Un appel...pas bénin du tout [Reni T.] [FINI]

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Un soir. non. Une nuit. Noire. Juste ça. Il était plus de minuit, et il pleuvait des cordes. Que faisait Misaki dehors par un temps pareil? Toujours la même chose, un mauvais payeur. Juste ça. Une chose banale. Juste banale. Peut être pas cette fois ci cependant. Il pestait déjà contre ce type, prendre rendez vous par un temps pareil et à cette heure. Fallait être timbré. Mais à force de vivre ainsi, les choses étranges avaient finit par lui paraitre normales. Jack lui avait donc dit d'y aller. Il y était allé. C'était ainsi. Il vivait de ça. Juste de ça. alors il y avait été. Sauf que maintenant, il était étendu sur l'herbe du parc, les lampadaires étaient éteind et la nuit avait gagner les lieux. Il était seul, en chemise. Juste en chemise, et un pantalons. Il était trempé, il ne pouvait pas bouger le petit doigts, son corps entier le faisait souffrir. Une embuscade, comme on appel ça dans les films. Le mauvais payeur n'était pas un simple "voyou"...pas de chance; Non vraiment pas de chance. Il parvint à se redresser, ne faisant même plus attention à la pluie qui tombait aux alentour, il ne pouvait pas être plus trempé. Il se redressa tant bien que mal, désormais à genoux, il crispa son visage, les bandes argenté qu'il avait sur sa figure lui faisait mal. C'était toujours comme ça lorsqu'il pleuvait. Il soupira. Il ne pouvait pas appeler Jack...son portable était dans sa veste, et sa veste avait été emporté par la bande qui l'avait tabassé. Quelle chance...Malgré tout, il sentit une carte dans la poche de son pantalon. Il la sortit. C'était la carte de visite de Reni, le psychologue.

N'importe quoi, il n'allait quand même pas le contacter lui...remarque il avait bien dit..."si tu as besoin...". Misaki leva la tête, évitant de trop trainer avant que l'eau n'efface le numéro. Il parvint à rejoindre une cabine téléphonique et s'y enferma. Enfin à l'abris, il resta assis dans cette dernière à écouter la pluie en marteler les vitres. Maintenant, l'orage grondait, et Misaki se sentait partir. Il ne devait pas s'endormir ici, sinon, il savait qu'il ne se réveillerais pas. Il repris donc la carte. Et essaye de composer le numéro, il se trompa plusieurs fois, l'encre ayant coulé un peu avec la pluie. D'ailleurs, à chaque fois qu'il se trompait, il réfléchissait au fait de savoir s'il devait vraiment l'apeller. Mais bon, là...il ne pouvait plus tellement se lever, et s'il rentrait sans l'argent ni la drogue, Jack risquait d'en rajouter...Il composa donc encore le numéro, différemment, et attendit...

La journée avait été longue, il avait rencontré plusieurs élèves et contrairement à Misaki il réussit à les aider au mieux. Une fois que le dernière élève fut parti un large sourire au lèvre il attrapa sa malette et sortit. La pluie avait commencé à tomber lorsqu'il arriva à l'entrer, son chauffeur l'attendait toujours comme si c'était un malheur de le servir. Reni l'ignora et sortit un parapluie de sa malette, il avait prévu le coup. Il commença à avancer à l'extérieur puis il tourna à gauche et longea le muret qui entourer l'école. Dérrière lui il entendit un sourire presque malsain, son chauffeur n'avait jamais eu la moindre sympathie pour lui et il le lui prouvait chaque jour. Après plusieurs minutes de marche il arriva à un dépanneur assez tranquille. Il s'y arrêta un instant lorsque son téléphone sonna.

"-Allô, qui est à l'appareil?"

Je venais d'entrer et j'avais attrapé un paquet de gâteau lorsque mon téléphone avait sonné. Je compris alors de qui il s'agissait mais quelque chose me dérangea dans sa voix. J'avais du mal à l'entendre et ce n'était pas du simplement au fait que j'avais une mauvaise transmission. Je jeune homme semblait être mal en point et cela pouvait aussi bien s'entendre que se sentir. Je déposais mon paquet de gâteau et je sortie en courant jusqu'à la voiture. Le chauffeur toujours en place sembla s'inquitait en voyant mon visage. Je pris mon téléphone bien en main et je demandais d'une voix inquiète:

"-Misaki...est-ce que tous va bien? Ou est tu au juste?"

Le chauffeur démarra et me conduisit à l'endroit que Misaki m'avait indiqué au téléphone ou du moins jusqu'au parc qui par chance n'était pas loin. Je descendis attrapant au passage mon parapluie et je me mis à sa recherche. Mon chauffeur descendit à ma suite pour m'aider à le trouver, cela nous pris un moment mais le chauffeur le retrouva évanoui et dans un sal état. Il le sortit délicatement de la cabine téléphonique et l'apporta dans la voiture. Là le chauffeur alluma le chaufage, oui la voiture était munie de presque toute les options possible et imaginable. J'attrapais ma veste qui était dans un coin et après lui avoir retirer sa chemise trempée je lui mit ma veste. Puis d'une voix très douce j'essayais de le réveiller sans trop le brusquer.

"-Nävis...Nävis."

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Misaki n'en croyait pas ses yeux lui même; Il avait juré ne jamais composé ce numéro, mais finalement, il avait peut être bien fait de le garder. Il savait que ce serait un peu mal vu, vu la façon dont il avait réagit face à Réni, l'appeler à l'aide était un paradoxe total. Aussi, il était clair que sa fierté en avait pris un coup. Il baissa son regard vers sa chemise, elle était tâché de sang, il glissa sa main sur sa lèvres. De ses souvenirs, c'était bien la première fois qu'il se faisait avoir comme ça. Il soupira, mais ça aussi ça lui faisait mal. Et il bloqua sa respiration momentanément. Il avait pris chère...Il n'eu pas le temps de réfléchir, Reni venait de décrocher.

" Ah..je...C'est Misaki "

Maintenant, son coeur battait la chamade, et cela lui faisait un mal de chien, si bien qu'il accéléra son rythme respiratoire pour compenser. Il hésita à raccrocher, mais il n'était pas suicidaire. Il préférait au moins essayer, même si Reni allait sans doute très mal le prendre;

" Dans le parc...une cabine...téléphoni... "

Il lâcha le combiné et ce dernier se mis à pendre mollement au bout du fil qui le maintenait au récepteur. Misaki lui, était HS. Et sa main était retombé sur son ventre, alors que sa tête reposait désormais sur la vitre trempé de la cabine, la pluie martelant toujours activement les paroi de verre de sa prison du moment. Lorsqu'il se réveilla, il ne compris pas tout de suite où il était, et de toute façon, il voyait flou et les voix lui paraissait très lointaine. Malgré tout, il reconnaissait Reni, sans trop savoir où il était. il était donc venu finalement. Il se contenta de le fixer sans prononcer un mot, incapable de parler, il ne distinguait que sa silhouette. C'était sans doute la première fois que le regard Azur de Misaki ne reflétait aucune animosité.

Le jeune homme sembla enfin ouvrir les yeux, il fixa le psychologue sans prononcer le moindre mot. Tsugaru lui caressa doucement les cheveux dans un geste quasi paternel. Il était soulagé de voir le jeune homme encore vivant. C'était d'ailleurs un véritable miracle vu son état. Le chauffeur lui lança alors un regard qui voulait dire "qu'est-ce que vous comptez faire?". Reni réfléchit il ne savait pas quoi faire dans se genre de situation. Il observa Misaki, celui ci avait besoin de soin. Aucun medecins n'étaient réveiller à cette heure ci et l'hôpital le plus proche était à une demi-journée de route. Il n'avait qu'une solution, l'emener voir la plus vieille des servantes de la famille. Spécialiste en plantes et remèdes, non ce n'était pas une arnaqueuse et elle n'était pas totalement folle, du moins pas qu'il le sache.

"-Rentrons, elle devrait pouvoir s'occuper de lui."

