J'aurais pas du... [ Sinjirô E.]

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Non...il n'aurais vraiment pas du. Parce que désormais, il se retrouvait cloué au sol, pris de spasmes incontrôlables, d'une envie de gerber phénoménale et de coups de chaleur éreintant. Il s'était pourtant promis d'arrêter avec ses conneries. Tout avait commencé la veille. Cela faisait un moment qu'il ne touchait plus aux drogues dures, se contentant de l'habituel shit sans en abuser. Il savait trop ce que le mot "dépendance" voulait dire. Il avait sombré dans la drogue très jeune...et en avait même dealer des quantité pharamineuse. Il n'était pas forcément fière de cela. Mais il ne pouvait pas reculer. Le fait était que la veille, donc, il s'était retrouvé avec Jack, son actuel tuteur et ancien chef du gang qui l'avait fait plongé...ou remonté, selon le point de vue, en compagnie d'ancien membres du dit gang. Et évidemment, Misaki avait une réputation à tenir et n'était pas resté à l'écart. Il savait pourtant ce qu'il risquait. Et il lui avait suffit d'une fois pour replonger temporairement semble t-il. Aussi, en se levant le matin même il avait immédiatement reconnu cette sensation de manque qui l'avait si soudain rongé. Il n'en avait rien dit à Jack et avait été en cours l'air de rien. Mais le fait était que le manque grandissait en lui à mesure que les heures passaient et en fin de journée, aux alentour de 17h, il s'était retrouvé là, dans un coin du couloir à prier pour que personne ne passe. Il hésitait vraiment à se rendre à l'infirmerie...il était clair que l'infirmier se rendrait compte de ce qui n'allait pas, et lui expliquer serait sans doute peine perdue. De toute façon, il n'avait pas pour habitude d'expliquer ses actes, aillant pris le plis de faire ce qu'il voulait quand il le voulait.

Il décida finalement de se lever. Il du s'y reprendre à plusieurs reprises, appuyant son épaule contre le mur, il inspira une grande bouffée d'oxygène avant d'avancer vers l'infirmerie, chancelant. Lui qui était toujours très digne, il avait vraiment perdu de sa stature...et cela le rendait malade. Il arriva tant bien que mal devant les portes de l'infirmarie, et frappa à la porte avant de se laisser à nouveau glisser contre le mur, adossé à ce dernier, à côté de l'encadrement de la porte. Quelques gouttes de sueur perlaient sur son visage, traversant les bandes blanche étranges qui était incrusté dans sa peau. Le sel réveillait la douleur et picotait douloureusement le bord de ces mutilations esthétiques, encore un souvenir marquant...si j'ose dire.

Cela faisait deux heures que Sinjirô mettait en place ses documents et rangeait les médicaments dans les armoires. Il était dix-sept heures et dix minutes et il se trouvait encore dans le petit réduit de l'infirmerie où sont les armoires à pharmacie quand il entendit la porte s'ouvrir. Il avait encore pas mal de flacons dans les bras, le fait qu'il n'accoure pas pour voir qui était entré. Il se contenta alors de saluer de loin d'un bonsoir si court qu'on aurait pu le voir passer, le mot. Il entendit soudainement comme un sac qui tomba à terre, mais dans un son plus lourd et étouffé. Il posa dans un coin les médicaments pour se rendre vers la personne qui devait être entrée. Sauf qu'en réalité, cette personne, un adolescent, était écroulé par terre. Il était dans un état aussi pitoyable et en sueur. Apparemment il a dû retrouver un peu de force pour se relever de devant la porte pour entrer et cette force l'a à nouveau quitté pour le laisser tomber comme une poupée de chiffon. Sinji n'était pas étonné mais il sentait comme une pitié imprégnée de compassion le saisir, aussi il ramassa le jeune homme pour le poser sur un lit. Pendant qu'il le souleva, il sentit l'immense fièvre lui réchauffer le cou. Il pensait avoir deviné pourquoi il était dans cet état, suite aux nombreuses formations en médecines diverses et variées. Il n'y avait que deux raison pour être dans cet état : Drogue ou Grippe. Or cela ne pouvait pas être une grippe puisqu'il avait réussi à venir tout seul jusqu'ici au lieu d'être bloqué par des courbatures. Il commença à préparer de la morphine, qui certes n'est pas autorisée dans le lycée mais il fallait la prendre pour le bien des élèves. En effet Sinjirô connaissait un peu la réputation de Tanaka-High, et s'y était préparé pour le pire.

Le petit transpirait énormément. Il prit un linge mouillé d'eau froide pour lui poser sur le front et essuyer la sueur. Il le déshabilla de façon à ce qu'il reste en sous-vêtements, puis lui couvrit du drap de lit. Il préféra attendre la reprise de connaissance du jeune homme avant de procéder à la morphine. Il s'en retourna ranger les médicaments dans les armoires dans le réduit. Il était dix-sept heures et trente minutes. Le 'patient' n'était toujours pas réveillé et Sinji faisait des allers et retours entre le lavabo et le lit pour rincer et rafraîchir le linge. Il ne pouvait pour le moment rien faire d'autre car c'est un sujet largement plus délicat qu'un cas de grippe ou d'un blessé sortant d'une bagarre. Il savait qu'il ne pourrait pas garder cela pour lui et devrait en parler au directeur. Il était pourtant sûr que le directeur savait parfaitement cela. Qu'allait-il faire alors?

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Adossé à l'encadrement de la porte donc, sa respiration était désormais plus forte, son sac en bandouillière noir à ses côtés, il se sentait vraiment partir, mais pour rien au monde il n'aurait voulu perdre connaissance devant quelqu'un. Fierté masculine doublé de l'imbécillité d'un adolescent. Mais rien n'y fit, et il ne garda pas conscience bien longtemps. Quoi de plus normal...il avait été dépendant, fortement dépendant...et bien qu'il ai réussit à s'en sortir, son corps ne pouvait pas oublier si facilement. Non...il n'aurait vraiment pas du. Il se réveilla quelques dizaines de minutes plus tard. Les deux bandes blanches sur son visage le faisait attrocément souffrir avec l'eau et la sueur. Il glissa sa main sur son visage et se mit à haïr ses camarades qui les lui avait implanté en guise de bizutage. Il soupira, s'apercevant soudain que ses vêtements se trouvaient sur le pieds de son lit...et qu'il était en boxer. Il n'était pas du genre à se faire des films, il ne s'en fit aucun, malgré tout...il n'était plus un gamin, et il aurait mille fois préféré resté au pied de la porte. raisonnement digne d'un adolescent trop sûr de lui.

