Et ça continu...encore & encore... [Reni T. ]

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Une semaine s'était écoulé depuis son premier entretient avec le psychologue. Et maintenant, il devait y retourner. Il y avait pensé toute la journée, et lorsque la sonnerie annonça la fin des cours, il retourna dans ce fichu bureau. Il s'était promis de garder son calme, quoi qu'il dise. Mais Misaki était loin d'être un as du yoga, et il maitrisait mal le self-contrôle. Son sac sur l'épaule, vêtu d'une simple chemise blanche cette fois ci, il frappa à la porte du bureau. Personne ne répondit. Mais une petite pancarte signifiait d'entrer s'il n'était pas la. Il entra donc et referma la porte derrière lui. En fait, il était soulagé qu'il ne soit pas là; Avec un peu de chance il était malade ou ne pourrait pas le recevoir ce soir là.

Le jeune homme, plein d'espoir, posa son sac au pied de sa la chaise qui faisait face au bureau et pris place sur cette dernière. Il croisa les bras sur le bureau et y appuya son menton en soupirant. Décidément, lui qui croyait qu'il y avait pire que les cours de mathématiques, il s'était lourdement trompé. Il n'avait aucune envie de subir un lavage de cerveau, en plus de ça, parler ne servait à rien pour lui, ce n'était pas ce psychologue qui pourrait remonter le temps pour changer les conditions de sa naissance. Et dès l'instant que rien ne pouvait changer, Misaki ne voyait pas l'utilité de ces entretient. En plus, il n'avait pas à se plaindre, pour lui, sa vie était "idéale". Il était libre de faire ce qu'il voulait, quand il le voulait. Peut de parents autorisent ce genre de chose. Il pouvait passer des heures dehors sans craindre de représailles et il connaissait les constellation par coeur à force de passer des nuit dehors à contempler le ciel. Il était plus un vagabond qu'un élève à bien y repenser, mais cela lui convenait parfaitement.

Tsugaru était sorti prendre l’air un moment il n’avait pas la moindre envie de travailler surtout vu l’élève qui l’attendait. Il était dans la salle des professeur et buvait tranquillement un café tout en discutant avec ses collègue. Il regarda sa montre et découvrit qu’il était un peu en retard, il termina rapidement son café et jeta le gobelet à la poubelle. Il sortit dans les couloirs et rejoint son bureau d’un pas lent. Il adorait les élèves se n’étaient pas le problème mais il ne supportaient pas la violence donc il lui était difficile de pouvoir travailler dans de bonne conditions. Il entra dans son bureau, le jeune Misaki était déjà là assis cette fois ci sur le fauteuil peut être un effort de sa part mais Reni se doutait qu’il ne s’agissait de rien de tel. Il entra silencieusement et se rendit jusqu’à son bureau puis il fixa Misaki.

« -Bonjour. »

C’était un petit bonjour sans cette joie et cette bonne humeur qu’il avait l’habitude de mettre dans sa voix. Il observa longuement l’élève et soupira un long moment, il ne pouvait pas faire son boulot tout seul et le jeune élève ne l’aidait pas vraiment. Il se releva et rejoignit son petit bar pour se servir une coupe de champagne cette fois ci. Il retourna à son bureau s’assit sur son fauteuil et contempla le paysage. Il bu une fine gorgée de champagne et continua sa petite comédie même si cette fois ci elle n’avait pas le même but que la dernière fois.

« -Aujourd’hui est une magnifique journée. »

Dit-il plus pour lui-même que pour l’élève qui attendait assis et qui allait certainement essayer de s’en aller au bout d’un moment. Tsugaru esquissa un doux sourire à cette pensée, il avait en entrant fermer discrètement la porte de sorte que sans la clef personne ne pouvait sortir. Après tout il devait tout deux passer une heure entière ensemble alors autant qu’il fasse de son mieux pour se supporter mutuellement. C’était aussi une forme de manipulation mental mais bien plus radical que la dernière fois.