Après plus de deux heures de route nous arrivâmes à un portail. Celui délimiter le passage et ainsi éviter tout désagrément. Après que le gardien de nuit l'ai salué et ai ouvert le portail la voiture continua son chemin. Durant le trajet Reni fit de son mieux pour empêcher Misaki de bouger. Après une demi heure de route à travers une prairie verdoyante il arrivèrent enfin en vu de la demeure. Une immense bâtisse japonaise entourer d'une forêt. La voiture s'arrêta à une trentaine de mètres de l'entrer, le passage étant trop étroit pour une voiture. Je descendis attrapant avec douceur le jeune homme et l'emportais à l'intérieur. La vieille servante comprit tous de suite et intima à sa comparse un peu plus jeune d'aller préparer un futon. Pendant ce temps je l'emenais dans ma propre chambre et je laissais la vieille femme s'occuper de lui. Elle utilisa une étrange pommade verte et elle lui mit des bandages. Il ne lui restait qu'à prendre du repos pour être sur pied demain au plus tôt. J'entrais dans la chambre et je remarquais qu'il commençait à se réveiller.

"-Repose toi, si tu veux te rétablir."

Je me relevais et récupérais un kimono, c'était une de mes nombreuses obligation. Je devais porter un kimono à l'intérieur. Je rejoins la chambre préparer par la jeune servante, enfilais mon kimono et m'endormi.

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Misaki finit par comprendre qu'il était dans une voiture. Probablement celle de Reni. Ce dernier ne conduisait pas, mais alors, qui était au volant? La question ne fit qu'effleurer l'esprit du jeune homme alors glissait une main sur son visage brûlé par l'eau qui avait coulé sur ses deux bandes argentées. Ça lui faisait la même chose à chaque fois, et bizarrement, c'était la seule douleur qu'il ressentait pour le moment. Il ne pouvait peut être pas parler, mais dans sa tête, les pensées s'entrechoquait, et bientôt, il se révéla être énervé, bien que vu son mutisme, il était difficile de s'en rendre compte. Pourtant, il fulminait vraiment, ordinairement, Misaki ne demandait jamais d'aide à personne, jamais. Il était fait pour se débrouillé et s'était déjà tiré des pires galères...mais cette fois ci, c'était différent. C'est pourquoi il essaya bon nombre de fois de se redresser, mais Reni l'en empêchait à chaque fois. Une fois arrivé, son regard avait repris cet éclat mauvais, malsain. Peut être qu'après tout...il était juste comme ça. Il n'avait pas appris à regretté, ni à éprouver quoi que ce soit. Il semblait en vouloir à la terre entière. Pour tout. toujours. Reni devait être quelqu'un d'extrêmement patient pour avoir accepté de lui venir en aide. Lorsque le jeune psychologue l'emmena à l'intérieur, Misaki crispa la mâchoire, sentant la douleur se réveiller au niveau de ses côtes, il crispa sa main sur l'étoffe de la chemise de Reni et ferma les yeux, à demi conscient.

Lorsqu'il se réveilla, Reni n'était plus là. Une vieille dame achevait de bander son torse, et l'odeur acre de la pommade qu'elle avait utilisé emplissait la chambre. Misaki fronça les sourcils. Il n'aimait pas être faible, à la merci. Pour lui, "les gros poissons mangent les petits", il n'y à pas de place pour les faibles. Il l'avait toujours appris comme ça; Mais qu'est ce que veux dire être faible finalement...Mais bientôt, Reni entra dans la chambre, sa chambre visiblement...

" Non..je vais...je vais rentrer "

Assura Misaki...mais bien sur, il allait traverser la ville à pied dans cet état, tout le monde y croit. De toute façon, la vieille dame qui était toujours assise au bord du lit exerça une pression sur le torse du jeune homme qui avait commencé à se redressé, ce simple geste suffit à la faire tenir en place, preuve qu'il ne débordait pas de vitalité. D'ailleurs, il ne tarda pas à s'endormir. Dehors, il pleuvait toujours, et la chambre où il se trouvait était à elle seule, aussi grande que l'appartement qu'il habitait avec Jack. Qui était ce type? Cette nuit là, Misaki dormis mal, un sommeil léger, ponctué de divers cauchemars. Jack devait être furieux de ne pas le voir rentrer...De toute façon, après ça, il n'était pas question de rentrer. Jack ne lui pardonnerais pas. Mais Misaki était débrouillard, il n'avait besoin de personne et le revendiquait suffisamment pour que l'on y croit presque. Le matin, il se réveilla à l'aube, il tourna son regard vers la fenêtre et se redressa soudainement, il semblait avoir oublié ce qui s'était passé la veille. Mais une douleur vive sur son flanc gauche le rappela vite à l'ordre, et les bandage qu'il portait l'aidèrent à comprendre. Il glissa une main sur son visage et soupira. Il jeta un regard circulaire dans la pièce et chercha ses vêtements...Mais ne les trouva pas. remarque, sa chemise devait être dans un salle état, et son jean, pas beaucoup mieux. Il se refusa malgré tout à appeler quelqu'un et se contenta d'analyser la pièce.

Comme chaque matin Tsugaru entre ouvrit ses yeux. Il resta un moment le regard vide puis il se souvint. Il était dans la chambre d'ami car il avait mis Misaki dans sa chambre. Il poussa un long soupire, comme tous les matins il n'avait qu'une envie celle de dormir. Et comme chaque matin le chauffeur entra sans frapper et l'attrapa à bout de bras. Il ne supportait pas d'être ainsi réveiller mais n'avait pas la force de répliquer. Le chauffeur le porta jusqu'au centre du jardin intérieur et le jetta dans le petit lac. L'eau était glacé et à son contact le psychologue poussa un hurlement. Il se releva aussitôt tremblant et lança un regard noir à son chauffeur. Celui ci avait attaché ses cheveux en queue et portait l'obligatoire kimono, sur son visage on pouvait voir un sourire satisfait. Reni sortit de l'eau avait attrappé la serviette d'une des deux servantes. Après le reveil il devait encore supporter le petit déjeuner. Il se dirigea vers sa chambre, son kimono tremper laissant une trainée d'eau dérrière lui. Il ouvrit doucement la porte coulissante pour ne pas réveiller le jeune homme. Mais celui ci était déjà debout, il s'approcha un large sourire au lèvre. Mais il se souvint que son kimono et d'ailleurs que toute sa personne était trempé. Il se dirigea vers son armoire et récupéra deux kimono.

"-Bonjour, tu as bien dormi? Tes blessures ont encore besoin de temps pour guérir repose toi un peu. Ah et tiens, on attendant que tes vêtements soit remis à neuf."

Il lui remit un kimono puis se dirigea dérrière un paravent ou il se changea. Sa chambre était décoré comme à l'époque de l'air edo. C'était une copie de la chambre des anciens généraux japonais. Bien sûr Reni detestait la déco mais il ne disait rien. Une fois son kimono parfaitement mis il laissa l'une des servantes récupéré celui qui était trempé. Il sortit juste à l'extérieur et s'assit à côté de la porte. La seconde servante lui apporta le thé. Puis une fois les tasses rempli elle alla aider Misaki qui semblait avoir du mal à mettre son kimono. Tsugaru resta assis une tasse à la main et observa son jardin intérieur. C'était comme une minuscule forêt, des arbres et des arbres. Puis dérrière les arbres des rossiers, roses rouge blanche noir et j'en passe. Et au milieu on pouvait voir la réplique exacte d'un jardin zen. Misaki malgré la douleur réussi à venir s'asseoir juste à côté du psychologue. Celui-ci une fois les servantes parti lui dit très sérieusement.

"-La femme qui t'as soigné est un démon, je te conseil de boire se thé si tu veux repartir vivant."

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Misaki resta assis dans le lit un moment. Il ne savait pas trop quoi faire sur le coup. Se lever? Il ne le sentait pas trop, il préférait attendre un peu que ses différentes douleurs s'atténue un peu. C'était bien la première fois qu'il se retrouvait dans ce genre de situation. Et il pensait déjà à la suite. Ca aussi c'était la première fois. Ordinairement, il ne pensait jamais aux conséquences...mais cette fois là, tout était différent. Tellement différent que Reni ne pouvait même pas l'imaginer. Il soupira. Il entendit un hurlement à l'extérieur. Il fronça les sourcils et se leva tant bien que mal, se dirigeant vers la fenêtre en rasant les murs. là, il vit Reni...dans un espèce d'étang. Il soupira. Décidément, ce type était bizarre. Mais ce qui l'était encore plus, c'était le cadre dans lequel il vivait. Il semblait bien plus bourgeois qu'il n'y paraissait. Il avait appuyé un épaule sur le mur pour ne pas s'écrouler, c'est à ce moment là que la porte s'ouvrit. Misaki tourna son regard vers Reni, qui venait juste d'entrer, trempé. Le jeune homme esquissa un sourire glacial, sans réel signification.

