Un appel...pas bénin du tout [Reni T.] [FINI]

Reni était persuadé que son mesage était passé mais lorsque le regard assassin du jeune homme le perça il ne comprit pas vraiment. Lui en voulait-il de l'avoir fait marcher jusqu'ici alors qu'il était dans un etat déplorable ou bien parce qu'il avait une fois de plus raison et lui tort. Reni réfléchissait à ce qui semblait être le plus plausible, peut-être avait-il tout faux et en effet c'était bien le cas. Si il avait su à ce moment précis que Misaki trouvait qu'il se comportait comme un père il se serrait senti un peu vexé. Un grand frère peut-être mais tout de même, il poussa un soupir et penha la tête sur le côté l'air de demander ce qui n'aller pas cette fois-ci. Il avait cordialement ignore le "alors quoi?", car bien entendu il avait fini par comprendre que cela n'avait rien avoir avec ce qu'il voulait lui faire comprendre. Le jeune élève semblait devenir soudainement très agressif et Reni après ce qui venait de se passer n'en avaity vraiment pas besoin. Et lorsque Misaki prononça cette dernière phrase Reni baissa les yeux d'un air sombre et lorsqu'il remonta son visage il souriait d'n air triste.

"-Si tu poouvais te calmer un instant tu réaliserais que..."

Il posa une main sur son front, cela faisait un peu moins d'une semaine qu'il était sorti de l'hôpital et malgré tout ses efforts pour paraître en pleine forme il lui arriver encore parfois de se sentir mal et un peu étourdi. Il prit une grande bouffée d'air, il était de plus en plus pâle et si on toucher à son front on pouvait constater qu'il avait beaucoup de fièvre. Il se detourna de l'élève et observa le paysage, puis il parla à Misaki sans daigner se retourner:

"-Je ne t'ai pas montré le paysage pour "afficher ma propriété" comme tu dis mais puisque tu semblais être persuader de pouvoir rentrer sans aide je..."

Il avait bien accentuer les mots que Misaki avait utiliser, si il y avait bien une chose qu'il detestait c'était bien que l'on parle de sa fortume. Il se retourna vers l'élève et prit une grande bouffée d'air puis d'un air las lâcha:

"-Oh et puis tu sais quoi?! Débrouille toi puisque tu es si malin!"

Il se detourna de nouveau et observa le paysage tout en soupirant. Soit Misaki revenait à la réaliter et se calmait, soit il tentait de retourner en ville et bonne chance à lui. Il avait toute les chances du monde de s'étaler au bout de trente mètres et personne ne viendrait le chercher. Si il voulait mourir et bien soit, Reni n'était vraiment plus d'humeur à supporter quoi que ce soit. Il aait dépasser ses limites lorsqu'il avait vu le cerf mort, toute sa bonne humeur de la journée était partie d'un coup. Il attendait de voir si Misaki allait comprendre ou si il allait bêtement s'en aller en lâchant une de ses répliques sanglante. Tsugaru était un humain, il n'allait tout de même pas supporter cela longtemps.

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Misaki ne décrocha plus un mot. Il ne pouvait pas rester ici, mais partir semblait compromis. En fait, il savait déjà qu'il ne devait pas retourner chez Jack pour le moment. Mais il était débrouillard, alors il trouverais. Le soucis, c'est qu'il savait que son physique était repérable, et que même en camouflant son numéro, les membres du gang qui le cherchait ne pourrait ne pourrait pas le louper. Il soupira. Tanpis, il trouverai bien sur le tas.

" C'est bien ce que je compte faire "

Lança t-il du tac au tac. Une vrai tête de mûle. Il tourna le dos à Reni avant de descendre prudemment au pied de l'arbre. Il devait dès à présent prendre la route de la demeure de Reni pour récupérer ses affaires. Cela ne serait pas simple, c'était un véritable labyrinthe cette propriété. En plus de ça, il savait désormais qu'il pouvait y faire de mauvaises rencontre. Tanpis, de toute façon, il n'avait rien à perdre. Il s'enfonça donc dans les sous bois sans un regard pour Reni.

