nous somme quitte. Je vous laisse partir sans rien dire du fracassage de la porte et de la douloureuse blessure que vous m´avez infligée, et vous de votre côté, vous oubliez ce petit incident... n´est ce pas ? Cela me semble parfaitement correct non ? "

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Zach sentit que le professeur faiblissait. C'était normal, Zach avait raison après tout. Il eut un ricanement.

(Oh, amusant... Je vais en remettre une couche.)

"Pourquoi ? Dans tous les cas, c'est vous qui êtes en tort. Nous pouvons exiger de vous ce que nous voulons, parce que vous êtes l'agresseur. Et puis, personnellement, je me fiche de me faire virer ou non, ça ne serait pas la première fois. Tandis que vous, votre carrière en prendra salement un coup... non ? Tel que je vous vois, vous êtes le genre à ne pas avoir l'abandon facile. Pourtant, vous tentez habilement de retourner la situation en votre faveur car vous le savez parfaitement : vous êtes dans la merde. Alors, on va négocier, hein. Vu la qualité de vos vêtements, et vos manières... vous venez d'une famille riche, je me trompe ? Vous êtes un stéréotype bien français. Dommage que nous ayons ça en commun !"

Zach était vraiment en train de s'amuser à présent. Jouer avec le feu, comme on disait... Mais bon, il avait beau faire partie de la classe des "nouveaux riches" lui aussi, il aimait adorait l'argent. Surtout celui qu'il "gagnait" lui-même...

"Tout de même, vous faire avoir par un élève... je n'ai que dix ans de moins que vous, professeur. Vous êtes jeunes, vous apprendrez. N'empêche... on va commencer par 5 000 yens par semaine, ça devrait le faire, non ?"

(Haha, personne de censé n'accepterait un truc pareil ! Mais bon, c'est marrant.)

"Au pire si vous refusez, vous serez viré et nous, on y gagnera aussi. Dans tous les cas, vous êtes perdant. Et puis si ça ne vous suffit pas d'être viré de ce bahut, on pourra toujours s'arranger pour que ce qui vient de se passer figure sur votre CV."

(Hum, je vais un peu loin, là. Quoique, non, pour un type comme lui.)

Zach se demanda également si Aiden était le genre à se laisser écraser de la sorte. Il en doutait fortement ; peut-être allait-il chercher à se venger. Il se dit que quoi qu'Aiden décide, ça promettait d'être intéressant.




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(5 000 yens ?! mais il est dingue ce gosse ?! )

Aiden ne pouvait PAS demander cette somme a son père.

L'échange commençait à sérieusement l'énerver. Pas question de payer, car cela revenait a affirmer que le gosse avait raison. En même temps, c'était Aiden qui avait commencé et sauté sur le gosse, incapable de retenir ses pulsions les plus primaires.

Il reporta son regard sur le deuxième gosse, qui ne disait rien depuis tout l'heure.

(Pfuuu, il est d'une inutilité, soupira t'il.)

Aiden devait réfléchir et vite, mais il avouait que le gosse l'avait bluffé.
Le gosse n'en avit rien à battre de se faire virer ? Il fallait l'obliger à rester ici. Ainsi et de un Aiden l'aurait sous la main, et de deux, cela le frustrerait d'autant plus.
Il fallait aussi s'attaquer à la relation qu'il avait avec l'autre. Les frustrer, les empêcher de se voir et de se parler.

5 000 yens ? Tu rigole je suppose ! je suis sûr que tu viens toi aussi de quelques familles aisée qui t'on envoyé ici, exaspérée de ton comportement. Ton français est parfait, tu n'a pas d'accent. D'argent, tu n'a pas besoin. De bon point et de bonnes notes, oui. Tu ne te doute pas a quel point une bonne impression peut faire changer les choses sur ton bulletin. Un peu plus de liberté... L'assurance de ne pas avoir de soucis avec la direction... Un bel avantage, N'est ce pas ?

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Zach le fixa, laissa échapper un ricannement.

(Il croit m'avoir comme ça ? Il ne me connaît pas, lui !)

"Je crois que vous vous trompez dans les mesures, il doit y avoir un zéro de trop ! Ça ne fait jamais qu'une quarantaine d'euros, vous savez ! Bon allez, je vous fais un cadeau : 2500 yens, ça vous va pour la première fois ?"

L'attrait de l'argent... Non, comme Aiden l'avait si bien dit, Zach n'avait pas besoin d'argent. Il voulait simplement obtenir quelque chose de précieux de la part de celui qui avait voulu le soumettre et qu'il soumettait à son tour. Zach haïssait la simple idée que quelqu'un puisse un jour avoir une quelconque influence sur lui ; laisser quelqu'un d'autre lui faire du mal et décider de ses états d'âme. Sauf Grey et Persona ! Mais c'était différent, très différent.

"Je prends la liberté que je veux, que ça vous plaise ou non. Je fais ce que je veux, je suis assez grand pour décider par moi-même ce que je dois faire ou pas. Et laissez-moi vous dire que les bonnes notes, je m'en fous pas mal ! D'ailleurs, mes notes sont très correctes. Ma mère ne regarde jamais mon bulletin ! Tout ça pour vous faire comprendre que vous avez tout à perdre et moi, rien du tout."




-

Oui bon... Aiden soupira. Il se retourna, vaincu. Il tripota dans sa poche, décidé. Il savait que le gosse et son pote avait raison. Il savait que la première manche entre lui et son élève était perdu, mais la suite du combat ne l'était pas forcément.

Aiden en savait déjà beaucoup sur le gosse, et suffisamment pour le faire souffrir. Et il savait exactement comment s'y prendre.

Il se retourna lentement, en tenant les billets dans sa main. Il essaya de donner a son visage un air déconfit et soumis :

" Bon, je crois que je n'ai pas le choix. Voici les 5 000 yens. "

Il espérait que cela suffirait.

"Bon, maintenant que l'affaire est réglée, sortez. J'ai un autre cours dans une demie heure. Et il faut que je signal ce problème de.. de porte. "

Il rassembla ses affaires, et se dirigea vers la sortie en essayant de cacher son sourire machiavélique.

Il savait parfaitement ce qui affaiblirait ses deux élèves. Et ils n'allait pas se gêner de le faire.