" Pas vraiment non... "

Mais cela était évident. comment aurait il pu bien dormir alors que le moindre geste lui faisait mal. Mais passons. il haussa les sourcils lorsque Reni lui tendit un Kimono. Il le saisit et le regarda d'un oeil étrange. Lui? Porter ça? Il ne savait même pas ce que c'était à vrai dire. Il se contenta de s'asseoir sur le lit à essayer de voir dans quel sans ça se mettait, et bien vite, ça l'énerva, alors l'une des servante accouru. Chose qui l'énerva encore plus. Il n'était plus un bébé, alors avoir besoin d'aide pour s'habiller était une chose inconcevable pour lui. Et pourtant...Lorsqu'il fût enfin habillé, il jeta un regard assassin à son propre reflet et finit par rejoindre Reni d'une démarche mal assuré. Il pris alors place à ses côtés sans un mot. Il l'aurait bien remercié, mais il n'avait jamais remercié personne...et ces mots...il était incapable de les dire. Il regarda la thé d'un regard un peu dégouté. Il n'aimait pas...le thé. Boire de l'eau chaude n'était pas trop son truc. Mais, il tenait à la vie, alors...Il saisit la tasse en la regardant un moment avant de la porter à ses lèvres. Nan..c'était vraiment dégelasse, mais bon. Chacun ses goûts. Une question lui vint alors à l'esprit. Il se tourna vers Reni, sans pour autant quitté son air nonchalant.

" Pourquoi tu es venu..? "

La réponse semblait évidente: "parce que tu m'a appelé". Mais ce n'était pas ce que demandait Misaki. Il savait qu'il ne s'était pas montré très coopératif avec Reni, alors rien n'avait obligé le jeune homme à lui venir en aide.

Reni observa Misaki du coin de l'oeil, lui non plus n'avait pas l'air d'aimer le thé. Il esquissa un sourire la vieille pouvait être flippante lorsqu'elle sortait son sabre et parler tradition. Il se souvint de la fois ou il avait refusé de boire du thé. Il avait bien failli y passer, la lame sur sa gorge avait laissé une petite cicatrice presque invisible. Il attrapa sa tase d'une façon très traditionnel et avala le tout d'un trait. Il detestait le thé mais devait en boire chaque matin. Heuresement que dans sa pièce secrète il pouvait respirer en paix. Et de plus y boire vin et alcool en tous genre et cela à volonter. Misaki lui posa une question qui lui sembla idiote et il décida de poser une question tout aussi stupide.

"-Et pourquoi ne serrais je pas venu?"

Les servantes apparurent d'un coup, l'une récupéra le thé et l'autre déposa plusieurs pâtisseries à la place. Elles disparurent aussi vite qu'elle était apparu. Tsugaru attrapa un gateau de riz et le porta à sa bouche. Tout en degustant cette délicieuse patisserie il observa son jardin. Le calme qui y régner le mettait de bonne humeur. Un léger vent souffla faisant s'envoler plusieurs roses tomber au sol. L'une d'elle attérit juste devant lui, il l'a ramassa et l'observa. Il adorrait l'odeur des roses, parfum qu"il portait et qu'il fabriquait lui même. Il finit par la reposer à terre et croqua un morceau de son gâteau. La seule chose qu'il aimait avec les démon qui le servaient était bien leur cuisine. Il rafollait de la cuisine japonaiss et sa tomber bien il ne mangeait que sa.

"-Tes blessures te font toujours souffrir?"

Demanda le psychologue, bien évidemment il mourait d'envie de demander ce qui lui était arrivé. Mais il savait que poser cette question aller provoquer chez Misaki une sorte de renfermement. Le jeune homme n'était déjà pas très parlant, il valait mieux éviter de le contrarier. Chose simple à dire mais plus difficile à faire, surtout pour Reni. Il se concentra donc sur la montagne de pâtisserirs à côté de lui. Attendant que Misaki parle, espérant qu'il garde son calme. Et tout en réfléchisant il se dit que si Misaki tentait de s'en aller il ne pourrait pas aller bien loin. Et surtout avec ses blessures il pourait se blesser bien plus encore. Certes il n'était pas encore là mais il valait mieux y réfléchir maintenant.

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Il est vrai que sur le coup, la question posée par Misaki était assez étrange. Mais bon, il avait du mal à comprendre. Il s'était montré vraiment odieux avec Reni, il le savait, mais ne savait pas faire autrement. Et ce dernier ne s'était même pas posé de question, se contentant d'accourir pour l'aider. Quelque chose clochait; A moins que cet homme soit la générosité même...mais Misaki ne l'envisageait pas. Un adulte pour lui, c'était la perfidie incarnée. Alors qu'en fait...la perfidie...c'était lui. Preuve même qu'il était du genre pommé. Il fallait qu'il s'attende à ce genre de réponse de la part de Reni. Il ouvrit la bouche pour répliquer mais ne trouva rien à dire, il la referma donc et préféra s'intoxiquer avec ce thé infernal.

" ... "

L'espace d'un instant, il eu un peu l'air d'une carpe, mais cela ne dura qu'une éclair de seconde. C'était le genre de truc qui n'arrivait jamais en général, Reni devait s'en doutait, il était du genre réponse à tout et détestait ne rien répliquer. Mais sur ce coup là, répliquer, c'était donné des information. Et il était hors de question qu'il donne à ce psy ce qu'il voulait, même s'il lui avait sauvé la vie. Misaki ne connaissait que les dettes financières. D'ailleurs, à propos de dette, il avait intérêt à récupéré l'argent illico s'il tenait à la vie, car Jack ne lui ferait pas de cadeau. Il effaça cette pensée histoire de ne pas se mettre à stresser; Chose qui ne lui arrivait que lors de cas exceptionnel. A bien y repenser, ça faisait quand même 2 fois en deux semaines qu'il passait à côté de la mort et que quelqu'un l'aidait à s'en sortir. Pourtant...il ne semblait pas réaliser. A la question de Reni, il sembla réfléchir...pourtant, la réponse était évident, il avait les brs et le dos tailladé, des ecchymose sur les côtes et les jambes en compote. Son visage ne portait pas beaucoup de trace, à part cette petite entailles à la lèvre qui ne saignait plus.

" Oui..mais ça ira "

Ce n'était pas la première fois qu'on le passait à tabac, les autres gang ne l'aimait pas parce qu'il avait le don de faire payer tout le monde. Cette fois ci, c'était lui qui avait payé, et pas qu'un peu. M^me bien plus que d'habitude; Il finit son thé d'une traite en grimaçant et planta son regard à l'opposé de Reni. Que dire? Lui, il aurait voulu partir en courant...mais pour aller où? En plus, il n'irait pas bien loin...Il détestait être faible.

"-Puisque c'est elle qui ta soignait tes blessures devraient guérir dans quelque jours voir même dans la journée. Bon c'est pas tous sa mais si on veux pouvoir sortir d'ici il va falloir se bouger et vite!"

Il se leva et s'étira de tous son long, puis après un instant à observer le ciel d'un beau bleu sans nuage il esquissa un sourire. Les deux servantes arrivèrent en vitesse et enlevèrent la table récupérant la tasse de thé des mains de Misaki qui parut rasurer. Il est vrai que le thé pouvait paraitre mauvais au premier abord mais il était vraiment bon pour la santé. Tsugaru aida Misaki qui n'avait pas l'air d'apprécier le geste ce qui ne faisait qu'amuser le psychologue. Il aperçu alors le chauffeur, qui traverser le jardin en courant un fusil à la main. Reni haussa les sourcils, il detestait la violence et un fusil n'annonçais rien de bon. Il observa un instant Misaki puis il lui dit d'une voix plutôt calme:

"-Pourrais tu attendre ici s'il te plaît, je reviens tous de suite."

Sans même attendre la réponse du jeune homme il se mit à courir à grande vitesse dans la direction du chauffeur dont on pouvait encore aperçevoir la longue chevelure blonde. Il traversa le jardin intérieur puis la gigantesque demeure et sortit à l'extérieur. Le chauffeur se dirigeait vers la forêt dans laquel se trouvait des animaux. Et avec un fusil on pouvait, on pouvait tuer ses animaux voir même les prendre en chasse. Il entra dans la forêt à son tour et la traversa on faisant bien attention ou il mettait les pieds. Il était pied nu pas pratique du tout pour marcher dans une forêt et encore moins pour poursuivre un vieux fou. Bon d'accord il n'avait que vingt cinq ans mais il était quand même fou et même totalement cinglé. D'un autre côté les parent de Tsugaru l'avaient sorti d'un asile psychiatrique pour qu'il s'occupe de la surveillance de leur fils. Je ne vous dirais pas d'ou viennent les deux servantes mais attendez vous au pire. Après un moment le psychologue finit par aperçevoir le blond fusil à l'épaule, il visait un petit louveteau. Il semit à courir et l'arrêta de suite puis lui hurla dessus:

"-Non mais ne va vraiment pas!!! C'est qu'un bébé pourquoi tu veux le tuer!!!?"