Misaki n'est pas du genre facile à comprendre. Lui même ne se comprend pas toujours. Reni doit déjà l'avoir remarqué d'ailleurs. Mais en fait, alors qu'il traversait lentement le bois qui le séparait de son but, il ne parvenait pas à réfléchir. Ici, il se sentait observé en permanence. Ce n'était peut être pas tout à fait faux. Après tout, il savait qu'il faisait tâche dans ce cadre parfait. Malgré tout, il ne pu s'empêcher de se dire qu'il plaignait vraiment Reni. Il n'aurait pas trop su dire pourquoi, mais il ne voulait pas être à sa place. Pour rien au monde. D'ailleurs, il n'avait jamais envié la position de personne. Après tout, il ne connaissait que cette vie là...

Le jeune homme lâcha une phrase et s'en alla sans plus un mot, Tsugaru se contenta de soupirer puis continua à observer le paysage. Misaki n'était pas près de sortir de cette forêt et pour la bonne raison que si les soldats ne l'arrêtaient pas il serrait certainement dévorer par une meute de loups affamer. Non plus sérieusement, les loups n'attaquaient pas tant qu'on entrer pas sur leur territoire mais Misaki connaissait t-il seulement ces limites invisible que fixait la nature? Reni ne bougea néamoins pas, non pas qu'il ne l'aurait pas voulu mais à quoi bon. Le jeune élève n'on ferrait qu'à sa tête de toute manière alors pourquoi se fatiguer? Un homme le rejoignit et à sa longue chevelure blonde on pouvait facilement reconnaitre le chauffeur. Il souriait d'un air narquois puis tout en s'allumant une cigarette il demanda:

"-Tu vas le laisser s'en aller comme sa?"

Reni ne répondit pas préférant observer le paysage d'un air triste puis après quelque seconde il se retourna et lança un regard assassin sur l'homme. Il fixa la cigarette d'un air dégoûter puis la multitude d'arbres autour d'eux et lâcha froidement:

"-Eteint moi ça! Tu ne connais pas les règles de sécurité à observer dans un milieu forrestier?!"

Il avait serrer les poings et hurlait de toute la force de ses poumons puis il lâcha un profond soupir et se detourna. Dérrière lui le blond ricannait tout en continuant à fumer faisant en sorte d'envoyer le nuage de fumée vers le psychologue à bout de nerf. Puis il s'avança et alla se placer juste à côté de Reni:

"-C'est toi qui a déclenché la procèdure au cinquième niveaux..."

Reni rit doucement puis s'en alla sans plus un mot continuant à rire, il avait presque oublier. Si la procèdure avait été suivi à la lettre Misaki une fois sortit de la forêt se retrouverait directement en cellule. Enfin, dans la cellule se trouvant dans les quartiers des gardes mais cette idée amusait Tsugaru qui continua son chemin direction sa chambre. Tout le long il ne peu s'empêcher de rire, il retourna à la demeure ou l'attendait une vieille servante qui c'était calmer car justement elle venait d'apprendre que le jeune Misaki était "dérrière les barreaux". Reni pour retourner chez lui avait du marcher sur presque un killomètre. Il décida de s'endormir, après tout le jeune homme ne lui avait-il pas dit qu'il pouvait se débrouiller seul? Il n'aurait qu'à attendre une demi-heure de plus!

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Misaki s’engouffra donc dans la forêt, mais bientôt, il se stoppa. Il jeta un regard circulaire aux alentour et s'aperçu qu'il était perdu. Il soupira. C'était bien sa veine, en plus, il avait beau être têtu, il savait qu'il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même. Il s'arrêta un moment, le souffle court, et s'adossa sur un arbre. Il en avait oubliées ces douleurs avec tout ça, mais maintenant, elles le rappelait largement à l'ordre. Il toussa brièvement.

