Convocation de m**** [ Reni T.]

Reni était assis sur son fauteuil face à la fenêtre, un verre dans une main et un petit mot dans l’autre. Alors comme sa son premier rendez vous aller avoir lieu avec un certain Misaki Navïs qui à première vu aurait des problème de drogue. Reni se contenta d’esquissait un sourire et de reposais sa feuille sur son bureau puis il continua de boire tout en observant le paysage. Une après midi calme, un soleil magnifique et un ciel d’un bleu pur. Que pouvait on demander d’autre que de boire un bon vin face à un magnifique paysage je vous le demande. Une fois son verre vide il se releva et alla se resservir un autre verre. Depuis son arrivée il avait eu le temps de faire appel à une agence de nettoyage qui lui avait remis son bureau dans un état de propreté presque impeccable. Puis il avait lui-même ranger et trier les tonnes de dossiers qu’ils y avaient dans son bureau. Et il avait même trouver le temps d’aménager un petit bar dans un coin de son bureau, d’installer une télé au dessus de la porte pile en face de son bureau et bien sûr de rendre cette atmosphère des plus banal un peu plus accueillante Il avait rajouté des bouquets de roses rouge et blanche de part et d’autres, ainsi que plusieurs objets typiquement japonais tel qu’un sabre de l’air Edo qui coûter à lui seul presque un million de yen.

Quelqu’un tapa à la porte, Reni avala son verre d’une traite et le déposa sur le bar puis il ajusta son costume d’un noir total et alla s’asseoir sur son bureau le dos tourner vers la fenêtre. La salle était assez sombre mais les quelque rayon de soleil qui traverser permettait d’y voir claire. Tsugaru esquissa un sourire de satisfaction et de sa voix la plus claire et la plus chaleureuse il dit:

« -Entrer »

Il entendit la poignet bougeait puis la porte s’ouvrir, une voix et la porte qui se refermait juste derrière. Il fit pivoter son fauteuil et les yeux pétillant de joie et un gigantesque sourire Il observa son premier patient. Il avait une tête assez effrayante pour un enfant mais Reni ne fit aucune remarque là-dessus. Il remarqua ensuite le numéro soixante neuf et les plaque en argent sur son visage là encore il ne dit rien.

« -Enchanté de te connaître, Misaki Navïs n’Est-ce pas? »

Tsugaru se contenta de pouffait de rire face à la remarque de l’élève, il aurait très bien pu être un autre élèves qui c’est trompé de clase ou peut être soyons fou qui avait besoin de parler à quelque un. Il se leva et contourna son bureau puis présenta sa main au jeune homme, un large sourire planter sur le visage. Il trouvait que tous les élèves étaient amusant mais celui-ci semblait l’être encore plus.

« -Je suis Tsugaru Reni, enchanté de vous rencontrer Monsieur Navïs. »

Et oui sa manie de toujours appelait les personnes à qui il s’adressent par leur nom de famille s’appliquait aussi aux élèves. Il serra la main du jeune homme malgré le fait que celui-ci ne semblait pas vraiment apte à ce genre de salutation. Puis il retourna à côté de son bureau et saisi un fauteuil qu’il présenta à Misaki. Après tout celui-ci restait debout au milieu de la salle sans dire un mot et cela dérangeait vraiment le psychologue.

« -Pourquoi ne pas venir t’asseoir ici. »

Il parlait toujours d’une voix très douce et chaleureuse et il avait même pour l’occasion sortit son regard pétillant dont personne n’avait jamais pu résister. Après quoi il alla cherché un dossier dans sa bibliothèque à la lettre N. Puis le dossier en main il retourna à son bureau et s’assit tranquillement tout en sifflotant. Il ouvrit le dossier et y glissa la feuille qu’il avait dans les mains. Puis il reporta son regard sur l’élève qui semblait être impatient de s’en aller.

« -Bien, je comprend que ce ne soit pas la joie pour toi de te retrouver ici. Tu sais déjà pourquoi tu as été convoquer n’est-ce pas? Bien, je ne peu pas te forcer à parler par contre tu va rester ici tant que tu n’auras pas ouvert la bouche. Tu n’as qu’à rester là et attendre que l’heure passe. Ah et puisque c’est mon rôle de te faire parler tu devras revenir chaque semaine et attendre une heure jusqu’à que tu te sente près à parler. »

Tsugaru sourit cette élève n’avait rien de commode et il pouvait très bien comprendre que le psychologue n’était pas forcément la personne dont on avait le plus envie d’adresser la parole. Mais plus il passait du temps avec cet élève et plus il avait l’impression de passer pour l’idiot de service ce qui ne l’aidait pas vraiment. Lorsque Reni lui présenta un fauteuil et l’invita très sympathiquement à s’asseoir il rétorqua qu’il n’avait aucune envie de se mettre à l’aise. Après tous il n’avait pas envie d’être ici alors pourquoi ferait il comme si ce n’était pas le cas. Le psychologue sourit l’air de dire je suis vraiment désolé mais tu va tous de même devoir rester là. Il finit tous de même par s’asseoir malheureusement pile sur une table ou se trouver une pile de documents très important. Puis après avoir ricaner aux paroles du psy il se contenta de demander si c’était une blague. Reni n’était pas le genre de personne à laisser place à la violence et encore moins plaisanter sur ce genre de chose. Il se contenta donc de sourire puis il dit d’une voix toujours aussi calme:

« -Non je suis désolé, j’ai beaucoup de travail et si tu ne veux pas parler tu peux donc rester dans ton coin. Bien sûr tu es autorisé à t’en aller à l’heure ou tu es censé partir, je n’ai pas de temps à perdre avec les personnes trop faible pour admettre leur problèmes. »

Puis sans plus accorder le moindre regard à cet élève des moins respectueux il se plongea dans ses dossiers. Mais ce que Misaki ignorait c’est que le dossier dans lequel Tsugaru était plongé était son dossier. Bien sûr cette fois il avait fait bien attention de ne pas laisser le nom du jeune homme sur le dossier. Il découvrit alors des choses très intéressante sur le jeune homme et fut surpris de voir qu’il y avait que très peu de chose sur sa vie passé. Il observa alors le mot de l’infirmier, la drogue, la violence c’était vraiment un très mauvais mélange et cela n’allait pas aider le jeune homme à l’avenir. Puis après une dizaine de minutes il se leva et alla chercher un verre de vin pour se détendre. Il retourna à son fauteuil verre à la main et observa de nouveau le paysage.