Sans attendre la réponse du chauffeur il alla récupéré le bébé, il était minuscule et semblait être blesser à la patte. Il quitta alors la forêt det se dirigea vers la demeure sans accorder le moindre regard au chauffeur. Il entra dans la demeure et se dirigea vers la pharmacie, le territoire de la vieille servante qui était occupé ailleurs forte heureusement. Il attrapa des bandage et fit de son mieux pour soigner la patte du petit loup. Il sortit et rejoignit Misaki. Celui ci n'avait pas vraiment bouger à quelque mètres près. Il lui fit un large sourire, peut être qu'à force de le voir sourire lui aussi finirait inconsciemment par sourire. Il tenait toujours le petit loup entre ses bras, celui ci lui lécher les mains signe qu'il avait faim.

"-Avant de commencer la méditation obligatoire que dirais tu de nourrir ce petit?"

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Partir d'ici? Misaki était partager. sortir était il bien prudent...une fois en ville, Reni se rendrait compte de l'agitation qui y régnait, et que les membres responsable de cette agitation portaient tous un numéro sur la joue, tout comme Misaki. Il ne serait pas dur de faire le rapprochement. Jack avait sûrement déjà mobilisé tout le "gang" pour le retrouver. Misaki avait beau paraître inconscient, il savait qu'il ne survivrait pas au passage à tabac de Jack. Pourtant, Misaki voulait retourner le voir, quitte à se faire tuer, il voulait savoir ce qu'il s'était vraiment passé. En fait, il était presque sur que Jack n'y était pas pour rien dans les évènements de la veille. Il soupira. Que faire de plus?

" Si tu le dis "

Se contenta t-il de répondre. Finalement, il avait hâte de s'en aller. Ne plus sentir le regard de Reni sur lui, ne plus se sentir sonder. Retrouver une liberté relative, même s'il lui fallait être traqué. Misaki n'avait jamais eu de but. Il vivait au jour le jour. Et ce jour, il avait des compte à régler. de toute façon, qu'avait il à perdre? Un sourire quasiment narquois se dessina sur son visage alors que son regard se ternissait, il semblait se moquer de lui même. Il adressa un signe de tête à Reni en approbation à ses dernières paroles et se contenta de le regarder s'éloigner. Il appuya son avant bras sur une cloison poche afin de tenir debout et suivit un jeune oiseau du regard, ce dernier semblait avoir du mal à voler. Tout comme lui. Un sourire se dessina sur les lèvres de Misaki. Personne ne l'avait jamais vu sourire sincèrement, il ne souriait pas, et ne pleurait pas en présence des autres. Il était pourtant humain, et une fois seul, il était comme tous les autres...ou presque.

Il attendit un moment que le jeune psychologue revienne. Ceci fait, son regard se planta sur le louveteau qu'il avait dans les bras. Il aurait bien éclater de rire, mais c'était une chose qu'il faisait rarement. En fait, philosophiquement parlant, Misaki était réellement égale à ce louveteau. Rien que le fait de l'avoir penser le faisait rire intérieurement. En fait, il était quasiment sûr que Reni l'avait fait exprès. Il soupira et contourna le jeune psychologue.

" Je m'en vais "

La bonne blague. Aller où? Comment? Bah...il se débrouillerais. Et de toute façon, Reni ignorant toujours ce qu'il s'était passé, il ne pouvait pas savoir qu'il n'avait nul part où aller pour le moment. Enfin si...là, il rentrait chez "lui", ou plutôt chez Jack. Il verrait bien. si Jack avait voulu le tuer, et bien cette fois ci, il aurait l'occasion de ne pas se rater. Mais n'allez pas croire que Misaki est prêt à se faire avoir sans laisser sa marque.

Reni écarquilla les yeux à ses mots. Mais qu'elle idiot, qu'elle abrutit. La servante la plus jeune arriva en courant. Tsugaru lui donna le loup et récupéra le katana qu'elle lui tendait. Le katana était une longue lame noir, son pommeau était aussi noir et une minuscule rose rouge s'y détâcher. Reni poussa un long soupire, lui qui detestait les armes, lui qui répugnait à employer la violence. Il regarda vers le jardin devenu un peu trop calme, il n'y avait rien qu'un long silence. Heureusement pour Misaki qu'il avait dévellopé une bonne ouïe. Tsugaru entendit les pas rapide de la vieille servante et il sauta sur Misaki. Il réussi à l'attraper par la taille avant que le mur en bois ne soit couper en deux. Le mur à terre on pu aperçevoir la vieille femme, ses yeux étaient horriblement effrayant. Dans ses deux mains elle serrait un katana bien éguisé. Reni regarda Misaki qui n'avait pas l'air de saisir et d'une voix qui tremblait un peu il lui dit:

"-Tu n'aurais pas dû dire sa à voix haute!"

Il n'eu pas le temps de lui expliquer plus en détail que la vieille leur fonçait dessus. Tsugaru maniait assez bien le sabre pour l'esquiver. Non il n'allait pas la blesser, d'ailleurs pour cela il aurait déjà fallu qu'il arrive à la toucher. C'est que la vieille avait dans sa jeunesse était un véritable maître dans cet art. Il continua de l'esquiver jusqu'à se retrouver contre un arbre. La veille souleva son sabre et frappa. En esquivant Tsugaru fut tous de même toucher à l'épaule. Il ne réfléchit pas à la douleur et profita du fait que la vieille femme avait coincé sa lame dans le tronc. Il rejoignit Misaki, celui-ci ne pouvait toujours pas courir. Il le souleva sans réfléchir passant un bras sous ses jambes et un autre dérrière son dos et partit en courant. Il n'y avait dans la demeure Tsugaru qu'un endroit ou ils pourraient être en sécurité. Misaki sembla vouloir dire quelque chose mais d'un regard Tsugaru le fit terre. Il lui dit alors ses quelque mots:

"-Ne prononce plus un mot! Contrairement à toi je suis optimiste, à tout malheur viens son bonheur!"

Après avoir courut dix bonne minutes dans le jardin intérieur il entra dans la seconde partie de la demeure. Il n'y avait aucune lumière, tout semblait sombre. Tsugaru fonça dans le noir longeant un couloir. Dérrière lui il entendait la vieille femme trancher l'air avec son katana. Il descendit un escalier toujours dans le noir et ouvrit une porte. Il y avait plusieurs bougies qui éclairait de ci de là. Il avait emporté le gamin dans la cave à vin. Mais lorsque je dis cave je parle carrément de réseaux souterrain. Avec plusieurs milliers de bouteilles disposer dans des alcôves. Il déposa Misaki à terre le laissant observer le lieux et ferma la porte à clef. Puis lorsque son regard croisa celui de Misaki il esquissa un sourire et dit:

"-Je vais te montrer un lieu comme qui dirait secret! "

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Vraiment, Misaki avait la désagréable impression d'être à côté de la plaque dans cette maison. Autant sur le plan physique que moral. Il ne comprenait pas comment un simple psychologue pouvait vivre dans un cadre pareil. D'ailleurs, il ne compris rien de ce qu'il se passa suite à ses paroles. L'espace d'un instant, il cru s'être emmêlés les jambes dans son kimono, mais compris très vite que ses jambes ne lui servaient plus à grand chose pour le moment, et fut pris d'une envie soudaine de mordre Reni...allez savoir pourquoi. Quand je vous parlait du louveteau...Mais en fait, sur le moment, il était trop occupé à gérer la douleur, car il fallait le dire, ce mode de transport n'était pas seulement dégradant pour sa fierté, il était aussi très douloureux. D'ailleurs, Misaki, au summum de sa mauvaise humeur, ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais Reni l'en dissuada. Enfin...essaye, Misaki n'était pas du genre obéissant.