" Baka... "

Siffla t-il pour lui même, levant son regard vers le ciel sans le voir tant les arbres étaient denses. Seuls quelques rayons du soleil parvenaient encore à perçer cette végétation verdoyante. Il faisait sombre, et bientôt, l'impression d'être épié se confirma. Prudent, il décida de reprendre sa route. Il fallait qu'il sorte d'ici au plus vite. Après il ne savait absolument pas ce qu'il allait faire, ni où il irait. Il trouverais bien. D'ailleurs, il ne chercha pas très longtemps, car au bout de vingts minutes, il parvint enfin à la lisière de la fourêt. Il esquissa un sourire satisfait et inspira un grand bol d'air. Mais il eue le souffle coupé en un instant, quelqu'un venait de saisir son bras et de le maintenir brutalement dans son dos.

" Ah! "

Surpris, Misaki se fit assaillir en un instant par 2 hommes bien plus baraqué que lui. Il leur lança malgré tout un regard assassin.

" Regarde! Il porte un numéro, comme l'autre 12 "

Lança l'un des gardes. Misaki ouvrit de grand yeux. Non...ce n'était pas possible, il ne les confondait quand même pas. Avec une fougue surprenante, Misaki tenta de se dégager, sans succès.

" Je ne suis pas comme lui!! Ce n'est pas moi que vous recherchez! Lâchez moi!! "

Sans succès, l'un des garde s’esclaffa, et Misaki fût emmener sans pouvoir faire grand chose. Il se retrouva finalement dans une cellule....avec le 12 et ses comparse. quelle chance. Il se figea...mais dans quel pétrin il s'était encore foutu.

" Ah! Tiens...mon petit Misaki "

Annonça le 12 en se dirigeant vers lui, glissant un bras sur ses épaules alors que Misaki lui lançait un regard de chien enragé. Que la vie est belle...

Reni c'était endormi après avoir dû boire l'horrible thé de la vieille servante, mais il n'arrivait pas à dormir certainement sa mauvaise conscience. Il réussit enfin à s'endormir mais pour faire un horrible cauchemar à propos de qui pouvait rencontrer le jeune élève. Il ne se doutait pas à quel point son rêve était réaliste. Soudain un bacarne infernal le réveilla en sursaut, le chauffeur jouait au golf dans l'un des salon ou se trouvait des vases antique que l'époque Edo. Reni s'ébouriffa les cheveux et demanda rapidement au blond qui passait avec son club de golf:

"-Je dors depuis combien de temps au juste? J'ai fait un drôle de rêve...un élève était blessé et..."

Le chauffeur s'amusa à lui donner un coup sur la tête à l'aide du club en métal tout en riant puis il lui répondit hilare:

"-Une dizaine de minutes par contre ce n'était pas un rêve...!"

Reni bailla puis resta figer un instant et se mit à rire puis rapidement il se releva et courut jusqu'à sa voiture. Il était encore pieds nu mais cela ne le dérranger pas même si ce soir la douleur allait se faire sentir mais il disposait de sources chaude non loin et pourrait y aller plus tard. Il traversa la demeure d'un pas rapide et précipiter et se mit à la place du conducteur dans une voiture. Comment ça Reni ne savait pas conduire? Vous croyez que parce qu'il a un chauffeur il ne sait pas conduire? Faites moi rire!

Il démarra assez rapidement tout en cherchant le chemin, il faillit renverser une statut en pierre et engloutit la fontaine mais finit tout de même par se retrouvait miraculeusement sur la route. Il roula pendant cinq bonne minutes puis se retrouva devant une sorte de mini-commmisariat. A son passage chaque garde se mettait au garde à vous. Il traversa un long couloir aux murs gris puis entra dans une pièce exigüe et après qu'on lui ai ouvert la porte à l'aide d'une carte magnétique il entra dans une nouvelle pièce passa une porte en barreaux et un nouveau couloir. Puis il entra dans les cellules, le numéro 12 avait été salement amoché par l'un des gardes et Misaki avait été mit dans une autre cellule.