Il se doutait bien que l'infirmier savait ce qu'il avait et qu'il alerterait le directeur. Qu'il face...ce n'est pas Jack qui l'engueulerai pour ça. Il aurait juste droit à une morale devant le directeur, pour faire genre...et ils sortiraient tous les deux mort de rire de l'établissement. C'était ça la vie de Misaki, et il s'en satisfaisait. Il leva un regard embué vers l'homme qui se tenait la, esquissant un sourire au combien cynique. Il avait vraiment une tête à claque lorsqu'il s'y mettait.

" Vous n'étiez pas obligé de me désaper "

Lança t-il, glacial. Pas un merci...rien...il n'avait pas été habitué à faire preuve d'humilité...Cela lui jouerait sans doute des tours. Mais pour l'heure, la douleur ne le quittait pas, il s'en voulait vraiment d'avoir cédé.

Apparemment le jeune homme venait de se réveiller. Et apparemment il avait l'air peu aimable. Ce n'est pas ce qui impressionnera Sinji. Un sourire cynique s'était dessiné sur les lèvres de l'adolescent. Sinjirô l'avait bien compris et il prit un tabouret et s'assied aux côtés de l'élève en mauvaise posture puis répondit :

"Je n'avais pas vraiment envie de nettoyer les draps si je devais te mettre dans le lit habillé de tes haillons. Sans animosité aucune, tu n'es pas en état de faire quoi que ce soit, y comprit le cynisme."

L'infirmier avait dit ça à la fois avec autorité et à la fois sagesse. Il connaissait son travail. Il passa la main sur le front du jeune homme pour constater à nouveau sa fièvre brûlante.

"Fièvre...Sueur..."

Il plongea le nez dans un calepin pour écrire les symptômes qu'il trouvait. Il avait totalement l'air d'ignorer le comportement impoli de l'adolescent drogué.

"Tu devras rester allongé ici jusqu'à ce que tu te sentes mieux. Pour cela, je pense que tu ne le seras pas, mais j'aimerai ton accord pour te purger. Je veux dire je pourrai te mettre sous morphine le temps que ton corps retrouve son fonctionnement normal. Cela va bien sûr prendre peut-être deux semaine...un mois....ou deux...cela dépends."

Sinji était sûr qu'il n'aurait pas l'accord. Il respectera le choix du jeune homme bien qu'il ne soit pas tout à fait d'accord. Il prit le sac du jeune pour le mettre dans un coin de la pièce, puis les vêtements qu'il posa délicatement, bien repliés, sur le bureau. Puis il fit mine de se rappeler pour revenir au sujet de conversation premier.

"Oh et puis, vu la fièvre que tu as, ne t'étonnes pas à être déshabillé."

Il clos la discussion. Il est dix-huit heures pile. Il avait une légère faim et proposa quelque chose au jeune garçon, s'il voulait boire ou manger....Il irait en ville chercher les vivres mais...pouvait-il avoir confiance et laisser seul l'adolescent. Il ne voulait pas laisser un élève malade seul. Comment allait-il procéder.....?

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En fait...Misaki ne s'était jamais retrouvé dans une structure médiacle. Jamais. Même lorsqu'il avait été blessé, ou qu'il subissait de violente crise de manque comme celle ci. Mais malgré tout, il appréciait le fait que le jeune infirmier ne fixe pas son visage à essayé de savoir d'où provenait ses étranges bandes blanche. Le bras qu'il avait laissé sous ses draps était aggripé au matelas, mais il s'efforçait de garder un air détendu. Mais de toute façon, il avait quand même l'air dans les vapes, alors cela ne changeait rien.

" Tout le monde n'a pas un salaire d'infirmier "

Lança Misaki sans réflexion aucune, prennant mal la remarque sur les habits qu'il portait visiblement. En plus de ça, ses habits n'avaient rien de haillon...bon, ce n'était pas de la marque, mais c'était bien tout ce qui clochait...si on peu dire que cela était un problème. Lui, son seul revenu, avec Jack, était celui qui provenait des différents trafics qu'ils faisaient...et même si cela rapportait, avec Jack, ça repartait vite.

" ...spasme musculaires, nausée... "

Compléta Misaki sur un air de défis malgré la douleur lancinante qui le gagnait encore plus violemment, le faisait crisper la machoire. Maitenant, c'était clair, il savait. Jack allait sûrement se maré s'il devait venir le chercher à l'infirmerie. Cela arracha un faible sourire à Misaki qui imaginait déjà le fou rire de son tuteur...il était vraiment une petite nature.

" Je sais.... "

Lança le jeune homme machinalement...se trahissant lui même sur le fait que ce n'était pas la première fois. Il se mordit la lèvre inferieur à sang, mais finalement, qu'est ce que cela pouvoit faire? Ici, tout le monde avait quelque chose à se repprocher. Et il était prêt à mettre sa main au feu que l'infirmier n'était pas né dans une poubelle...à chacun son milieu.

" J'aurais pu le faire tout seul "

Lança t-il d'un air calme, mais passablement énervé à la fois. Cette fois il ne mentait pas, il ne fallait pas croire que c'était Jack qui le mettait au lit quand il allait mal. bon, il galérait, et après...au moins il conservait sa fiérté.

" J'ai pas faim "

C'était clair que si il mangeait...le beau tapis de l'infirmerie ne ferai pas long feu...