" C'est pas le moment de philosopher, pose moi tout de suite! "

Lança le jeune homme visiblement agacé. Après tout, il avait des jambes, c'était pour s'en servir, et cela aurait sans doute été moins douloureux que de cette façon. Quelques minutes plus tard, ses pieds touchèrent enfin terre, et le jeune homme lança un regard assassin au jeune psychologue. Misaki fulminait, bon, ok...ce n'est pas ici que Jack et ses sbires lui mettrait la main dessus, mais ce n'était pas non plus ici qu'il trouverai le moyen d'expliquer à Jack, ou même de rendre la pareil à Jack le cas échéant. Ah! La haute trahison...Misaki savait le faire, mais à trop jouer, ses petits jeux avaient finit par se retourner contre lui. Il haussa les épaules pour toute réponse, s’enfonçant dans les dédales de la cave sans faire attention à Reni. Il n'aimait pas les sous terrains, il ne s'y sentait pas libre. Pourtant, il était hors de question de pointer son nez à l’extérieur pour le moment. Terrible dilemme. Il finit par se stopper dans sa progression, et resta dos à Reni un moment avant de prendre la parole.

" Pourquoi tu fais ça? "

Demanda t-il de la même voix froide arborée habituellement. La question semblait bien vague, et pourtant, il était clair que le jeune psychologue la comprendrait sans mal...après tout, Misaki ne lui avait donné aucune raison valable d'accepter de lui venir en aide.

Misaki haussa les épaules et s'enfonça dans les dédale de tunnel, Reni le suivit toujours souriant et un peu inquiet. Il fallait dire que ce n'était pas très prudent de s'enfonçer sans avoir de plan, il était facile de se perdre. Soudain le petit s'arrêta et posa une question de sa voix la plus froide, Reni pencha la tête sur le côté. Il n'aimait pas beaucoup parler lorsqu'il ne voyait le visage de son interlocuteur. Il s'avança un peu posant ses deux mains sur chacune des épaules du gamin et le retourna doucement pour voir son visage. Il arborait toujours un grand sourire et de sa voix calme et enjoué lui répondit:

"-Tu me rappel quelqu'un, quelqu'un que j'ai connu il y a longtemps..."

Tsugaru ne menter pas, le jeune homme resembler beaucoup à ce qu'il avait été à une époque violence mis à part. Le psychologue savait ou du moins pensait savoir en parti ce que Misaki pouvait ressentir même si il doutait encore un peu de son raisonnement. Reni ne voulait qu'une seule chose et c'était bien de pouvoir aider le petit du mieux qu'il le pourrait. Il le regarda un long moment et poussa un long soupire. Puis d'une voix douce et très calme lui dit:

"-Tout ce que je desire c'est pouvoir t'aider...mais peut importe ce que je dirais tu ne me croira pas. Alors arrête un peu de poser des questions dont les réponses ne te conviendront pas."

Reni s'avança un peu observant les ranger de bouteilles puis poussa un nouveau soupire. Il était fatiguer de répéter les même chose alors il se concentra sur se dont il parlait avant que Misaki ne se mette à s'enfoncer dans les tunnel. Il lui fit signe de le suivre et commença à revenir vers l'entrée, sur son visage on pouvait aperçevoir un large sourire. Il s'arrêta alors devant un énorme tonneau qui rappelait les taverne du moyen âge. Il tourna le couvercle ce qui declencha une sorte de mécanisme puis se retourna vers Misaki.

"-Voilà mon petit secret...!"

Dérrière lui le couvercle commençait à disparaitre laissant s'ouvrir un étrange passage à l'intérieur du tonneau. N'importe qui aurait été surpris même Misaki ne pouvait pas rester de marbre face à cela et il allait être bien plus surpris encore lorsqu'il verrait ce qu'il y avait au fond du tunnel. Tsugaru attrapa une sorte de lanterne et entra à l'intérieur, le tunnel était assez étroit et sombre. Il s'avança un moment, un long moment avant d'arriver dans une sorte de pièce éclairer par...la lumière du jour. Il était dans ce qui semblait être une ancienne bibliothèque, la pièce n'avait plus de toît et les mur n'était presque plus que des ruines. Tout autour de la bâtisse on pouvait admirer une multitude de fleur et d'herbres. Si Misaki voulait de la liberté Reni la lui offrait, personne ne pouvait se sentir enfermer dans un tel decor.

"-Qu'est-ce que tu en pense, sympa non?"

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Misaki n'avait jamais été aussi pommé de sa vie. Pas physiquement j'entend...enfin, presque, car il fallait l'avouer, il ne savait pas où il était. Mais psychologiquement c'était encore pire. Il soupira, et un nuage de vapeur d'eau se forma pour matérialiser son souffle. Quoi de plus normal, il était tôt ce matin là, et en plus de ça, ils se trouvaient dans une cave à vin. N'importe quel imbécile sait qu'il n'y fait pas très chaud, mais qu'au moins, été comme hiver, la température n'y varie pas beaucoup, voir pas du tout pour les mieux pensées, et surtout, les naturelles. Mais nous ne sommes pas la pour juger de l'étanchéité des parois de cette cave. Il sentit les mains du jeune psychologue se poser sur ses épaules, il trésailli. Non, il n'en était pas gêné, mais il était rare qu'il se laisse approché, et même toucher. Il gardait toujours ses distances avec les gens qu'ils côtoyaient, et en plus de ça, Reni lui avait fait mal. Mais ça, hors de question de le montrer. Il l'aurait bien envoyer paître, mais c'était sans compter sur le fait qu'il se ferait mal lui même en se retournant brusquement. Il ne trouva rien à redire à la réponse du jeune homme. Mais il n'aimait pas ça. Ce qui faisait la force de Misaki, selon lui, c'était aussi sa solitude. Il n'était pas touchable indirectement. Personne ne pouvait s'en prendre à ceux à qui il tenait...parce qu'il ne tenait à personne. C'était un peu triste à dire, mais c'était pourtant la vérité. avancé au détriment dans autres ne le gênait absolument pas...après tout, dans la vie, les gros poissons mangent les petits. Jack le lui avait appris rapidement. Maintenant, c'était à son tour d'être mangé. Il esquissa un sourire à cette pensée. Jack ne l'aurait pas si facilement.

" J'te l'ai d'jà dit. J'ai pas b'soin d'aide "

Lança t-il agacé. En plus, il venait de se souvenir qu'il était en kimono, et ça l'énervait encore plus. Misaki soupira à nouveau, réprimant un frisson, il commençait à avoir froid, et greloter le crispait douloureusement. Il fulminait intérieurement, suivant le jeune homme en se demandant où est-ce qu'il allait encore l’emmener cette fois ci. Il ne broncha pas lors de l'enclenchement du mécanisme...bien que cela le surprenne énormément tout de même, il était toujours aussi froid. Il ne savait pas s’émerveiller...il n'était plus un enfant. D'ailleurs, il ne l'avait jamais vraiment été. Il suivit Reni sans un mot. Mais réfléchissait déjà à ce qu'il se passerait une fois à l’extérieur. Il soupira pour lui même avant de découvrir le spectacle qui s'étendait devant lui. C'était magnifique, même lui le reconnaissait...mais de la à le montrer. Il haussa les épaules.

" Ouais... "

Il ne voulait pas se rapprocher de Reni, sinon, ce dernier en profiterait pour essayer de lui soutirer des info pour remplir son dossier. Misaki n'était pas stupide au point de se laisser berner si facilement.

Un champ de fleurs, une vaste prairie et des arbres tout le long. C'est ce que l'on pouvait appeler la beauté de la nature. Une légère brise soulevant quelque mèches de cheveux, un vent froid presque glacial qu'il supportait par habitude et une fois les nuages effacer un soleil brillant et rechauffant. Reni était heureux d'entendre que mêle monsieur "sa ne vous regarde pad" trouvait cela magnifique. Certes il n'avait répondu qu'un petit "Ouais.." qui pouvait faire penser à un "Bof.." mais notre psychologue était un optimiste. D'ailleurs il se retourna vers notre élève renfrogner et l'observa un moment. Son regard était indéchiffrable et peu à peu une sorte de rictus apparut sur son visage. Après quelque minutes de reflexion purement psychologique il on était arrivé à cette conclusion:

"-Tu devrais vraiment essayer de te detendre! Arrête un peu de penser que les psy ne veulent qu'une chose, récupéré des info. Tu sais on est aussi humain et il nous arrive de penser à autre chose que notre boulot!"