"-Oh! Tu te débrouille drôlement bien tout seul!"

Il attrapa une chaise et alla se placer face à la cellule de Misaki un large sourire au lèvres. Il resta là un instant lorsque l'un des garde lui proposa silencieusement un café. Le dernier souvenir qu'il avait de cette boisson était lorsqu'il on avait bu chez Enju. Il esquissa un sourire et rit doucement tout en refusant le café puis il se retourna vers le jeune élève. Il'observa un instant puis deplaça son regard jusqu'au numéro 12. Il poussa un long soupir et lâcha tristement tout en riant intérieurement:

"-Je voudrais bien t'aider mais tu veux te débrouiller tout seul, alors!"

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Misaki crispa la mâchoire. Il fulminait, ce n'était pas possible. Il ne pouvait pas s'être retrouvé là par pur hasard. Si ça continuait comme ça, il allait finit par croire au destin...et surtout, aux malédictions. Imprimant une expression de dégoût sur son visage, il se dégagea de l'emprise du 12 alors que les autres ricanaient comme des hyènes aux abois.

" Ne me touche pas "

Somma Misaki sans quitter l'homme du regard. Ce dernier semblait jubiler. En plus de ça, Misaki était toujours en kimono, et il était probable que c'était aussi pour cela que les sbires se marraient. Le soucis, c'est que l'étoffe avait glissée sur l'épaule de Misaki, révélant le bandage qui entouraient ses côtes, et le numéro 12 semblait l'avoir remarqué. Le coup parti, vif, et Misaki ne le contra que de peu, se retrouvant violemment acculé contre le mur du fond. Il se retint de pousser un hurlement et serra les dent. Malgré tout, le bruit que cela avait fait avait attiré l'attention de l'un des garde qui empêcha tout juste l'agresseur de Misaki de revenir à la charge. Le jeune homme, lui, était bien trop occupé à soutenir ses côtes qu'il ne vit pas grand chose de la scène. Il fût finalement déplacé dans la cellule d'à côté et s'assis au fond de la petite pièce grillagé. Il ne supportait pas d'être enfermé. Reni le savait. Il le savait mais n'était pas là. Je vais vous dire quelque chose qui va sans doute vous surprendre au plus haut point, mais là, assis au sol, les jambes recroquevillé sur son torse, le regard de Misaki était vide. Il était prostré, comme un animal apeuré. Il venait de se rendre compte qu'il n'était plus libre. On l'avait enfermé. On avait osé le priver de la seule chose qu'il avait. Lorsque Reni arriva, Misaki ne broncha pas, il ressemblait vraiment à une statue de pierre...en plus de ça, il était vraiment livide, tout ce qu'il indiquait qu'il vivait était le fait qu'il jouait machinalement avec la bille argenté qui ornait sa langue. En fait...il était peut être à la limite de la claustrophobie finalement...Après tout, il n'était qu'a moitié ce qu'il était...il n'était pas entièrement schizophrène, ni entièrement sociopathe...en plus de ça, il n'était pas entière claustrophobe. En résumé, il n'était qu'une moitié...Malgré tout, il perçu bien les paroles moqueuses de Reni, et il y eu comme un déclique. Soudainement fou de rare, il se jetta sur les barreau à la manière d'un lion enragé.

" SORT MOI DE LA PUTAIN!! "

Cria t-il à plein poumon, ignorant la douleur. Maintenant, il n'avait qu'une chose en tête: sortir. Peut importe comment. Il ne pouvait pas rester là.

" JE TE L'AI DIS POURTANT! JE TE L'AI DIT! "

Et voila que ses paroles semblaient ne plus avoir de sens. Il n'était plus vraiment lui même dans cette situation. Il n'avait jamais été enfermé...sauf par Reni.

