1, 2, 3, cafés. [libre]

C’est fou comme le travail peut-être fatiguant lorsqu’on ne s’y attelle pas tout de suite après réception des informations. Devoir sortir à l’extérieur pour régler une telle affaire, qu’est-ce que son travail pouvait être ennuyeux et contraignant. Il poussa un long soupir et se remit en route, enfin, il se remit à contempler les paysages que sa limousine traversait. Cela faisait une véritable éternité qu’il n’avait pas du quitté son bureau, enfin, quitté son bureau pour rejoindre un autre lieu que la demeure Tsugaru. La limousine traversa pratiquement toute la ville, laissant à Reni tout le temps qu’il lui était nécessaire pour réfléchir à un plan d’action. L’homme avec qui il avait rendez-vous était un professionnel de l’informatique et beaucoup raconter que malgré toute sa fortune il était une personne raisonnablement simple. C’est sans doute pour cela qu’il lui avait donné rendez-vous dans un simple café, dans un quartier plus que banal. Cette homme n’était peut-être pas comme les autres homme d’affaires qu’il avait croisé sur sa route jusqu’à aujourd’hui. Reni poussa un long soupir, il détestait les affaires mais sa mère avait tellement insister.

La voiture s’arrêta à deux rues du café, Reni descendit et remercia le chauffeur en le saluant de la main et en s'inclinant légèrement. C’est sans aucun doute pour cela que ses employés l’appréciaient tant, il était toujours très polie et malgré sans faux air de requin c’était quelqu’un de très gentil et généreux. Il marcha mains dans la poche tout en sifflotant jusqu’au café, pour ce rendez vous il comptait bien jouer toute ses cartes. Il n’avait pas mis son costume et c’était contenté d’un simple polo et d’un jeans c‘est ainsi qu‘il entra dans le café. Le lieu était comme il les aimait, calme et pourtant très chaleureux, il entra et se dirigea au comptoir. Il commanda un café et s’installa à une table dans un coin sombre, il avait trois heures d’avance alors autant en profiter. Il attrapa un journal qui traînait là et qui était miraculeusement d’aujourd’hui et il se mit à lire tout en buvant. A première vu c’était une personne tout à fait banal pourtant il dégageait un certain charisme qui attirait. Il attisait la curiosité des gens qui l’entouraient et cela rien que par son aura.

Et c'est ainsi que débuta ce rendez-vous qui n'avait pourtant pas encore commencer....que lui réservera cette journée?

Reni lisait tranquillement son journal, dans un petit café bien calme, un délicieux café entre les mains. Mais voilà, bien vite sa petite bulle de calme commença à s'efffondrer. Tout commença par un coup de fil de sa chère et tendre mère qui voulait savoir s'il en avait terminé et qui ne cessa de le réprimander. Tsugaru se demandait parfois s'il avait vraiment vingt trois ans ou si on lui avait menti, à moins que sa mère soit une folle dégénéré. Etrangement il opta tout de suite pour la dernière supposiion. C'est sans doute pour ça qu'il déposa son téléphone sur un coin de la table et laissa sa mère hurler dans le vide.

Les rares personnes qui passaient près de lui l'observait bizarrement après avoir entendu les insultes en japonais ou en italien parfois dans d'autres langue qui sortaient du portable. L'homme continua à lire tout en profitant de son café, tout le monde était si cruel. Sa mère malgré son âge plus qu'avancé avait encore assez d'énergie pour aligner plusieurs centaines d'insultes à une vitesse plus qu'impressionnante. Après dix bonnes minutes elle raccrocha enfin et Reni pu reprendre son attente dans un silence plus que satisfaisant. Le temps passait si lentement, s'en était presque énervant mais le psychologue ne semblait pas s'en dérangé plus que ça.

Néanmoins il déposa son journal pour se retourner vers celui qui essayait de battre sa mère dans le domaine des exclamations. Certes il était encore loin du niveau de la vieille peau, mais ça s'en rapprocher. Il leva un sourcil, des cheveux rouge, ça faisait un moment qu'il n'en avait pas vu, la dernière fois remontait à longtemps. Il se redressa et lui offrit sa serviette, son visage était inexpressif, il avait d'autres choses en tête. Comme par exemple comment aider Misaki avec ses problèmes qui semblait concerner un petit groupe de délinquants. Il attendit que le jeune homme attrape la serviette.

"-Vous devriez faire plus attention, heureusement que votre café n'était pas bouillant."

Il n'y avait rien de sarcastique ou de quoi que ce soit dans sa voix, c'était une simple remarque. Son téléphone se mit alors à vibrer, il l'attrapa et se réinstalla. La conversation ne dura que quelque minute, l'homme qu'il attendait aller avoir une heure de retard. Il poussa un long soupir et décida de se reprendre un café, même s'il revint avec deux cafés. Il en posa un sur la table du roux et se remit à attendre, attendre que cet imbécile de président directeur général à la noix finissent par arriver.