Le psychologue poussa un long soupire et changea de sujet. C'était vraiment triste qu'un jeune homme dans la fleur de l'âge ne puisse profiter d'un paysage pareil. Certes Reni et sa grande curiosité voulaient savoir comment le jeune homme c'était retrouvé dans un sale état mais il attendrait que Misaki aille mieux. Il entendit un bruit venant d'un buisson, il sursauta de peur et de surprise. Il fallait dire que la vieille servante était du genre tenace et pouvait très bien avour suivit l'odeur. Reni poussa un soupire de soulagement et un sourire illumina alors son visage. C'était "Bambi" qui était sortit du buisson, le chevreuil avait l'air égaré. Tsugaru s'approcha lentement sans faire un bruit et allongea son bras vers l'animal. Celui-ci huma son odeur puis doucement lécha sa main et finit par laisser Reni le prendre dans ses bras. Tsugaru lui caressa doucement le pelage se demandant ou pouvait-être papa Cerf. Il regarda vers la forêt mais rien puis vers les champs mais toujours rien et il finit par observer la prairie et...tiens des tournesol se dit-il avant de revenir sur le chevreuil.

"-Mi..SA...KI! Tu veux bien aider bambi à retrouver sa famille?"

Là il l'avait fait exprès voulant voir comment le jeune homme allaot réagir. Tsugaru avait bien prononcer le prénom du jeune homme separant chaque sylhabe pour donner plus de force à sa phrase.

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Bon ok, c'était magnifique. Misaki avait toujours vécu en ville, et les seuls coins de verdures qu'il avait vu était ceux du parc. Autant dire que cela n'était rien à côté de ce qui se trouvait devant ses yeux. Misaki n'était pas forcément un grand adorateur de la nature, il ne l'avait pas appris. En fait, lui même ne savait pas trop ce qu'il aimait. Il ne s'était jamais posée la question. Alors, même s'il n'avait jamais vu un tel endroit...cela restait un endroits parmi tant d'autres sur la planète, aussi beau soit t-il. Misaki n'avait pas été fait pour aimé, au contraire, il avait été fait de tel sorte qu'il ne connaissait pas la compassion ou la tendresse. Tout cela paraissait normal pour lui.

" J'te crois pas, c'est dans les gênes, si c'est pas maintenant, ça sera plus tard. Tu supporte pas de voir un dossier vide "

Lança Misaki d'un air nonchalant. Il voulait partir. Vraiment. il ne voyait pas ce qu'il faisait là. Lui, borné? Tout à fait...Et Reni en faisait les frais depuis leur rencontre. Pourtant, il ne s'était jamais mis en colère contre lui alors qu'il avait eu mille raisons de l'être. Misaki planta son regard vers les fourrées lorsque ceux ci bougèrent. Il ne broncha pas lorsqu'il vit un faon en sortir. Les animaux avaient peur de lui; Il le savait. Il en était ainsi depuis qu'il était tout petit. Il ne leur faisait pourtant jamais de mal, mais ne les aimait pas forcément non plus, ça non plus, il ne savait pas. Le chat de Jack avait disparu le jour de l'arrivé de Misaki dans le pavillon. Le jeune homme ne lui avait pourtant rien fait. Il parait que certaines personnes on des aura qui repousse les animaux...Ce devait être ça.

" J'ai une tête de garde forestier? "

Lança t-il du tac au tac. Reni était déjà très patient...tiendrai t-il le coup avec un âne tel que Misaki?

Reni ne pu s'empêcher de rire face à la réponse de Misaki, un garde forrestier? Non mais vraiment il aura tout entendu, le jeune homme ne pouvait pas se douter à quel point le psychologue était habituer à ce genre de caractère. Il se contenta de sourire gentiment puis il mit Bambi devant lui secouant les pattes de l'animal l'air supplant. Franchement c'était facile de dire non à Reni ou enfin sa paraissait facile mais c'était bien plus difficile de dire non à un adorable petit faon. Certes Reni se doutait bien que cela ne ferait ni chaud ni froid à Misaki qui allait certainement le prendre pour un débile quoi que sa devait déjà être le cas. Il se contenta de pousser un long soupire et de repondre d'une voix mi-amusé mi-sérieuse:

"-Oui tu as une tête de brave garde forrestier près à tout pour aider Bambi à retrouver sa famile!"

J'avais dit cela pour essayer de le convaincre de toute façon que pourrais t-il faire d'autre à part sa? Je poussais un long soupire et je finis par sourire, Bambi me léchant les doigts. Je commençais à avancer, Misaki n'avait qu'à faire ce qu'il voulait. En fait soit il me suivait, soit il reter là au milieu de nul part à chercher un chemin pour retourner en ville. Le temps qu'il retrouve son chemin et qu'il atteigne son but plusieurs jours allaient passer. Tsugaru redressa Bambi contre lui et s'avança dans les bois un large sourire au lèvre recherchant la famille du jeune faon. Puis pour entrer un peu plus loin dans son délire et aussi parcequ'il était persuader que sa aller enerver Misaki il hurla:

"-Ou êtes vous!?"

Si il avait fait sa sérieusement on aurait pu le prendre pour un fou mais à sa voix on pouvait bien entendre qu'il s'agissait là d'une bonne plaisanterie. Il se retourna finalement Misaki l'avait suivi mais en voyait bien que ce n'était pas de son plein gré. Reni sourit et s'approcha de lui puis sans lui laisser le tems de comprendre il deposa Bambi dans ses bras. La bête sembla un peu agiter puis sous les caresse de Reni elle se calma doucement. Finalement elle vint lécher doucement le visage de Misaki qui ne semblait pas très à l'aise. Pendant ce temps Reni fouilla dans les buisson puis dérrière les arbres et finit par trouver des traces.

"-Ils ne sont pas loin!"

Sa voix était beaucoup plus sérieuse et on pouvait remarquer un soudain changement dans son attitude et dans ses expressions. Sur le sol on pouvait voir des traces de pas, des pas humain et Reni n'appréciait pas beaucoup les braconnier.

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Pour Misaki, il était toujours plus facile de dire non que d'accepter. Car après tout, en refusant toutes propositions, on ne s'engage à rien. C'est aussi une façon ne pas se salir les mains. Certes, ce qui se passait en ce moment n'avait pas beaucoup d'importance pour son futur. Mais il ne parvenait pas à se détendre. Il se sentait mal ici, ce n'était pas son univers. Mais à bien y réfléchir, il n'avait plus vraiment d'univers. Une fois dehors, il lui faudrait être vigilant. Jack, s'il était responsable de tout cela, devait déjà savoir qu'il avait manqué son coup. Misaki n'était pas si faible, par chance, il était très doué pour feindre la mort. Bah... ça lui aura sauvée au moins une fois. Mais maintenant, tous le clan devait être en eveil. Un sourire sadique s'étala sur le visage du jeune homme, Reni devait le prendre pour un fou. Mais ce sourire disparu aussitôt, se fixant, glacial, sur le jeune psychologue qui semblait bien s'amuser.

" Tsss "

Lâcha t-il agacé en crispant la mâchoire. Son regard descendit sur l'animal, faible, si faible. Pourquoi vivait il? Lui qui ne pouvait pas se débrouiller seul? Il n'avait pas le droit de vivre. On le lui avait toujours enseigné. Tu est fort tu vit. Tu est faible, tu meurs. Le calcul était fait, Misaki était sur la sellette. Alors que Reni s'enfonçait dans le bois, Misaki soupira, pied nu, il avait oublié les ronces et les feuilles, fixant le dos du jeune psychologue plus renfrogné que jamais. Lorsque ce dernier revint vers lui et lui fourra le faon dans les bras Misaki resta figé. Il n'en voulait pas de cette peluche. Pourquoi il l'aiderai, il ne lui devait rien après tout. Il fixa le faon comme il avait fixé Reni, mais le jeune animal ne se démonta pas et entrepris de lécher le visage du jeune homme. Misaki se crispa et lâcha l'animal, portant une main à son visage.

" Baka! "

Cria t-il à l'adresse du pauvre animal sans défense. Le fait était que lécher le visage du jeune homme n'était pas une idée lumineuse, et ce, du fait que les plaques métallique qui y était incrusté était douloureuse même lorsqu'il pleuvait. Maintenant, ça le brûlait atrocément.

" Raz le bol, j'me casse "

Lança Misaki, furieux, sans même avoir écouté Reni, il s'éloigna au pas de course un peu plus loin, mais se stoppa net une cinquantaine de mètre après. Sur le sol se trouvait un grand cerf, agonisant, dépouillé de ses bois. Aussi glacial que puisse être Misaki, il en eu le souffle coupé. D'autant plus qu'un peu plus loin, une biche se tenait prostré derrière un buisson, elle ne semblait pas avoir été blessée.