" QU'EST-CE QUE TU VEUX A LA FIN?! T'ES QU'UN CONNARD!! JE TE L'AI DIT POURTANT! JE TE L'AI DIT!! TU LE SAIS! TU LE FAIT EXPRÈS OU QUOI??! "

Repris t-il sans reprendre son souffle. Dit quoi? Et bien tout simplement qu'il ne supportait pas d'être enfermé. Enfin, il n'était pas vraiment sûr de le lui avait dit. Mais il devait le savoir, c'était son boulot de savoir après tout. Il faut dire que dans le moment, Misaki était vraiment pommé. Se calmamnt brusquement, il finit par se laisser glisser contre le sol, une épaule appuyé contre la grille, il tourna son regard vers l'interieur de la cellule, masqué par l'ombre qui s'y trouvait, Reni ne pouvait pas voir qu'en fait...il pleurait...mais cela s'entendait dans sa voix, beaucoup plus basse désormais, à peine audible en fait.

" Mais ouvre putain...ouvre..."

Comment pousser quelqu'un à bout sans le faire exprès....

Reni ne bougea pas d'un centimètre lorsque Misaki sauta sur les barreaux, il n'ouvrit pas la bouche et attendit la suite. Avec un peu de chance peut-être récupérerait-il quelque informations, après tout c'était son boulot. Mais pour l'instant il était chez lui et n'avait donc pas à revêtir le rôle de psychologue pourant il aurait vraiment voulu aider le jeune homme. Il accepta le chocolat chaud que l'un des garde lui proposait puis bailla un grand coup pendant que Misaki hurlait à plein poumon. Reni l'observait d'un air interrogateur, Misaki ne lui avait rien dit mais il l'avait bien compris. Reni continua de boire son hocolat pendant que Misaki hurlait, la réponse à sa question n'était elle pas évident? Les insultes n'allaient certainement pas faire avancer les choses. Puis une fois qu'il eu fini son chocolat chaud il se releva et alla remercier le garde puis il revint avec ce sourire réconfortant qui pour Misaki pouvait paraitre tout autrement. Il murmura doucement pour lui même:

"-Ce chocolat était vraiment délicieux."

Misaki glissa au sol une épaule contre les barreaux et le visage dans la pénombre de la cellule. Tsugaru poussa un long soupir et l'observa un instant d'un air triste. Dans une voix presque inaudible il demanda encore qu'on lui ouvre mais Reni ne pouvait vraiment rien faire. Après tout il ne pouvait pas ouvrir la porte, pourquoi il ne pouvait pas et bien... Je ne vais pas vous gâchez la surprise, car en effet cela risque d'en surprendre plus d'un. Reni s'assit de nouveau et observa un poste de télé accrocher au mur, puis il retourna vers Misaki et commença à parler:

"-Justement sachant que tu me l'as "implicitement dit", crois tu vraiment que je t'aurais laisser enfermer?"

Le psychologue accentua bien le "implicitement dit" parlant assez lentement et d'une voix calme ne laissant apparaitre aucune moquerie dans ses paroles car cette fois-ci il ne se moquait pas. Il se releva et s'approcha de la cellule du numéro douze l'observantun instant puis il se retourna vers l'un des garde et lui montra deux doigts puis lui désigna le porteur du numro douze. Qu'est-ce que Reni pouvait bien avoir en tête, cela personne ne pourrait vous le dire sauf peut-être moi mais... Il se retourna vers Misaki et lui dit tout en souriant:

"-La porte n'a jamais été fermer, tu n'as jamais été coincer dans une cellule et tu ne m'as jamais dit quoi que ce soit! Souviens toi bien que lorsque je ne suis pas dans mon bureau et cela dans l'enceinte même du lycée je ne suis plus psychologue. Et par conséquent je n'ai pas la science infuge!"

Il sortit un mouchoir en soie blanche avec ses initiales inscritent deçu et le lui tendit tout sourire se doutant bien que le retour de batôn n'allait pas tarder à revenir.