Sinji se doutait bien que l'adolescent n'avait pas faim. Il avait tout de même essayé de proposer vu que c'est son tout premier élève a venir à l'infirmerie puisqu'il est le nouvel infirmier dans le lycée.

- Tu devrais commencer par te reposer. Je vais passer mon repas de ce soir pour surveiller ta santé.

Avec ce geste qui permet de remonter les lunettes qui glissaient sans cesse, il posa le carnet sur le bureau et se rendit aux armoires à pharmacie pour chercher quels médicaments pourraient à la fois le calmer et à la fois éviter la morphine. En effet, il connaissait son boulot mais il savait également que les cas de drogues ne pouvaient pas être traités tout seul. Il fallait plusieurs assistances pour purger une personne.

- Tu me fais beaucoup hésiter tu sais ? Je crois que je vais seulement te donner ce calmant qui devrait au moins t'aider à passer une nuit tranquille. En espérant que ça fonctionne, je ne connais pas ta santé en général ni ton métabolisme.

Il remarqua aussi que le jeune homme était toujours crispé.

- Allonge-toi bien et décrispe-toi. Si tu n'y met pas de ta propre volonté tu ne guérira jamais. Au fait, je peux savoir ton nom et ton prénom?

Il sortit une fiche d'une pochette. C'était une sorte de fiche médicale ou quelque chose du style. Il lui fallait la remplir pour qu'il puisse se souvenir de quoi souffre la personne qui vient le voir afin de traiter les problèmes le plus rapidement. Système un peu con mais qui lui permet d'éviter de se rappeler tout seul vu le nombre d'élèves en plus des professeurs dans l'établissement. Enfin tout cela était un peu flou.

- Si cela peut te rassurer je ne dirai rien à personne. Mais en échange je veux que tu évites les cours dans la semaine et rester au repos. Je sais que j'ai l'air un peu idiot mais je ne veux faire aucune erreur. Et pour en revenir à ce que tu m'as dit, par rapport à un infirmier d'hôpital mon salaire n'est pas si grand. Ne crois pas que je sois du genre à me payer des marques super chères, ça ne m'intéresse pas. Je vais faire laver tes vêtements trempée de sueurs. S'il te plaît ne bouge pas.

Emportant les veste et t-shirt du jeune homme, Sinji alla voir d'autres personnes du personnel pour trouver de quoi nettoyer les vêtements. Il avait également pensé à bien fermer à clé les armoires à pharmacie et garder ces clés sur lui.

HRP: Je vais rester à parler en blanc finalement le violet c'est laid.

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En fait, Misaki fulminait intérieurement. Il n'avait jamais eu besoin d'assistance, même pour des crises plus graves, Jack avait suffit, même si ce dernier n'était pas vraiment au petit soin. En fait, le jeune homme n'était jamais malade et son métabolisme était effrayant. Un vrai tank. Il passait outre toutes les épidémies et même un simple rhume ne pouvait pas l'atteindre. En plus de ça, il ne supportait pas d'être materné...quoi de plus normal, il ne l'avait jamais été. Encore heureux, cet infirmier n'arborait pas l'un de ses regards compatissant qui lui donnait la nausée. Son état, il se le devait entièrement et il savait que tout était de sa faute, alors se plaindre? Jamais. Il était au dessus de ça. Et de toute façon, même si il n'y avait été pour rien, il n'aurait même pas eu l'idée d'ouvrir la bouche pour proférer ne serait-ce qu'une plainte rikiki.

" Vous êtes trop gentil "

Ironisa t-il en un sourire malgré tout crispé. Oui...Misaki n'était vraiment pas fréquentable aux premiers abords, son simple visage suffisait à le montrer. Peut de monde se promenait avec ce genre de mutilation. D'ailleurs, le premier qui lui posait des question la dessus était toujours très mal reçu. Il ne supportait pas qu'on lui pose des questions..allez savoir pourquoi. Le cerveau du jeune homme était très complexe, même pour le plus féru des scientifiques.

" Faites bien ce que vous voulez "

Lança t-il finalement avec un sourire, tournant son regard vers le mur opposant, de façon à ne plus distinguer du tout le jeune infirmier, toisant bêtement le mur blanc qui jouxtait son lit, visiblement agacé. Il savait malgré tout qu'il était incapable de se lever, et que demain serait pire qu'aujourd'hui...et qu'après demain serait pire que demain...etc. Il connaissait trop tout ça. L'infirmier devait se douter que ce n'était pas la première fois, voila pourquoi il était si calme.

" Misaki Nävis "

Annonça t-il simplement. Cela lui faisait un drôle d'effet, il y à encore quelque mois, il était juste "69", ou Misaki pour les intime...mais il n'avait pas d'identité, parce qu'il n'avait pas de parent. Son nom, c'était celui de Jack.

" Je me fiche de ça "

Rétorqua t-il en plantant son regard azur dans celui de l'infirmier. Oui...il avait tendance à se foutre de tous le mondes. Il fallait vraiment être très fort pour gagner sa sympathie, et surtout...ne rien lui céder, sinon, vous serez faible à ses yeux.

Persuadé que ce jeune homme était réellement mal barré, Sinji commença à faire son borné. Il pensait vivement à faire sortir l'adolescent en lui balançant les quatre vérités en face mais il ne le ferai pas pour deux raisons : la première qu'il n'ait pas envie de se retrouver à manger le parquet, inconscient (car le stress et l'énervement l'assomment) ; et aussi en tant que médecin il ne pouvait se permettre cela.

- Alors j'ai une question. Ne me prends pas pour un imbécile surtout que je ne le suis pas à ce point, mais...As-tu envie de mourir ou pas?

Il ne fallait pas croire que notre cher Sinji était quelqu'un de cucul-la-praline. Un regard glacé posé sur un visage serein pourrait mettre une personne en doute. Mais il ne souhaitait pas jouer à ce petit jeu et resta donc calme.

- Si je te pose cette question c'est que je pense que tu ne le souhaites pas pour plusieurs raisons. Alors...veux-tu te tenir plus calme et faire un effort?