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Misaki resta ainsi quelques instant, à penser à tout et à n'importe quoi. Reni avait pu le remarquer, quand quelqu'un essayait d'entrer en lui, il se braquait et il devenait incontrôlable. Une sorte de déni de lui même sans doute. Mais ce n'est pas moi le psychologue dans l'affaire. En fait, Misaki n'en avait pas l'air, mais il aimait les choses simples. Je vous l'ai déjà dit, il est un paradoxe à lui même. Mais il n'aimait pas se compliquer la vie, et pour lui, sa vie était tout ce qu'il y avait de plus simple avant qu'un dégénéré ne vienne lui triturer le cerveau. Inutile de précisé qu'il s'était efforcé de penser à autre chose durant une semaine, sans grand succès. Mais du coup, sa colère n'était que vaguement redescendue. Quand le psychologue entra, il ne bougea pas. Se contentant de planter son regard sur l'homme qui le mettait tant en colère. Il pris la parole d'une voix calme, mais visiblement à contrecoeur.

" 'jour "

Il se souvenait encore de la façon dont Jack s'était foutu de sa gueule le matin même. Et comment il lui avait rappelé de ne pas parler de la drogue. En fait, même s'il l'avait voulu, Misaki ne pouvait parler de ce pourquoi il était là. Sinon, son gang entier lui ferait la peau et en plus, il n'avait aucune envie de parler, alors la question était réglé. Il fallait beaucoup de patience avec lui, de la technique. Reni en avait sans doute, il l'avait prouvé la dernière fois, mais Misaki avait compris trop vite. Il n'était pas aussi con qu'il n'en avait l'air. Même s'il lui arrivait quand même d'avoir l'air intelligent.

" Si vous le dites "

Se contenta t-il de répondre en se canalisant. Il ne bougea pas d'un pouce et resta les bras croiser sur le bureau, le menton posé dessus. Il était étrangement calme...

Reni resta à observer le paysage son verre à la main, à l’extérieur plusieurs élèves faisaient un petit match de foot. Le psychologue resta là les yeux brillant et regarda les jeunes élèves qui couraient ballon au pied pour shooter dans les cages. Il observa Misaki du coin de l’œil et esquissa un sourire, comme il l’avait prévu le jeune homme par peur de faire la même erreur que la dernière fois gardait son calme. Sans ce rendre compte de ce qui lui arriver il c’était fait manipuler une fois de plus par le jeune psychologue. Après tout celui-ci détestait la violence, il devait bien trouver un moyen de faire face à ce problème. Et la sur le coup il avait fait d’une pierre deux coups, d’un côté il avait récupéré des informations sur le jeune homme et de l’autre il avait fait en sorte que celui-ci soit plus calme pour la seconde séance. Il finit par se retourner vers le jeune homme et toujours aussi souriant qu’à son habitude il lui souffla:

« -Tu veux boire quelque chose? »

Il voulait voir comment aller réagir le jeune homme, celui-ci pourrait il résister à l’envie de lui lancer une phrase sanglante comme « vous avez le droit de faire boire des mineurs » ou un truc dans le même style. Bien sûr il n’avait nullement l’intention de lui servir de l’alcool, il avait quelque part dans son mini bar du jus d’orange bien frais et de l’eau minéral. Au dernier rendez vous il avait déduis que le jeune homme ne devait pas avoir été beaucoup aimer. Du moins c’était plus une impression qu’autre chose mais la plupart du temps ses hypothèses finissaient par être vérifier. Il rejoignit le bar et se resservit un autre verre puisque le premier était vide. Il poussa un long soupire, comment devait il adapter sa technique face à ce genre de gamin, c’était vraiment un défi pour lui. Mais heureusement il adorait relever les défis. Puis tout en cherchant un verre pour le jeune homme il lui demanda:

« -Tu as passé une bonne semaine? »

Il savait qu’il y avait de forte chance que le jeune homme ai pensé à leur futur rendez vous et pas forcément avec joie. Il se contenta d’esquissait un sourire puis tout en attendant la réponse de Misaki son esprit s’envola. Il se remémora l’époque de sa dépression et ses nombreux rendez vous chez le psychologue. L’enfer et la torture qu’il avait subi mais surtout le bien et la libération ressenti après sa thérapie. Certes les raisons qu’il avait de faire une dépression n’était pas forcément excellente et n’avait rien de comparable aux problèmes de la plupart des élèves de Tanaka mais cela lui permettait de prendre des bases pour pouvoir les aider.