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Autant le préciser tout de suite, Misaki ne pleurait jamais. Ou presque. En fait, il ne se souvenait pas d'avoir pleurer les 15 dernières années. Il crispa la mâchoire. Comment cet homme pouvait il le faire réagir ainsi sans même dire quoi que ce soit. Ne pas comprendre le mettait encore plus en rogne. Tout ce qu'il voulait maintenant, c'était rentré. Peut importe comment et où. Tanpis s'il devait affronter Jack ou les autres de front. En fait...Misaki paraissait intouchable, inébranlable. Mais Reni avait trouvé son point faible sans même avoir à chercher. La muraille s’effondrait, peu à peu, effritant l'esprit du jeune homme en même temps. Il le haïssait, au plus haut point. Malgré tout ce qu'il avait connu, Misaki n'avait jamais été humilié à ce point. Même lors de son passage à tabac. A l'annonçe du jeune psychologue, Misaki tourna son regard vers ce dernier. rendu brillant par ses larmes, il restait néanmoins d'une froideur surprenante. Hésitant, il leva son bras vers la poignée de la grille, l'actionna...et la poussa. Cette dernière s'ouvrit dans un grincement qui semblait narguer le jeune homme qui resta figé. En un éclair, il était sortit et s'était rageusement jeté sur Reni, renversant en arrière la chaise sur laquelle il se trouvait. Un genoux sur le ventre de ce dernier, il appliquait la pression de son poid sur les épaules du jeune homme.

" MAIS POUR QUI TU TE PREND A LA FIN!!?? "

Hurla t-il de plus belle. Le 12 et ses comparse le regardait faire sans oser rire, en fait, eux aussi était livide. Personne n'avait jamais vu Misaki dans cet état. Mais en fait, il n'eu pas le temps de faire grand chose d'autre, saisit brutalement par deux gardes, son regard ne lâcha pas Reni. Et le regard, il faut dire que c'était le siège des emotions du jeune homme. Ainsi, Reni pouvait voir tout le dégoût que le jeune homme avait pour lui. Et...ce n'était pas de la simlation.

" LÂCHEZ MOI BANDE DE MOUTONS! "

Cria t-il en réussissant par je ne sais quel tour de passe passe à se délivrer de leur emprise, il partie alors à la hâte, en pleine course, disparaissant rapidement. Mais bon, courire avec un kimono n'avait rien de simple.

Le jeune homme c'était relevé et on un rien de temps c'était retrouvé à l'extérieur et avait sauter sur Reni pas le moins stupéfait. Il tomba à la renverse espèrant que sa blessure n'allait pas se rouvrir pour cela. Puis il sentit le genoux de Misaki contre son ventre et sa respiration se coupa soudainement. Il entendit le jeune élève hurler puis plus rien, il était à moitier dans les vappes et c'était plutôt normal lorsqu'on savait qu'il était sorti de l'hôpital moins d'une semaine auparavant. Tout le monde avait retenu sa respiration sauf Reni qui lui ne pouvait plus vraiment respirer. Plusieurs gardes retirèrent Misaki qui les insultat tout en se débattant violement. Le jeune homme finit par réussir à echapper à l'étreinte des gardes et fila. Reni était toujours à terre il se redressa doucement restant à terre.

"-Laisser le, il ne pourra pas aller bien loin de toute façon...."

Il fut pris d'une terrible toux et du sang apparut, il était de plus en plus fatiguer et on plus de cela il avait promis à Enju de ne pas faire trop d'effort. Il poussa un long soupir tout en se relevant aider par l'un des hommes. Il observa la porte par ou était sorti Misaki et secoua la tête, il ne pourrait pas sortir d'ici aussi facilement. Et dès qu'il arriverait à la porte il comprendrait qu'il lui fadrait une clef, clef que seul deux hommes possèdaient. Le premier était à l'extérieur et le second était assis dérrière lui, le seul endroit ou Misaki pourrait se réfugier était une petite salle qui servait de salle de repos aux gardes et à cette heure ci il ne devait pas y avoir grand monde. Il essuya le sang qui coulait le long de ses lèvres et se dirigea lentement vers la sortie. Mais juste avant de quitter la pièce il souffla:

"-Demander à vous savez qui de se ramener et vite!"