Reni se retourna lorsqu'il entendit l'insulte de Misaki, en temps normal il aurait pleurer de rire. Après tout qui ne serrait pas mort de rire face à un jeune homme s'énervant devant un simple faon? Mais l'heure n'était pas à la plaisanterie, il se releva pour rattraper l'animal. C'était beaucoup trop dangereux de le laisser seul. Puis lorsqu'il s'aperçu de la disparition du jeune homme il pesta, un homme sortit alors des bois et s'avança vers lui au pas de course. Il s'arrêta devant lui et s'inclina respectueusement, Reni poussa un soupire las et écouta l'homme.

"-Notre vigilance c'est un peu relâcher mais nous...nous allons nous on occuper monsieur!"

Reni inclina la tête l'air de dire que c'était bon puis il confia l'animal au garde qui aurait du s'assurer que personne n'entrer dans la propriété. Encore une fois il allait devoir lui même arranger cela, non pas que cela le dérange mais il déteste vraiment les braconniers. Ceux-ci faisant parti des personnes sur lesquels il aurait pu utiliser la violence. Il se retourna rapidement et avança dans la direction que Misaki avait prise ne sachant pas vraiment si c'était la bonne. Le jeune homme ne le savait pas mais les personnes capable de braver l'interdiction qui était posé sur ses terres étaient capable du pire. Ils pouvaient s'en prendre à lui et pas avec de simple coups mais leurs fusils. Et dans l'état ou il était Misaki n'aurait pas pu faire grand chose même si il l'avait voulu. Il se retourna soudainement vers le garde toujours debout et lui dis sur un ton qui se voulait autoritaire mais qui ne l'était pas vraiment:

"-Veuillez encercler le périmètre cette ou ces personnes ne doivent pas être loin!"

Il continua son chemin ses poings étaient serré lorsqu'il aperçu devant lui pas loin le jeune élève. Il marcha un peu plus rapidement et à son tour s'arrêta net. Il semblait qu'il arrivait trop tard, il serra les dents fou de rage et une larme glissa doucement le long de sa joue. Il aperçu alors un autre Bambi, car vous l'aurez compris Reni aime les animaux mais pour lui ils sont tous des Bambi. Il poussa un long soupire essayant de réprimer les larmes qui lui venaient puis il s'approcha doucement de l'animal effrayer. Il s'accroupi légèrement et allongea le bras vers l'animal restant ainsi un long moment. Contrairement à Misaki les animaux appréciaient Reni et Bambi eu tôt fait de venir se glisser contre celui-ci qui l'attrapa dans ses bras. C'est alors qu'il entendu le bruit d'un revolver et qu'il se retourna violemment. Deux hommes se tenaient là devant eux l'un pointant Misaki de son revolver l'autre me visant de son fusil puis j'entendis une voiture et un troisième homme apparut.

"-Vous n'auriez pas du faire sa..."

Dans sa voix on pouvait entendre toute sa haine et sa colère mais il n'y avait aucune peur autant dans sa voix que dans son regard. Il était énerver au plus haut point, une chose extrêmement rare c'est lui et encore plus effrayante. C'est toujours effrayant de voir une personne toujours calme et sympathique s'énerver et cela était encore pire lorsqu'il s'agissait d'un Tsugaru.

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Misaki resta figé. Il n'éprouvait pas de sympathie pour les animaux. Mais il avait toujours eu pour principe de ne jamais s'en prendre à des innocents, même si la définition de ce mot était quelques peu floue dans l'esprit du jeune homme. Un cerf ne pouvait pas être coupable face à un homme, et il le savait très bien. Il n'eu pas trop le temps d'y réfléchir. Il sentit une présence derrière lui mais n'eu pas le temps de se retourner, il entendit ce cliquetis qu'il connaissait si bien. Du bluff? Pas sur...pourtant, tuer un animal n'était pas la même chose que de tuer un homme. Misaki ne se retourna pas, trop interpellé par l'air agressif soudain arboré par Reni. L'inconnu pris la parole avant que Misaki n'ai le temps de dire un mot.

" Ah...! Notre fameux 69...au beau milieu d'une forêt...Misaki...nous te cherchons partout depuis ce matin...ce n'est pas bien de disparaître ainsi... "

Misaki se figea, une bras enlaça ses épaules, l’encran fermement contre le torse de l'inconnu. Le jeune homme se crispa sous la douleur et un canon se pointa sur sa tempe. Misaki ne trouva rien à dire...pour lui, il avait perdu. Un sourire amusé se dessina sur son visage alors que son regard se fixait sur Reni. L'inconnu n'en était pas vraiment un...il portait le numéro 12, à la façon de Misaki. Le deuxième homme restait en joue vers Reni alors que le troisième semblait jubiler. Ils ne portaient pas de numéro...le "gang" dont faisait parti Misaki s'était alors allié à des braconnier pour diversifier leur activité. Jack ne lui en avait pas parlé...Le silence palpable fut rompu par le rire glacial de Misaki.

" Qu'est ce que vous attendez. Tirez... "

Suicidaire? Non...juste intelligent, il avait perçu le bruissement d'autres hommes non loin, et quelque chose lui disait qu'ils n'étaient pas du genre hostile. Peut être que de nombreux garde s'occupait de ce terrain après tout, vu la fortune que semblait avoir Reni...Le jeune homme se dégagea vivement, ignorant momentanément la douleur sourdre qui lui transperça les côtes. S'éloignant pour se placer prêt de Reni, il esquissa un sourire.

" T'as jamais su mentir... "

Il attendait de voir la suite...de toute façon, que faire d'autre. Le soucis, c'est que maintenant, Reni aurait de quoi lui poser des question.

Tsugaru savait exactement ou se trouvait ses hommes et ceux ci attendaient une seule chose et c'était son signal pour intervenir. Un rire glacial le sortit de sa reflexion, Misaki venait clairement de défier les idiots qui les menaçaient de leurs pistolets. Au lieu de trouvait cela inquiètant Reni se contenta d'esquissait un sourire amusé. Le jeune homme se dégagea alors de l'étreinte de l'un des braconnier et vint se placer près du psychologue. Celui-ci n'avait pas encore comprit que Misaki connaissait le type en question mais lorsqu'il se moqua du braconnier Reni eu comme un flash. Mais pour l'instant il était beaucoup trop énerver pour poser la moindre question. Dans ses bras le petit animal tremblait de peur, Tsugaru fit de son mieux pour le calmer puis une fois fait il se retourna vers les hommes qui les menaçaient toujours de leurs armes.

"-Violation de propriété privée, braconnage et tentative de meurtre...voilà de quoi vous envoyez pourrir au fond d'une cellule pour longtemps!"

En face de lui les trois braconniers se contentèrent de rire face à sa phrase tellement persuader d'être les plus fort. Reni se retourna les ignorant et s'approcha de la bête morte, il serra son poing si fort que l'on pouvait voir un flot de sang s'en écouler. Il posa un genoux à terre face à l'animal et lui caressa doucement le flanc un air triste et désolé sur le visage. Il observa le jeune animal dans ses bras et il serra les dents de toute ses forces pour retenir les larmes qui voulaient s'écouler. Il se releva lentement et se retourna vers les trois crétins puis d'une voix presque aussi glacial que celle qu'employer Misaki la plupart du temps il leur dit:

"-Peut-imorte le nombre d'années que vous passerez enfermer cela ne ramenera pas cette créature à la vie...je vous laisse une dernière chance, allez vous en!"

Les trois hommes éclatèrent de rire et l'un d'eux pointa son revolver sur Reni qui ne trembla pas même une seconde. Il poussa un long soupire d'exaspération et attrapa doucement Misaki de sa main libre pour le placer dérrière lui. Les trois hommes n'avait pas remarquer mais ils étaient déjà encercler depuis longtemps. La sécurité était assuré par une bonne centaine d'hommes mais il n'y en avais qu'une trentaine en service par tranche d'heures. Reni se mit doucement à rire pendant que l'homme en face de lui s'énerver tout seul et le menacer. Il se contenta d'un sourire mauvais et il claqua des doigts.

"-Je vous aurez donner votre chance, tant pis pour vous..."