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Misaki restait stoïque, mais quelque chose indiquait clairement dans son regard qu'il n'était pas très heureux d'être là. En fait, il regardait le psychologue dans le voir, comme s'il cherchait à regarder au travers. Il était un peu ailleurs, mais son air nonchalant indiquait qu'il voyait quand même tout ce qui se passait. On peu dire que son esprit était multifonction. En fait, si on y faisait attention, le regard de Misaki ne se contentait pas d'être d'un bleu surprenant, il était aussi le reflet de ses pensées. Si on le connaissait bien il était facile d'y lire ses ressentiments. Si on le connaissait bien...et uniquement dans ce cas. Lui, il avait toujours cru u'aller chez le psychologue était une torture, maintenant, il ne le croyait plus, il en était certain.

" Nan "

Répondit il simplement, ni plus ni moins, une réponse claire. Il n'avait même pas cherché à l'envoyer bouler. Chose très surprenante. Il dévia son regard un court instant, la tâche sur la moquette avait disparu. il se contenta d'un sourire et fixa à nouveau le vide qui s'étendait devant lui. Lorsque le psychologue repris la parole, il répondit à nouveau.

" En quoi ça vous regarde? "

Là...c'était un peu plus lui. Sauf qu'il était resté d'un calme étonnant. Pas de ton sarcastique, pas de sourire de vainqueur. Rien, le calme plat. Un calme plat qui cachait forcément quelque chose. Mais bizarrement, il ne se passa rien d'anormal...enfin, l'attitude de Misaki était déjà anormal, pour quelqu'un comme lui. Sans un mot, il se leva, attrapa son sac et se dirigea vers la porte. Mais lorsqu'il tourna la poignée, la porte ne s'ouvrit pas. Il se figea. Il l'avait verrouillé. Ce putain de psychologue avait verrouillée la porte. Je tiens à préciser que Misaki n'a jamais, au grand jamais été enfermé. Il à toujours été libre d'aller et venir comme bon lui sembler. Et...il ne supportait pas d'être enfermé. Un peu comme à un pigeon à qui on aurait coupé les ailes. Sans un mot, il se tourna lentement vers le psychologue qui se trouvait devant la fenêtre.

" Je ne suis pas un canari "

Lança t-il d'une voix glacial, s'avançant vers la fenêtre, il dégagea violemment Reni de devant cette dernière en un coup de coude à la puissance insoupçonné, il l'ouvrit à la hâte et sauta avec souplesse sur le rebord. C'était haut...très haut...mais il préférait ça que de se savoir en fermé. Il posa donc un pied sur la corniche qui longeait le bâtiment et qui faisait à peine 10 centimètres de largeur, afin de rejoindre la fenêtre de la pièce voisine. Étrangement, il se sentait bien mieux sur cette corniche que dans la pièce fermée...mais il n'avait fait qu'un pas, et il lui en restait une cinquantaines avant de parvenir à l'autre fenêtre.

Malgré le fait qu’il ai refusé de prendre quelque chose à boire le psychologue se leva et alla chercher un verre d’eau qu’il déposa devant le jeune homme. Il lui avait demandé comment c’était passer sa semaine mais la réponse du jeune homme fut très désagréable. celui-ci se leva alors et attrapa son sac puis rejoint la porte. Tsugaru esquissa un sourire puis lorsque le jeune homme compris que la porte était verrouillé et qu’il dit qu’i n’était pas un canari il ne pu s’empêcher de pouffait de rire. Un canari mais d’où était il aller chercher cette expression.

« -Il reste encore une bonne demi heure…. »

Il s’avança alors droit sur la fenêtre et me bouscula avec une force impressionnante pour pouvoir passer. La dernière fois Misaki c’était attaqué à son dos on le plaquant contre le mur et aujourd’hui c’était à ses côtes de souffrir. Il soupira et observa le jeune homme qui ouvrit la fenêtre et qui monta sur le rebord. J’esquissais une fois de plus un sourire, nous étions au dernière étage la chute risquait d’être mortelle. De plus si il essayait d’atteindre une des fenêtre il aurait dans tous les cas une très mauvaise surprise. D’un côté le bureau du directeur et de l’autre la bibliothèque dont les fenêtre étaient verrouiller. Misaki dépocha son pied sur la corniche et commença à avancer. Pendant ce temps Tsugaru récupéra son verre et il sortit à son tour par la fenêtre et il s’assit sur le rebord de la fenêtre puis d’une voix toujours très calme il dit:

« -Mauvaise idée, non seulement tu risque de tomber mais je ne pense pas que sa t’embête plus que sa de mourir mais surtout la fenêtre que tu essaye d’atteindre est celle du directeur. Et à cette heure ci il doit y être c’est certain. »

Puis il reprit une gorgée de se liquide dorée et il soupira d’aise. Il observa le paysage, comment réagirais t-il si son patient tombait de cette hauteur. Il le savait très bien, il n’hésiterait pas à sauter après lui pour ne serrais ce que ralentir sa chute. C’était son style, il n’avait pas peur de grand-chose et il ne considérait pas vraiment sa vie comme très, importante.