Il parlait bien entendu de son chauffeur qui jouait aussi beaucoup d'autre rôle mais passons. Il allait trouver Misaki l'envoyer dans la voiture et lui dire au revoir. Et ceci fait il pourrait enfin se reposer. Il marcha lentement le long du couloir s'arrêtant de temps en temps pour reprendre ses esprits. Tout lui semblait étrangement flou, il attendit un bon cing minutes et reprit son chemin un peu plus revigorer. Il s'arrêta face à la porte ou à coup sûr Misaki se trouvait et toqua, une fois deux fois et trois fois. Misaki pouvait bien le haïr si cela lui faisait plasir, il s'en fichait éperdument tant qu'il pouvait l'aider.

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Misaki se mis à courir au travers des dédales sinueux des couloirs qui se suivaient et s'entre-croisaient. Il oublia la douleur pour cette instant, ouvrant une à une les portes qui se trouvaient sur son chemin pour tenter de trouver la sortie. Il n'était pas libre, pas encore. Obsédé par cette envie de voir le jour, le ciel, la ville, sa ville. Il ne pensa plus à rien d'autre. Il voulait juste sortir, retrouver la lumière du jour, celle qu'il connaissait si bien. Ici, ce n'était pas son environnement, il avait été forcé à rester là. Avec que Reni n’être dans sa vie, tout allait bien. Pourquoi cet homme voulait absolument qu'il aille mal, il faisait tout pour ça. Misaki le détestait, il le détestait comme il n'avait jamais déteste personne. Il se stoppa soudainement dans sa course, une petite tâche de sang s'étendait peu à peu sur le kimono qu'il portait toujours. Il crispa la mâchoire et entra dans une autre pièce. Déserte, mais elle comportait une cafetière, une bouilloire, des tables, et...une armoire à pharmacie. Misaki se dirigea directement vers cette dernière. Il ne pris pas la peine de chercher soigneusement et se contenta de tout mettre par terre jusqu'à ce qu'il trouve du désinfectant et des bandage. Il retira l'étoffe de ses épaules tout en laissant la ceinture maintenir le bas à la façon des combinaisons de ski. Il grimaça, sa plaie s'était remise à saigner. Heureusement, ce n'était pas une plaie qui nécessitait des suture et ce n'était pas douloureux à côté des hématomes. Il retira alors le bandage tâché de sang, et désinfecta la plaie avant d'essayer de refaire un bandage tant bien que mal.

" Baka... "

Annonça t-il à son propre lui même tout en gardant un regard infiniment haineux. Son souffle était court, il haletait de par sa course, et la douleur n'arrangeait rien. Mais en fait, il ne se sentait pas si mal que ça.

" Baka... "

Répéta t-il toujours furieux contre lui même. Il ouvrit la fenêtre, mais sortir par là n'avait pas d'interêt, il se perdrait à coup sûr.

" BAKA! "

Répéta t-il une troisième fois, assénant un violent coup de poing dans le mur. Bientôt, quelqu'un frappa à la porte. Non...ce n'était pas possible, il ne pouvait vraiment pas le lâcher hein! Misaki resta figé au milieu de la pièce, torse nu, un rouleau de bandage à la main, celui taché de sang sur la table...La classe naturelle...En toute ironie.

Reni avait toqué sans réellement attendre de réponse. Il savait bien que Misaki n'allait pas dire "Entrer!" ou encore "Qui est là?" ou même "Je suis bien ici!". Reni imagina toute les possibilités tout en riant intérieirement. Il trouvait cela hilarant, non pas qu'il aimait torturer ses élèves quoi que! Il attendit un court instant hésitant un peu. Il ne voulait pas affronter son élève, il n'on avait pas la force. Et puis c'était vraiment stupide et puéril. Il posa sa main sur la poignet tout en réfléchissant à comment gérer la situation. Il finit par ouvrir la porte doucement lentement et s'arrêta.