La phrase que prononça le jeune homme attrista notre psychologue. Celui-ci savait parfaitement qu’il n’allait pas bien et il faisait tout pour y remédier contrairement à Misaki. Mais lorsque le jeune homme osa dire qu’ils étaient tous timbré il fut pris d’une soudaine colère. Incroyable cela ne lui était pourtant jamais arriver. Il serra les poings puis après avoir repris sa respiration il murmura de façons presque inaudible et d’une voix extrêmement triste:

« -Aucun de vous n’est timbré, vous n’avez juste pas beaucoup de chance…. »

Tsugaru esquissa un sourire lorsque le jeune homme commença à laisser place à la colère. Il trouvait même que le jeune homme avait une sacré répartie. Il continua pourtant à l’ignorer mettant son doigt dans son verre comme si il goûter pour la première fois son contenu. Puis il ne fut pas plus surpris que cela lorsque le jeune Misaki se leva et contourna son bureau. Il ne dit rien lorsque après sa répartie sanglante Misaki fit tomber son verre sur la moquette. Il ne dit toujours rien lorsque le ton du jeune homme je fis un peu plus fort. Il ne dit encore et toujours rien lorsqu’il posa ses mains sur les bras du fauteuil. Même si son visage restait neutre il trouva extrêmement amusant lorsque le jeune homme le fixa droit dans les yeux et il avoua même que celui-ci avait de très beau yeux. Il garda son calme jusqu’à que celui-ci finisse son petit discours puis comme si de rien n’était il écarta le jeune homme. Bien sûr il n’y avait rien de violent dans ce geste, la violence il ne connaissait pas. Il se releva très lentement puis posa un regard sur la moquette et soupira. Il se dit plus à lui-même qu’à Misaki:

« -Je vais avoir du mal à enlever cette tâche. »

Sa voix était toujours aussi calme et même assez joyeuse. Il se retourna vers son bureau et attrapa son téléphone puis sans attendre il composa le numéro du secrétaire. Après une courte discussion il s’arrangea pour que quelque un vienne nettoyer les dégâts. Il retourne finalement au bar et se ressert un verre pour retourner s’asseoir à son bureau. Puis observe Misaki l’air amusé et après avoir bu une gorgée lui répond d‘une voix toujours extrêmement calme:

« -Tu as raison je ne sais rien de toi, à part que tu es une personne qui a du mal à garder son calme et que tu as des problèmes de drogue. Je pourrais certainement mieux te cerné si tu voulais bien m’en dire plus. Pas forcément sur la drogue ou la violence, pour passer le temps tu n’as qu’à me parler des choses que tu aimes par exemples. »

Tsugaru observa le jeune homme celui-ci lui agrippa sa chemise, chemise qui coûtait une véritable petite fortune mais bon. Puis il le poussa contre la fenêtre, le psychologue le laissa faire il attendait patiemment que cela arrive. Il esquissa un léger sourire lorsque le jeune homme afficha une forme de jalousie vis-à-vis d’une tâche. Il continua à retenir le psychologue et il commença à hurler un long moment. Reni était surentraîner contre l’ennui et il avait une patience presque inhumaine. C’est à ce moment précis que le jeune homme allait enfin faire un faux pas mais il s ‘arrêta au dernier moment. Il ne prononça plus un mot, ses mains se desserrèrent. Le psychologue retourna donc à son bureau et puis une fois assit il se retourna vers Misaki un grand sourire au lèvre.

« -Bien tu vois mon métier et bien plus compliquer que tu pouvais le croire! »

Reni porta sa coupe de vin à ses lèvre et on avala une gorgée puis il attrapa une feuille vierge et un stylo et y nota les informations qu’il venait d’obtenir. Il glissa la feuille dans le dossier puis se leva et le rangea. Il regarda sa montre un moment et soupira il restait encore dix minutes un véritable supplice tant il avait hâte de rejoindre le professeur Seikai. Il retourna à son bureau puis observa à son tour le jeune homme droit dans les yeux.

« -Aujourd’hui nous avons découvert que tu étais un violent compulsif chose que nous avions déjà deviner mais aussi que tu avais un véritable problème émotionnels . Je te classe donc pour le moment dans la catégorie du manque affectif. C’est pas génial notre premier rendez vous et nous avons déjà super bien avancer! Pour la peine tu peux partir en avance! »

Il retourna à son bureau et après avoir remit deux trois choses à sa place précise il récupéra sa coupe et continua de boire le breuvage acre et pourtant si délicieux. Il adorait boire au travail cela l’aider à se détendre. Il soupira un grand coup puis attrapa un dossier et se mit à lire comme si de rien n’était. Il avait vraiment d’horrible maux de dos depuis que le jeune homme l’avait carrément plaquer contre le mur. Chose qu’il aurait pu éviter mais qu’il avait laisser faire, il c’était face à la violence physique du jeune homme laisser aller à utiliser sa méthode pour lui rendre les coup mais sans le blesser.