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Misaki était du genre têtu, il se stoppa néanmoins sur la corniche pour écouter le psychologue. Ce dernier souriait et bizarrement, Misaki aussi. L'annonce de ce dernier semblait lui faire ni chaud ni froid. Il répliqua d'une voix presque soufflée.

" Si tu crois qu'un titre suffit à me dissuader...Je préfère tomber sur le directeur que de rester enfermer pendant que tu me regarde comme si j'était un animal "

Précisa t-il, aillant repris son air narquois habituel. En fait, même l'hypothèse de tomber ne semblait pas l'effrayer. De toute façon, il ne manquerait à personne et n'avait rien à perde. Il n'avait jamais rien eu à perdre, parce que de toute façon il n'avait jamais rien eu. Misaki était ce que l'on peu appeler une forteresse émotionnelle. Il ne recevait pas d'amour et refusait d'en donner. Rien n'entrait ni ne sortait de lui.

" C'est tout ce que tu sais faire? Comme tu ne sais pas comment faire, tu préfère t'assurer que je ne partirais pas? Perdu. C'est pas comme ça que ça marche avec moi "

Lança Misaki qui peinait visiblement à retenir sa colère. Il semblait même en avoir oublié qu'il se trouvait sur une corniches à plusieurs mètres au dessus du sol. En bas, il y avait déjà plusieurs élèves qui le regardaient en faisant des commentaire...à cette hauteur, il ne pouvait pas les entendre, juste deviner qu'ils se parlaient. Il passerait certainement pour un suicidaire...et après? L'avis des autres, il s'en était toujours moqué. Ignorant le brouhaha qui se créait en bas, il continua sa progression, se fichant pas mal de savoir ce qui adviendrait de la suite. Il ne laisserait personne l'enfermer, jamais, parce que la liberté, c'était tout ce qu'il avait.

Le jeune Misaki s’arrêta le temps d’écouter le psychologue, celui-ci avait choisi chacun de ses mots il savait à l’avance se que le jeune homme allait lui répondre. Il obtint alors la première information qu’il souhaitait avoir. Le jeune homme n’aimait pas être enfermer, il se sentait comme un animal c’était d’un point de vu humain assez normal mais lorsqu’il s’agissait de Tsugaru cela devenait un symptôme. Le psychologue réfléchissais déjà au prochain rendez vous tout en analysant les nouvelles informations qu’il obtenait à chaque minute qui passait. Bien tout d’abord il avait par instinct classer le jeune homme dans la catégorie du « manque affectif » et chaque informations qu’il récupère n’ont fait que vérifier sa pensée. Il ne semble pas avoir peur de tomber, la mort n’est pas pour lui un problème elle serrait donc plus une solution. Il ne supporte pas d’être enfermer donc il aime la liberté et il se compare souvent à un animal ou à un cobaye. Il a par conséquent du subir une expérience traumatisante au niveau émotionnel .Maintenant que le plus simple avait été découvert il ne restait plus qu’à découvrir ce qui était arrivé au jeune homme. Il bu une gorgée de champagne puis il rentra dans son bureau il déposa son verre et il retourna sur le rebord de la fenêtre.

« -Tu ne tiens peut être pas à ta vie mais moi je t’aime bien au fond! »

Il grimpa à son tour sur la corniche et s’avança lentement vers Misaki, il avait un sourire doux et un regard très chaleureux. Il s’avança très lentement mais beaucoup plus rapidement que Misaki, après tout il s’amusait souvent à marcher sur des troncs d’arbres lorsqu’il était plus jeune. Il perdit l’équilibre et faillit tomber dans le vide mais réussi à se retenir sur une alcôve. Il soupira se genre d’exercice était selon lui plus de son âge. Il n’avait que vingt ans mais il donnait parfois l’impression d’en avoir trente. Il regarda un instant le paysage puis il observa ce qui se passer en bas. Il sourit d’un air triste et il dit d’un ton assez calme:

« -C’est un beau jour pour mourir et puis se n’est pas comme si quelqu’un aller nous pleurer n’est-ce pas? »

Il avait murmurer cette phrase, là encore il parlait plus à lui-même qu’au jeune homme qui avait du l’entendre puisqu’il était à moins d’un mètre de lui. Mais comme je l’ai déjà dit chaque gestes du psychologue, chacune de ses paroles avaient été calculer. Bien sûr il les pensait mais il les avait réfléchi à l’avance. Il savait parfaitement qu’aucun des deux n’atteindraient la fenêtre sans tomber, il espérait vraiment que le jeune homme soit assez intelligent pour le comprendre et faire demi tour. Puis pour éviter la petit rengaine que le jeune homme aurait pu lui lancer il enchaîna

« -Je t’interdis de dire que tous ce que je veux c’est que tu revienne dans mon bureau! Je veux avant tout que nous revenions sur la terre ferme, si je puis dire. Notre rendez vous est terminé pour aujourd’hui de toute manière, donc tu n’aura pas à resté enfermer. Alors?»

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Misaki n'était absolument pas du genre à se faire avoir pour des choses stupides. Il avait survécu jusque là, alors pourquoi ne pas continuer. Cependant, sa logique étant assez étrange et plutôt bien à lui. Il préférait encore mourir que de donner raison à quelqu'un à qui il avait donné tort. Ce serait comme admettre une défaite et ça, il en était hors de question. Il l'admettait seulement lorsqu'elle était bien réelle, comme par exemple la fois où il avait croisé Sashimi. Mais c'est tout. Sur ce coup là, pas question. Lorsque le psychologue le rejoins sur la corniche, Misaki ne bougea pas, ignorant royalement l'attroupement d'élèves qui grossissait en bas. Il se contenta de lui répondre d'un air cynique, comme à son habitude.

" Tu peux pas savoir à quel point je m'en fout "

Lança t-il visiblement agacé. Il avait un atout, le bluff, c'était son truc. Bon après, c'était pas dit que ça le soit vraiment face à un professionnel de la psychologie, mais lui, il s'en foutait pas mal. après tout, il ne pouvait être sur de rien étant donné que toutes ses réflexion n'était pas basées sur quelque chose de concret. A bien y repenser, c'était être la première fois que quelque chose lui disait ça, mais lui, il n'y pensa même pas, parce que justement, même s'il ne s'en fichait pas à 100%, il s'en fichait quand même...du moins il le pensait. Quand je vous dit que son esprit est compliqué...

" Parle pour toi "

Lança t'il lorsque Reni fit référence aux gens susceptible de les pleurer s'ils tombaient. En fait, Misaki ne savait pas vraiment pourquoi il avait dit ça, il savait très bien que personne ne le pleurerait, mais ça aussi il croyait s'en foutre. Malgré tout, il ne supportait pas que l'on parle pour lui, et surtout de lui, comme si on le connaissait. Personne ne le connaissait et personne n'avait le droit de le connaître.

" De toute façon, à quoi ça servirait, je devrais revenir la semaine d'après, et encore celle d'après, et encore celle d'après. tant que je n'aurais rien dit. Tu l'as dit toi même. On ne peux pas vraiment dire que j'ai le choix. De toute façon, même avec quelqu'un de normal t'aurais trouvé quelque chose à dire. "

Lança t-il sans esquissé ne serait-ce qu'un pas pour regagner le bureau.

Le psychologue écouta le jeune Misaki répondre ou plus tôt éviter de répondre à ses questions, son but actuel étant de le faire retourner à l’intérieur. Il avait bien compris dès le premier rendez vous que le jeune homme ne parlerait pas. Il savait pertinemment que celui-ci se fichait éperdument de lui-même la preuve il prenait des risques inconsidéré pour des broutilles pas possible. Le jeune homme ne voulait pas revenir dans son bureau, soit mais il allait tous de même devoir parler tôt ou tard. Tsugaru comptait bien faire jouer ses fréquentations pour découvrir ce qui avait bien pu arriver au jeune homme pour qu’il semble détestait tous le monde et pour qu’il n’accorde aucune importance à son existence.