Ce grand sourire qui se dessine soudain. Rassurez-vous rien d'ironique. Rassurez-vous il ne tiendra pas le scalpel en l'air pour jouer au docteur maboul avec ses patients.

- Misaki ta réponse?

Il attendait avec impatience une réponse de sa part. Après tout c'est son rôle de s'occuper des élèves puisqu'il est le seul infirmier du tout établissement.

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Il est vrai que Misaki était du genre tête brûlé, mais, paradoxalement...il était aussi calculateur. Il y avait en lui de quoi faire tourner la tête de n'importe qui...parce qu'il était réellement incompréhensible à ses heures perdues. Il était vraiment difficile de le comprendre parfois...et cela étant du au fait qu'il ne cherchait absolument pas à caler ses ondes sur celles des autres. C'est ce qui s'appelle, ne pas être sur la même longueur d'onde. Et ça, il savait très bien le faire. Etre d'accord était bien moins amusant. Il ricana brièvement à l'annonce du médecin, mais son ricanement se perdit dans sa gorge alors qu'il se crispait sous un nouvel assaut de douleur.

" Qu'est ce que ça peu bien vous faire "

Rétorqua t-il après que la douleur soit légèrement retombé. il n'aimait pas les questions "oui/non", lui qui était un adepte des énigmes à décrypter. Répondre par un simple "oui" ou un simple "non" ne l'intéressait pas. D'autant plus qu'il se fichait pas mal d'y passer où non. Il n'avait jamais vraiment réfléchit à la question. Evidemment, vivre était plus marrant, mais une fois mort, il serait tranquille. Enfin...une fois de plus, il ne fallait pas trop chercher à comprendre. A ce moment précis, il ne pu s'empêcher de se dire qu'il aurait mieux fait de rester dans le couloir à attendre que ça passe. Pure utopie...il savait très bien que ça ne "passait" pas comme ça.

" Et puis, vous m'emmerdez avec vos question, on est pas à un interrogatoire"

Finit il par lancer ouvertement énerver. Il en fallait peu, il le savait. Il savait aussi qu'il était instable et qu'il n'était pas loin de la schizophrénie. Et rester là à écouter un infirmier lui faire indirectement la morale, ça l'énervait vraiment. Je ne saurais trop vous dire comment, il parvint à se redresser en trombe, sortant de son lit en furie, bousculant l'infirmier au passage.

" Je me casse, jesaismêmepascequejesuisvenufoutreici "

Lança t-il tellement rapidement que j'en enlève les espaces. Mais evidemment, ce sursaut de vitalité de dura pas bien longtemps, et rapidement, ses jambe ne le portèrent plus, et il s'écroula sur le tapis, pestant contre lui même, de toute façon, il n'aurait pas pu sortir...il n'avait plus de vêtements. Se redressant tant bien que mal, il jetta un regard noir à l'infirmier.

" Ca vous amuse hein!? "

En fait, l'infirmier, il le voyait flou...et du cou, il regardait un peu en décalé de sa position. Et le fait d'avoir remué ainsi le faisait à nouveau transpirer, alors que ses bras se crispait nettement en multiple crampe qu'il semblait ignorer...et pourtant, sa mâchoire crisper trahissait sa douleur. Il était vraiment...idiot. Oui...c'était le mot...ou alors, très impulsif.

- Ce que ça peut me faire? A moi rien. C'est justement pour cela que je te pose la question.

Totalement envoyé sans animosité. Il avait dit ça simplement comme il aurait dit bonjour à quelqu'un.
En fait il ne se souciait pas de grand-chose et il aurait aimé que l'adolescent soit plus sympathique. Ce qui lui aurait facilité le travail. Mais têtu, le jeune homme refusait catégoriquement d'être 'gentil'. Sinji n'allait pas non plus se laisser faire. Et lorsque ce Misaki rétorqua si ça amusait l'infirmier de l'avoir dévêtu, Sinji se contenta de sourire. Ne vous inquiétez pas...Vous imaginez quoi? Que Sinjirô est pervers? Peut-être. Ou pas.

- Cela m'amuse, cela m'amuse pas....faut voir. Comment le prendrais-tu?

Il cernait, enfin essayait, Misaki pour essayer de le soigner. Il n'avait aucunement envie de comprendre quoi que ce soit. Borné ce Sinji.

- Je vais te dire. Je suis également allé à l'école comme tout le monde alors je vais te parler franchement, peut m'importe ce que tu va me rétorquer je m'en contre-ficherai. Mais, j'ai énormément la flemme d'essayer ne serait-ce qu'un peu de te comprendre, mon boulot est de soigner et non de jouer les psys. Alors tu te tiens tranquille ou j'utilise un ressource qui t'obligera à rester au lit.

Non ce n'est pas ... ? En fait il pensait très franchement à....enfin on verra si Misaki se décidera. Mais il était très sérieux et pensait réellement à son boulot. Il n'avait pas envie de faire une erreur qui pourrait lui coûter sa place et l'amener au chômage.

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Il est vrai que Misaki n'avait rien de simple. Si on était trop gentil, on se faisait envoyer valser et si on se montrait trop direct, il le prenait mal. Un vrai casse pied. Et c'était encore pire lorsqu'il allait mal. Il ne supportait pas de se retrouver en position de faiblesse et surtout pas devant un espèce d'infirmier trop bavard et trop silencieux à la fois. En fait...Misaki était vraiment capricieux lorsqu'il s'y mettait. Endin, c'était seulement quand quelque chose n'allait pas, et c'était très rare. En réalité lorsqu'il avait posé cette question bizzare concernant l'amusement prodigué à l'infirmier, il parlait de son état général, pas seulement du fait qu'il soit dévêtu. Il n'était pas pudique, et de toute façon, il n'était pas à poil.

" Encore une question, vous avez que ça à foutre?! "

Rétorqua t-il sans essayé de se relever, histoire de ne pas s'étaler une nouvelle fois, jugeant qu'il avait déjà suffisamment l'air ridicule. Mais en fait, plus il avait l'air ridicule, plus cela l'énervait et plus il faisait des choses encensées...un drôle de cercle vicieux. S'il avait pu, il se serait bien jetté sur ce médecin prétentieux, ignorant tout à fait que pour le moment, c'était lui qui agissait avec prétention.