"-Tu veux un coup de main?"

Demanda Tsugaru sans trouver la scène terriblement amusante. Il hésitait un peu à approcher Misaki, ce n'était pas de la peur mais comme un animal il ne voulait pas l'effrayer. Car en effet Misaki était une sorte de fauve en cage et cet environement lui faisait peur. Du moins c'était la déduction du psychologue et rien d'autre qu'une hypothèse. Il s'approcha lentement évitant de faire des gestes brusque tout en observant le regard haineux de l'élève. Tsugaru lui avait encore un peu de sang qui coulait et un regard triste.

"-Je vais te refaire ton bandage et ensuite tu pourras rentrer chez toi."

Il lui sourit doucement surveillant chacun de ses gestes puis attrapa le rouleau de bandage. Il le déroula puis l'enroula autour du torse de Misaki. Il n'était pas très doué pour cela mais plus que son jeune élève. Il se releva ensuite et recula tout en observant le chantier qu'avait mis Misaki. Et finalement il lâcha calmement et sans la moindre emotion:

"-Une voiture t'attend dehors elle te rameneras en ville, t'es vêtements sont à l'intérieur tu pourras te changer. Les gardes t'ouvriront les portes."

Puis il se detourna et s'en alla sans plus un mot.

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Misaki resta donc figé. Que pouvait-il faire d'autre. S'enfuir pas la fenêtre? Il avait déjà fait suffisamment de choses inconsidérées comme ça. Il se contenta de fixer la porte d'un regard assassin, comme si un seul regard pouvait supprimer l'être qui se tenait derrière. Finalement, Reni ouvrit la porte, et Misaki amorça un mouvement de recule.

" Fiche moi la paix "

Vociféra t-il à la manière d'un félin furieux, en guise de prévention. Cet homme ne devait plus l'approcher. Il voulait juste le priver de ce qu'il avait, c'est tout. Il était sans doute jaloux de la liberté qu'avait Misaki. Pure utopie d'adolescent dérangé sans doute, mais c'était là sa façon de voir les choses. Reni ne supportait pas que Misaki soit libre et lui non. Il est vrai que la notion de liberté est toute relative, mais philosopher la dessus ne ferait pas avancer les choses. Reni ne semblait plus rire, Misaki, lui, n'avait jamais trouvé ça drôle. Il ne supportait plus de se sentir observé comme un vulgaire cobaye. Les êtres humains sont tous différents, alors pourquoi vouloir changer ça en essayant de raisonner Misaki alors que ce dernier est heureux comme ça d'après lui. Le jeune homme ne prononça pas un mot, se contentant de toiser l'homme qui s'approchait doucement. Lui aussi guettait le moindre mouvement, mais le jeune homme n'avait plus l'envie de lutter. Il était las de tout ça, et tout ce qu'il voulait maintenant, c'était comprendre ce qui l'avait amené ici. Le passage à tabac et tout le reste. Retourner chez Jack, et tout lui expliquer. Que tout redevienne comme avant. Il ne bougea pas, restant stoïque, sans pour autant quitter le visage de Reni des yeux. Un regard empli de haine et de reproche. Toujours sans un mot, Misaki le regarda s'éloigner, avant de pousser un soupire. Il finit par rejoindre la dite voiture. Il s'y changea rapidement, laissant là le kimono tâché de sang. Déposé devant l'appartement de Jack, il pris les escaliers et entra dans l'appartement. Jack le regarda surpris. Misaki entra et referma la porte. Ensuite....c'est une tout autre histoire.

[ FIN ]

» Convocation de m**** [ Reni T.]
» Tsugaru Reni le psychologue (ACCEPTÉ)
» Comment se paumer en beauté? {Tsugaru Reni }
» Présentation d'Aiden Blanchedalmon (fini) (ACCEPTÉ)
» Et ça continu...encore & encore... [Reni T. ]