« -J’ai une idée et si je te passer mon numéro tu n’aurais plus à venir mais on contrepartie si tu as l’envie soudaine de parler se qui ne risque pas d’arriver vu ton caractère tu m’appel. Qu’est-ce que tu on pense? Tu ne serrais plus obliger de venir mais tu devrais tous de même garder mon numéro même si tu ne l’utilise pas, on fait comme sa? »

Tsugaru ne regrettait pas d’avoir franchi la fenêtre même si il sentait comme un soudain vertige le traverser. Il adorait être en hauteur pourtant et aimait particulièrement le paysage qui se déployait devant lui. Il esquissa un sourire en voyant un groupe de personne en dessous puis il se retourna vers le jeune homme. Il espérait que celui-ci pense qu’il avait gagner, après tout c’était ce qu’il voulait ne plus venir chez le psychologue. Reni poussa néanmoins un petit soupire pour témoigner sa lassitude vis-à-vis du comportement du jeune homme puis une fois que le jeune homme lui eu répondu il lui dit:

« -Tu l’as déjà dit la dernière fois, nous avons tous des problèmes personnes ne fait exception. Il n’existe pas de personnes normal dans se monde par contre certaine personnes ont plus de problèmes que d’autre. Et mon travail n’est pas de te trouver des problèmes mais de t’aider à les résoudre même si tu ne me croit pas. Franchement tu pense vraiment que je serrais ici à discuter si je faisais se travail pour l’argent. Il faudrait être fou pour se mettre en danger pour une personne qui ne nous intéresse pas! »

Le jeune homme semblait penser depuis le premier rendez vous que Tsugaru n’était là que pour l’argent chose qui était totalement fausse. De l’argent il en avait à profusion, il n’était pas psychologue pour le fric mais pour pouvoir aider un maximum de personnes. C’était là sa manière de remercier la personne qui l’avait aider, il voulait à son tour aider le plus de monde possible. Il observa le jeune homme celui-ci allait il s’entêter ou allait il revenir à la raison.

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Misaki semblait vraiment manquer de discernement concernant les situations qu'il vivait. Il savait ce qu'il voulait sans vraiment le savoir, et finalement, il en avait oublié ce pourquoi il était là. La drogue...oui, c'était pour ça. Il n'avait jugé que c'était un problème, et il ne pouvait pas croire que parce qu'un adulte lui disait qu'il ne tournait pas rond, cela était vrai. Les adultes se trompaient trop souvent. Il ne fallait pas leur faire confiance, comme à tous les autres. Jamais, il ne fallait jamais placer sa confiance en qui que ce soit sous peine de se faire avoir. Misaki le savait. Pour lui tout allait bien, il n'était pas malheureux, alors il ne comprenait pas pourquoi ce psychologue se tuait à lui dire que s'il parlait il irait mieux. Non, il n'irait pas mieux, parce que personne ne pourrait jamais rien y faire et il s'en voudrait à lui même d'avoir livrer l'une des rare chose qu'il avait: son mystère. Parce que sa liberté, personne ne pourrait la lui prendre. Sauf la prison peut être. Il écouta néanmoins la proposition de Reni.

" Mouais "

Annonça t-il simplement, visiblement peu convaincu. En même temps, ca ne lui coutait pas grand chose d'accepter. Il est vrai que la position était peu confortable, mais finalement, il avait vu bien pire. Il esquissa un sourire malsain à la remarque du psychologue.

" C'est toi qui t'es mis dans la tête que j'avait des problèmes, pas moi. J'ai jamais dit que j'allait mal. C'est pas de ma faute si tu ne supporte pas que les gens se porte bien autour de toi. "

Lança t-il, nonchalant, ne reprenant toujours pas de vouvoiement. Il attendit que le jeune psy soit retourné à l'intérieur et retourna dans le bureau. Enfin, il resta assis sur la fenêtre, les jambes dans le bureau.

" C'est pas parce que je ne suis pas un petit élève modèle sage, riche et attentif que je vais mal. 'Faut arrêter de voir le mal partout, t'as déjà entendu parler de la différence? "

Repris il toujours aussi énervé. Il valait mieux qu'il ne recroise pas l'infirmier qui avait tout rapporté. Le secret professionnel n'est plus vraiment valable de nos jours visiblement.