" Vous croyez franchement que c'est avec vos menaçe que je vais vous obéir. Vous n'avez pas le droit de m'assomé ni de me faire bouffer des médoc' illégaux. En plus de ça, vous pouvez toujours essayé de me les faire avaler vos médoc' de merde "

Lança Misaki au combe de l'énervement...il n'était plus censé.

Sinjirô profita de cet instant pour lui saisir un bras fermement et examiner le pouls. Après tout il n'allait pas se laisser faire surtout qu'il sait qu'il n'a pas tort.

- Si j'ai que ça à faire? Peut-être.

Il se contenta d'un peut-être après tout il était là pour son travail et non pour copiner avec les élèves. Et ce cas-là était largement grave.

- Encore quelques petites choses...Qu'est-ce qui est illégal pour toi. Médicaments prescrits et recommandés par les plus grands médecins? Ou ta saloperie de drogue? En effet je n'ai pas le droit et aucunement l'envie de t'assommer. Je ne suis pas un cancre. Et contrairement les apparences je ne suis pas faible. Ne joue pas à cela avec moi. Et pour finir, qui te croirais, qui croirai un drogué?

La voix de l'infirmier s'était faite à la fois douce et presque murmurante. Pas d'impureté dans cette voix. Autrement dit ni rugueuse, ni vicelarde, ni chevrottante. Une voix qui faisait plutôt frisquet dans le dos. Sinji aimait s'adapter aux situations qu'il pensent peine perdues pour tenter de les gérer. Mais il n'avait pas non plus tort. Il attendit pertinemment la réaction du jeune homme.

- Et en parlant d'assommoir...Je parlais plutôt de t'attacher. Des lanières n'attendent plus qu'à être utilisées.

Cela ferait presque le violeur qui entre en action. Mais Sinji savait se tenir et n'en été pas intéressé. Il avait également remarqué à quel point les pupilles de Misaki étaient dilatées. Ayant suivi des cours traitant sur la drogue et les avantages/inconvénients, il savait largement qu'il voyait comme un myope. En fait il l'avait su depuis le début mais attendait un moment fébrile de la part de l'adolescent. Au final il se leva, rendit les vêtements au jeune garçon.

- C'est bon tu peux partir. Je ne vais pas te retenir. C'est ton choix si tu tiens à te balader suintant de transpirations et avec une vue complètement déplorable. Reviens quand tu auras changé d'avis.

HRP: ah làlà vivement savoir ce qu'il va se passer par la suite ^^

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

[ Mouhaha, j'aime mon petit Misaki xDD ]

Misaki donnais désormais la nett impression d'avoir péter les plombs, ce n'était pas loin d'être le cas. Lorsqu'il était énervé, il était très difficile de le faire redescendre dans les tour. En plus de ça, il n'était pas forcément très nett du fait qu'il restait, malgré sa vitalité apparente, en grave état de manque. Il fallait tout de même avoué qu'il aurait été plus simple de resté évanoui, mais la simplicité, Misaki, il n'aimait pas ça du tout. Lorsque l'infirmier saisit son bras, Misaki força tout d'abord pour se dégager, ravalant un grincement de douleur au vu des crampes qui l'assaillaient au moindre mouvement.

" C'est une perte de temps "

Lança Misaki d'une voix sifflante pour signifier que de toute façon il était hors de question qu'il réponde à ses interrogations stupides et sans intérêt. Il était loin d'être docile...Il se contenta de toiser d'en bas, si tant est que cela soit possible, le jeune infirmier. Malgré tout, ces paroles était bien plus blessante que prévue et cela eu pour effet de rendre Misaki fout de rage. Il parvint finalement a retirer vivement son bras de l'emprise de Sinji, ignorant la douleur, il se releva tant bien que mal en s'appuyant sur le bureau.

" Je ne suis pas un drogué !! "

Lança t-il en assénant un coup de paume ridicule sur le torse de l'infirmier...ridicule de par le fait qu'il n'avait clairement plus de force, mais la volonté y était...c'est ce qui compte non? En fait...il n'était plus un drogué, mais l'avait vraiment été, et continuait de dealer en plus de ça. Sinji avait raison. Mais Misaki ne pouvait pas l'admettre.

" Tu peu toujours courir "

Répondit t-il en abandonnant le vouvoyement, s'asseyant sur le bureau, haletant, il était clair que de toute façon, il ne pouvait plus bougé, et quand l'infirmier lui rendit ses vêtement, il lui lança un regard noir.

" Tu sais très bien que je ne peu pas... "

Sinjirô laissait faire Misaki lorsque celui-ci se tenait sur le bureau pour 'tenter de se lever'. Mais il n'y arrivait pas. Puis il le tenait par les épaules en retrouvant un air serein.

- Tu me dis ne pas être un drogué mais tu me prouves le contraire. Je sais que tu te sens terriblement mal. J'aimerai t'aider mais tu refuses. Soit...

Puis il souria nettement lorsque Misaki passait du 'vous' à 'tu'.

- Eh bien voilà quand on veut on peut.

Il avait vraiment l'air de le prendre pour un abrutit. Mais en même temps, il ne pouvait rien faire d'autre qu'une bonne figure. Alors il restait courtois. Et il trouvait encore plus amusant que Misaki qui ne souhaitait pas..ou semblait ne pas souhaiter, être dans cette pièce, lui annonce qu'il ne peut pas tenir debout tout seul.

- Il faudrait vraiment que tu saches ce que tu veux. Être là ou pas. Je sais bien que tu n'as aucunement l'envie de trépasser. Sur ce on est d'accord. Je me fiche de ce qui t'es arrivé avant, je veux juste guérir ta douleur. Et par la même occasion te faire passer le manque. Et on discute on discute....on perd du temps et tu te sens vraiment pas bien. Je te soigne? Ou pas?