Trente gardes armaient jusqu'au dent sortirent de l'herbe ou ils étaient camouflaient et pointèrent leur armes sur les braconniers surprient. Et avant même qu'ils ne comprennent trois flèches soporifique vinrent se planter dans leur cou et bras. Ils s'endormirent aussitôt et furent emporter par les gardes. Reni se retourna alors vers Misaki et lui dit d'une voix fatiguer:

"-Je crois qu'il est temps que je te ramène chez toi! A moins que tu ne veuille rester?"

Il se mit doucement à rire malgré la tristesse apparente sur son visage. Il se doutait bien de la réponse du jeune homme quoi que...

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Malgré la douleur qui l'assaillait désormais, son regard n'avait pas perdu de son intensité. Il fixait le numéro 12 d'un regard assassin. Cet homme, il le connaissait...Âgé d'une trentaine d'années il avait toujours envié le statut de Misaki et avait toujours tout fait pour se rapprocher de Jack et prendre sa place en tant que numéro 2. Et pourquoi pas surpasser Jack. Un sourire amusé s'étendu sur le visage de Misaki à cette pensée. Personne ne pouvait prétendre surpasser Jack dans le gang, personne. Misaki ne le savait que trop bien. Un dialogue muet s'installa entre lui et le 12, une discussion qui passait par le regard. Si les braconniers s'étaient retrouvé là, c'était en parti à cause de lui...il ne croyait pas au destin. Et le hasard ne pouvait pas être la base de cette rencontre. Reni avait été suivit lorsqu'il avait fait entrer le loup dans la bergerie: Misaki, qui, inconsciemment avait endossé ce statut d’appât et avait incité les membres du gang qui le recherchait à se servir ici, sur les animaux. Il grimaça lorsque Reni l'attira derrière lui, tant de douleur que de frustration. Lui? Passer en seconde ligne? Ça ne lui était jamais arrivé. Il n'avait besoin de personne, et le revendiquait largement. Alors se laisser protéger était inacceptable pour lui. Pourtant, Reni lui avait sauvé la vie à la minute même où il avait répondu à son appel. Alors que les hommes de Reni leurs tombaient dessus, les braconniers ne dirent pas un mot, en revanche, l'homme qui portait le numéro 12 s'adressa a Misaki, il semblait s'amuser comme un petit fou. Il éclata d'un rire démentiel.

" Le 69 n'est qu'un gamin! Il à encore besoin de son papounet pour le protéger! Jack n'a rien compris, tu n'es qu'un déchet! Tu fait le malin, mais tu ne fait qu'aboyer sans planter les crocs. "

Lança t-il à Misaki qui lui aurait bien sauté dessus si tant est que ses côtes lui autorise à respirer correctement. Un déchet? Il ne croyait pas si bien dire. Mais au moins, à présent, il en était presque sûr, ce n'était pas Jack qui avait tout orchestré, mais cet homme. Malgré tout...il lui faudrait expliquer la perte de la drogue et de l'argent à Jack. Ça n'allait pas être une mince affaire. Pour tout réponse, il adressa un sourire angélique à cet homme, juste comme ça, ce qui eu pour effet de peindre la surprise sur le visage du numéro 12 avant que ce derniers ne soit emmené avec les autres. Alors que Reni reprenait la parole à l'adresse de Misaki, ce dernier changea de sujet.

" Efficace ta sécurité "

Assura Misaki simplement. Il fallait qu'il parte avant que Reni ne lui pose des questions. Il repris son air distant et froid.

" Je suis assez grand pour rentrer tout seul "

Précisa t-il agacé. Mon oeil...

Reni se contenta de sourire tout le long, un sourire calme et léger. Pour l'instant il avait pas la moindre intention d'embêter Misaki avec des questions auxquels il n'aurait aucune réponse. Reni observa tout de même l'homme qui connaissait jusqu'au prénom de son élève et soupira. Tant de questions et de sentiments se bousculaient en lui. Il poussa un long soupir et se detourna ignorant à la fois la phrase de Misaki et l'inquiètude qu'il resentait à l'égard de l'élève égaré selon lui. Il se dirigea vers le "capitaine" de la garde et lui murmura de façon à ce que Misaki ne l'entende pas:

"-Exécuter la procèdure en cas de cinquième niveau."

Le garde ouvrit de grand yeux et recula vivement comme si Tsugaru l'avait agressé. Autour d'eux ceux qui les avaient entendu étaient tous figer. Reni esquissa un sourire mauvais, il ne fallait pas l'énerver et encore moins tuer de faible créatures. Il poussa ensuite un soupir de lassitude et posa son regard sur le minuscule animal qui gigotait dans ses bras. Il se retourna vers le cerf et posa une main sur son visage l'air fatiguer. Son visage était soudainement devenu un peu plus pâle et il était apparent que Reni ne se sentait pas bien. Il remit la petite créature et souffla au garde d'une voix inaudible:

"-Vous savez quoi faire pour ses deux là."

Et oui ce n'était pas la première fois que Reni avait affaire à des braconnier. Il se retourna alors vers Misaki, cela se voyait autant par son apparence pâle et tremblante mais il allait avoir du mal à bouger. Il dit alors tout en s'approchant et d'une voix amusé:

"-Avant que tu ne t'en aille je voudrais te montrer une dernière chose...juste pour être sûr que tu ne te perde pas en route."

Il se dirigea en pleine forêt sans attendre la réponse de Misaki. Il marcha bien dix minutes avant d'arriver à un arbre giganteste. Creuser dans le tronc on pouvait voir un escalier, je vous rassure l'arbre était mort avant quand ne le taille. Reni monta les escaliers suivit du jeune élève qui devait commencer à avoir du mal à suivre. Il s'arrêta en haut et s'étira avant de se retourner vers Misaki un large sourire au lèvre. De là Misaki pouvait admirer la vaste étendu de terre et malgré les killomètres qui s'étendaient devant eux il n'y avait pas trace de la ville. En résumé, il cherchait à faire comprendre au jeune élève que ce n'était pas une faiblesse que de demander de l'aide parfois,

"-Alors?"

élève Messages : 118 Date d'inscription : 01/08/2010 Age : 31

Misaki ne prononça plus un mot. Il se contenta de suivre Reni en silence. Il ne savait pas où ils allaient. Mais après réflexion, il n'avait jamais vraiment su où il allait. Heureusement qu'il était doté d'une constitution surprenante, sinon il serait déjà retourné dans les vapes qu'il avait quittée quelques heures plus tôt. Au bout de 10 minutes, Misaki était sur le point de mordre Reni. En effet, marchant derrière lui, il avait laissé son regard azur fixé sur l'arrière de son crâne, lui lançant un regard assassin qu'il ne pouvait même pas voir. Il avait parfois des réactions étranges. Il jeta à peine un regard à l'arbre creusé, et suivit à nouveau Reni. En fait, il était vraiment ailleurs. Il se doutait que les membres du gang qu'avait pu fédérer le 12 l'attendrais devant chez Jack, ou ailleurs, pour l'empêcher de s'expliquer avec ce dernier. C'était tellement plus simple de le faire passer pour mort ou pour déserteur auprès du numéro 1. Le fait que Misaki soit pensif devait se voir clairement, son regard était fixé sur le visage de Reni comme s'il voyait au travers. A vrai dire, il n'avait même pas entendu ce que lui avait dit le jeune psychologue.

Le jeune homme finit par passer une main sur son visage en soupirant. Il tourna finalement son regard en direction de l'immensité verte qui s'étendait devant ses yeux. Il resta impassible, mais ce n'était plus surprenant pour Reni à présent. En fait, à cet instant précis, il ne pu s'empêcher de se dire que Reni se comportait avec lui comme s'il était son père, et c'est ça qui lui donna l'impression d'être poignarder en plein coeur. Il se figea et lança un regard assassin à Reni. Ce dernier ne devait d'ailleurs pas très bien comprendre pourquoi.

" Alors quoi? "

Finit il par lançé d'une voix sèche sans le quitter des yeux. Il repris, toujours aussi agressif.

" Je vois pas ce que l'affichage de ta propriété peu bien changer à ma vie. Oui, nous n'avons pas les même valeur, et alors? "

Ajouta Misaki qui n'avait visiblement rien compris.

» Convocation de m**** [ Reni T.]
» Tsugaru Reni le psychologue (ACCEPTÉ)
» Comment se paumer en beauté? {Tsugaru Reni }
» Présentation d'Aiden Blanchedalmon (fini) (ACCEPTÉ)
» Et ça continu...encore & encore... [Reni T. ]