Tsugaru esquissa un petit sourire intérieur bien sûr car si il avait sourit devant le jeune homme celui-ci aurait encore changer d’avis. Le psychologue était écroulé de rire et ne dit aucun mot pour ne pas le laisser transparaître car après tout le jeune homme venait de dire que c’était lui qui lui avait trouvé des problèmes. Alors qu’il avait réellement un problème et pas des moindre puisque cela toucher à la drogue. De plus les accès de colère et la violence était aussi un problème en soie mais il ne lui dit rien. Reni savait qu’il avait réussi, il fit demi tour et retourna dans son bureau là il récupéra son verre et l’avala d’une traite. Il détestait être en hauteur ou du moins se sentir en danger, après tout si l’Homme n’avait pas d’aile c’était pour une bonne raison il ne volait pas. Derrière lui le jeune Misaki avait atteint la fenêtre et c’était assis sur le rebord les jambes dans le bureau forte heureusement. Un élève modèle, sage, riche et attentif. Le psychologue ne pu s’empêcher de pouffait de rire le jeune homme venait de donner la description de l’élève qu’il était à l’époque ou il allait encore à l’école.

« -Tu es très bavard pour quelqu’un qui ne veut pas parler. »

Dit Tsugaru d’un ton ironique puis il sortit de son bureau une carte de visite avec inscrit en lettre noir son nom et son numéro. Il attrapa un stylo et rajouta un second numéro cette fois celui de son chauffeur après tout il n’était pas toujours avec son téléphone sur lui. Il fallait bien qu’il puisse de temps en temps prendre de l’air. Il glissa la carte entre les doigt du jeune homme et un large sourire au lèvre lui dit toujours d’un ton très jovial:

« -N’oubli pas de toujours le garder sur toi, et si besoin tu peux même l’utiliser. Ah et une dernière chose je ne te donne pas mon numéro pour que tu le jette à la poubelle en sortant. C’est du donnant donnant, tu ne vient plus ici mais tu garde le numéro au cas ou. »

Il alla jusqu’à la porte et se contenta de soulever la poignet au lieu de la baisser et la porte s’ouvrit. Il avait trafiquer la poignet, il trouvait cela marrant et c’était une manière de passer le temps. Il ouvrit grand la porte et d’un large mouvement de la main il désigna la sortie. Puis pendant que le jeune homme s’en aller il alla se resservir un autre verre cette fois ci de vin. Il porta son verre à ses lèvre et aspira le doux nectar. Puis il retourna à son bureau s’assit et continua d’observer le paysage.

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Misaki n'avait aucune envie de parler, en fait, je crois qu'il fallait vraiment le torturer pour qu'il parles. En tout cas, il était têtu. Et puis, il n'aimait pas trop qu'on lui force la mains. Personne ne savait, pas même Jack, alors quelqu'un qu'il connaissait à peine...c'était quasiment impensable. Pourtant, Reni avait presque réussit. Mais bon, il faut croire que Misaki était plus récalcitrant que beaucoup. En plus, il était hors de question que le jeune homme inspire une quelconque pitié, même la compassion lui donnait la nauser. Alors il n'avait pas tellement envie de donner une bonne raison à qui que ce soit de ressentir ce genre de sentiment envers lui.

" Ca t'emmerde bien que j'dise pas c'que tu veux entendre "

Rétorqua t-il visiblement agacé. Il frissonna. Infimement, Reni ne l'avait peut être même pas remarqué. Pourtant, il ne faisait pas froid. Il faut croire qu'il faut un on bout de temps pour que le corps oublie totalement les drogues dures. Il ne broncha pas. Hors de question de montrer quoi que ce soit. Il ne pu s'empêcher de se dire qu'il avait quand même eu de la chance que rien ne se déclenche lorsqu'il était sur la corniche, sinon, il serait tombé à coup sur. Il se leva, afin d'être sur de ne pas tomber à la renverse par la fenêtre. Mais s'adossa au mur jouxtant celle ci. Très naturellement, afin que rien ne transparaisse.

" Je vois pas ce que j'y gagne au final, en plus ça t'arrange bien que je ne vienne plus, tu va pouvoir siroter ta vinasse tranquille "

Lança t-il avant de se diriger vers la porte, il est clair que de toute façon, il ne pourrait pas vérifier qu'il garde le numéro ou pas. Misaki quitta la pièce, au détour d'un couloir il s'approcha de la poubelle hésita un moment, et glissa la carte de visite dans sa poche avant de s'en aller.

» Convocation de m**** [ Reni T.]
» Tsugaru Reni le psychologue (ACCEPTÉ)
» Comment se paumer en beauté? {Tsugaru Reni }
» Un appel...pas bénin du tout [Reni T.] [FINI]