HRP: Houlà ce sera court...Désolée j'ai pas eu grande inspiration là

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

[ Pas de problème, ce RP m'éclate quand même xD ]

Ce qui était surprenant avec Misaki, c'est que même malade à en creuver, il trouvait toujours le moyen d'échappé à l'autorité. De plus, son regard ne se ternissait jamais, mais cela ne voulait pas dire qu'il était immortel...Les immortel, ça n'existe pas. Lui, il était juste doté d'un mental tellement borné qu'il arrivait à ignoré momentanément les grandes douleurs. Même si cela ne les faisait nullement disparaitre, il pouvait bouger un peu et aggraver ainsi sa situation sans s'en rendre compte...cool non? Trêve de plaisanterie. Le silence retomba, ponctuant par la respiration saccadé de Misaki qui ne pouvait pas se bouger jusqu'au lit et qui refuserais clairement tout aide. Il était déjà surprenant qu'il n'ai pas hurlé des insanité à la tête de l'infirmier lorsque ce dernier avait posé ses mains sur ses épaules.

" Ce que je veux hein? "

Lança Misaki arborant un air soudainement narquois. Il était prévisible et imprévisible en même temps...vraiment très énervant sans doute aussi. Une vraie tête de mule.

" Ne pas être ici, honnêtement si je pouvait et que j'avait le choix, je serait pas resté et tu le sais "

Lança t-il sur un ton de défis. Mais il savait pertinemment qu'il ne pouvait pas poser un doigts de pied en dehors de cette salle sans s'écroulé...déjà qu'à l'intérieur, il n'y arrivait, alors il ne fallait même pas espérer que cela change rapidement. Il pensait déjà au fou rire de Jack et cela le fit fulminer.

- Je sais surtout ton indécision.

Sinjirô aurait souhaité secouer les plumes de Misaki pour lui remettre les idées en place. Mais il n'était pas en bonne et dûe forme pour quoi que ce soit. Ou bien ne voulait-il pas simplement l'être?

- Bon ne bouge pas je vais te piquer.

Au sens second du terme, Sinji partit chercher une seringue avec un calmant pour tenter de calmer le manque du gamin. Peu importe si ce dernier refusait ou même se débattait, Sinji allait faire ce qu'il avait dit.

- Tu verras, si tu veux planer...Tu planeras avec des plantes.

Solution aux plantes, de quoi calmer un cheval enragé. Si après cela Misaki ne va pas mieux au moins un peu...c'est que celui-ci à en plus d'un manque de drogue, un gros problème de santé. Sinjirô attrappa alors un bras de l'adolescent puis chercha une veine. Après avoir posé un gros élastique pour ne pas perdre la veine de vue et pour la faire ressortir, il dosa la seringue de façon à ce que Misaki ne devienne pas un Hippie peace and love qui plane toute sa vie. Oui, c'est un puissant médicament qui devrait être capable au moins de débrouiller la vue de Misaki.

[hrp: super court...]

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

[ Pas de soucis Wink

]

Misaki ne se montrait pas très coopératif. Il ne l'avait jamais été. Une tête de mule au véritable sens du terme dirons nous. Il était compréhensible que cela finisse par agacer l'infirmier qui restait malgré tout d'un calme exemplaire. après réflexion, il avait du en voir d'autre, et des pires. Misaki fronça les sourcil à l'annonce du jeune infirmier.

" Y'a quoi dans ton truc? "

Demanda t-il, nonchalant. En fait, même avec une réponse, cela serait sans doute bien trop scientifique pour lui. A moins qu'il n'y ai pas grand chose de chimique dans cette seringue. Il espérait au moins qu'il ne perdrait pas connaissance, il n'aimait pas ça, la dernière fois, à l'extérieur, qu'il avait perdu connaissance à cause d'une soirée trop arrosée, il s'était retrouvé avec le visage mutilé par ces deux bandes blanches et ce chiffre "69". De quoi refroidir.

" C'est pas la peine de te foutre de ma gueule "

Siffla t-il, toujours sur le qui vive malgré les pic de douleur qui le gagnait parfois. Il n'avait pas peur des piqure...heureusement, pour un drogué, il valait mieux. Il frissonna lorsque le produit se rependit dans ses veines.

Sinjiro avait injecté le produit et contrairement aux autres médecins tenant la seringue, lui faisait en sorte que personne ne sentent l'aiguille pénétrer dans la chair.

- Voilà, tu devrais te sentir mieux dans quelques minutes et recouvrer une vue nette. Mais ce n'est pas un médicament miracle, ça ne fera qu'apaiser ton état et non te purger de drogues. J'ai dosé pour que tu ne puisse pas partir sucrer des fraises.

Autrement dit, Misaki ne tombera pas dans les pommes. Très fruitée la médecine. Il retourna à son bureau pour poser le matériel. Avec ce même geste, il remonta les lunettes qui tombaient. C'était désagréable et il n'était pas le seul à le penser. Mais sans ses lunettes il ne voit rien. Bah la bigleusité ne fait pas de merveilles. Passons.

Un vacarme se fit entendre dans le réduit. C'est encore les médicament qui n'ont pas tenu debout. Etant assez maladroit il n'a pas fait attention que le carton de médicaments était trop au bord d'un des meubles et étant lourd...boum.

- Je te prie de m'excuser.

Il se rendit au réduit pour ramasser. Eh oui étant nouvel infirmier depuis peu de temps, il n'a pas pu tout ranger rapidement et il a encore beaucoup de cartons de médocs à vider. Après avoir tout ramassé, il retourna auprès de Misaki pour tester sa vue.

- Bon tu arrives à voir correctement?

Il put remarquer que les pupilles sont moins dilatées. C'était le moment de lui faire passer ce test oculaire.

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Misaki jouait nerveusement avec la bille argenté qui ornait sa langue. Il le faisait rarement, sauf en cas de stresse. Il n'aimait pas qu'on lui injecte des truc dont il ignorait la composition. Pourtant...il était un peu mal placé pour réagir comme cela, lui qui avait passé sa vie à s'injecter des trucs plus ou moins net. Heureusement que Sinji n'avait pas pris son autre bras...sinon, il n'aurait pas manqué de lui foutre une baffe...sans aucun doute. Au moins, sur celui là, il n'y avait pas de marque. Mais parès réflexion...il les avait sans doute déjà vu étant donné qu'il était torse nu...et avait sans doute fait exprès de ne pas prendre le bras en question. Misaki crispa la machoire à cette pensé.

" Trop aimable... "

Lança Misaki sur un ton sarcastique. Une tête à claque...Vraiment, il se montrait franchement désagréable parfois. Parfois? Que dit-je...très souvent. Misaki fulminait...il avait l'air d'un con assis sur ce bureau à moitié à poil. L'infirmier s'éloigna alors dans la remise et Misaki essaya de se mettre debout, agrippé au bord du bureau. Ce n'était pas très concluant, il ne pouvait pas lâcher le bureau, mais au moins, il se s'était pas étaler par terre. Il attendit donc simplement que Sinji revienne, pas qu'il soit forcément content de sa présence...mais de toute façon il n'avait rien à faire.

" Mieux que tout à l'heure "

Avoua t-il en une moue bougonne, comme s'il lui peinait d'avouer que le produit était efficace. Son portable sonna, Misaki ne demanda même pas la permission pour décrocher, il l'attrapa dans la poche de son pantalon qu'il était étalé sur le bureau. C'était Jack.

" Ouais... "

" Qu'est ce que tu fout, tu devrais être rentré du lycée depuis longtemps, tu sais que Cynthia et Fayne vienne diner ce soir et que je suis une quiche en cuisine... "

" Je ne suis pas beaucoup plus doué tu sais... "

Rétorqua Misaki visiblement énerver.

" Bon, peu importe, il faut que tu rentre, t'es où là? "

" Au lycée...je fais des heures sup'...et depuis quand tu joue les papa poule? "

Hors de question de dire qu'il était à l'infirmerie en train de purger son trop plein de drogue...ou son trop plein de pas assez surtout...

Sinjirô avait entendu la sonnerie du portable. Il souriait lorsqu'il pris des mains de Misaki l'objet.

- Une chose : Les téléphones dans un établissement ne sont-ils pas interdits?

Il mis le téléphone à l'oreille et dit:

- Il vous rappellera

Il raccrocha ensuite au nez du correspondant et garda le téléphone sur lui.

- Je suis navré de te le prendre. Je te le rendrai quand tu iras mieux. N'essaies surtout pas de jouer
avec moi pour ça. Cela ne te servira à rien de me dire que tu va mieux alors que ça se voit plus que le nez au milieu de la figure que tu va t'écrouler dans la minute.

Et aussi cela faisait depuis le début que Sinji avait remarqué les signes particuliers chez Misaki. Mais étant à moitié un gothique, très peu ce pourquoi il est toujours simple, il le pensait normal comme tout le monde. Après tout chacun sa façon de vivre qu'il pensait.

- Tu sues moins que toute à l'heure. Tu va t'en remettre. J'ai enfin trouvé ce qui te remettra sur pieds quand tu seras pas en bonne santé. Crois-moi je m'y connais ça ne va pas t'empoisonner. Ca n'est qu'un remède aux plantes : Eucalyptus, Menthe, Réglisse. Il n'y a que 10% de produits chimiques sinon le remède ne sert pas à grand chose. Et non tu ne te transformera pas en plantes.

Il lui donna ses vêtements ensuite.

- Tu peux te rhabiller tu sais?

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Misaki n'entendit même pas la réponse de Jack, son téléphone était déjà rendu dans la main de l'infirmier. Misaki lui jeta un regard noir.

" Je m'en fout "

Lança t-il sur un ton de défi. Oui...il avait la fâcheuse tendance de se foutre des règles qui lui étaient imposées. D'autant plus qu'il était hors de question qu'il poireaute ici toute la nuit pendant que Jack s'amusait avec leurs amies. Il savait qu'il n'aurait pas de compte à rendre à Jack, ce dernier n'aurait même pas appelé si les filles ne venaient pas le soir même, il était fréquent qu'il ne rentre pas. Mais ça, Sinji ne pouvait pas le savoir.

" Mais j'en ai besoin! "

Lança t-il passablement agacé. En fait, ce qu'il craignait surtout, c'était que l'un de ses clients laisse un message illicite concernant une quelconque commande et que l'infirmier lise le dit message. Il avait tout dans son portable, et le laisser entre les mains d'un inconnu pouvait se révéler catastrophique.

" Tu ne prévient même pas mes parents? "

Demanda Misaki en haussant les sourcil, ignorant les paroles de l'infirmier, mais il enfila malgré tout son pantalon et sa chemise, sans mettre sa veste histoire de ne pas mourir sous le coup de la chaleur. Inutile préciser qu'il faillit s'écrouler plusieurs fois, mais parvint à s'habiller sans s'étaler sur le tapis. Ses parents...Nawak, il n'avait pas de parents, il était né dans une poubelle et avait été élevé par des prostitué. alors l'inquiétude parentale...bof. Il savait très bien que Jack se fichait pas mal de ça et il était très indépendant. N'empêche qu'il voulait quand même rentrer chez lui. Le soucis, c'est qu'avec Cynthia et Fayne...la soirée ne serait pas placer sous le sceau de la légalité...et il risquait de se tuer...

- Tu n'es pas assez grand pour les appeler?

Sinjirô n'allait pas se laisser avoir et il savait y faire.

- Et ne me rétorque pas : vous avez mon téléphone, puisque c'est ce que tu aurai sans doute dû faire il y a longtemps.

Deux heures venaient de passer et l'estomac de Sinjirô criait famine. Il proposa à nouveau quelque chose à Misaki.

- Veux-tu manger quelque chose cette fois-ci? ou tu n'es toujours pas bien pour avaler quoi que ce soit?

Il faillit même proposer à l'adolescent de l'accompagner au restaurant d'à côté du bahut mais il s'était rattrapé pour deux choses : il n'était pas en état pour tenir debout, et il l'aurait sans doute renvoyé peindre les murs. Il poussa un long soupir puis ouvrit un fenêtre. Une brise rafraîchissante lui chatouilla le visage et il referma aussitôt.

- Brr... Trop froid... Que vas-tu faire maintenant? Te faire soigner? ou continuer dans ta lancée? Tu veux réussir ton année? Tu veux qu'on parle de quelque chose? Attention rien de psychologique je ne suis pas un professionnel.

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Il est vrai qu'il aurait pu appelé Jack...en plus, ce dernier l'avait appelé il y avait à peine 5 minutes et Misaki ne lui avait même pas dit où il était. Misaki esquissa un sourire glacial, allez savoir pourquoi.

" 'serait tellement mort de rire qu'il trouverait même pas la force de prendre la voiture "

Lança t-il visiblement amusé lui même. Evidemment sa phrase ne disait pas s'il parlait de ses parents ou de l'un de ses parents, ou, pour le cas présent, de son tuteur. En fait, la plupart des ado aurait été attristé par cette annonce en pleurnichant: "mes parents ne font pas attention à moi, j'aimerais être chouchouté...et blablabla". Misaki était au dessus de ça. En fait, personne n'avait jamais vraiment attention à lui et ça lui convenait très bien. C'était sans doute aussi ce qui faisait qu'il était si tête de mule. Il agissait comme s'il était adulte alors qu'il n'était même pas encore majeur.

" J'préfère pas nan "

Lança t-il concernant la nourriture proposé par Sinjirô. Déjà qu'en temps normal, il ne mangeait pas beaucoup, mais là...il n'avait vraiment pas faim.

" Mais j't'empêche pas d'manger "

Misaki ne répondit pas vraiment à la question posée par Sinjirô, de toute façon, lui, il avait que ça pour vivre. Jack et lui vivait du réseau qu'ils avait encré dans la ville pour trafic de drogue diverse, et Misaki avait une réputation à tenir, celle de numéro "2". Après tout, Jack ne l'avait pas pris sous son aile pour rien le petit "69". Il avait du cran, beaucoup de cran. Et surtout, il était très dur en affaire, il avait la réputation d'être un vrai tyran et ne laissait rien passé. Il était devenu célèbre à sa façon dans les quartiers les plus mal famé...pour quelqu'un qui avait commencé sa vie dans une poubelle, c'était pas si mal.

" Y'a pas un truc pour ça brule pas ça "

Lança t-il en tapotant l'une des bandes argenté sur son visage. C'est vrai que c'était chiant, quand il pleuvait sa piquait, quand il transpirait, sa brûlait, quand il allait à la mer, le sable s'y incrustait et c'était pas super...bref, que des emmerde. En plus, c'était incrusté dans sa peau et y'avait pas moyen de l'enlever.

- Je sais très bien que tu m'empêche pas...enfin...peut-être que si après tout puisque je suis obligé de te surveiller pour que ne fourre pas ton nez dans l'armoire à pharmacie pour tenter de voler ou prendre des médicaments comme drogue...Enfin c'est une raison de méfiance. Puis un peu compagnie ne fait pas de mal non?

En effet, Sinji était le nouvel infirmier, mais il venait tout juste de se rendre qu'il était le seul et donc tout seul dans entre quatre murs et une porte. Comme tout humain qui se respecte, il n'aimait pas trop la solitude. C'est paradoxal car il était plutôt reclus et réservé.

- Que veux-tu en faire de cela? C'est une chose que j'ai remarqué depuis le début, bien que ça me paraît normal je trouve ça tout de même étrange. Mais bon. On ne va pas s'éterniser dessus. Je ne sais pas si je te serais d'une grande aide pour ça, tu devrai aller voir à l'hôpital ou quelque chose....?

Puis il se souvint de ce qu'avait dit Misaki récemment.

- Cette personne qui serait morte de rire....ça ne serait pas celle qui se trouvait au bout du fil? Puisque tu dis "il" j'en déduis que c'était l'homme qui était au bout du fil?

[Hrp: Je sens la panne d'inspiration très proche.]

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Là, Misaki s'était empêché de justesse de se river sur l'infirmier pour l'insulter de tout les nom. Nan mais sérieusement, il le prenait pour qui? Voler des médoc' dont il ne connaissait même pas la composition pour se droguer avec. Cet infirmier ne le connaissait même pas. Mais en fait, il semblait avoir une certaine aversion pour les drogués. Remarque, après réflexion...Misaki préférait ça plutôt que les habituel tons mielleux: "Qu'est ce qui ne va pas dans ta vie? Tu veux en parler? On peu t'aider tu sais ". N'importe quoi. Misaki se sentait très bien, de toute façon, il ne connaissait pas autre chose alors comment aurait il pu s'en plaindre?

" 'St'u l'dit "

lança t-il, nonchalant, pour toute réponse, décidant d'ignorer la première partie de sa réplique. On pouvait quand même se demander ce qui était le mieux, être seul ou être coincé en compagnie de Misaki. Tout dépendait du point de vue. Beaucoup préférait être seul.

" En même temps, c'est dur de passer à côté "

Répliqua Misaki toujours avec nonchalance, un peu agacé malgré tout, sans trop savoir pourquoi. L'hôpital? Jamais, on lui poserait tout un tas de question, et pire encore, on essayerait de les lui enlever au risque de finir avec de profondes marque ou de perdre son oeil. Jamais. En fait, il n'avait jamais eu confiance en la médecine.

" Tu veux rire? Histoire qu'ils me charcute un peu plus, non merci "

Lança t-il, cynique avant de reprendre un air neutre pour répondre.

" C'était mon père "

Il n'avait pas hésité une seconde, parce que pour lui, Jack était vraiment son père. De toute façon, il ne connaissait pas ses parents alors qu'est ce que ça pouvait faire?

» Faîtes que ce ne soit pas un élève!!! [PV: Sinjirô Eroki]