Pique nique près du depanneur! [PV:Sheishiro]

Sheishiro fit de son mieux pour paraître plus joyeux mais même moi je savais faire la différence. Nous reprîmes notre chemin lorsque Sheishiro s’arrêta et me dit qu’il ne pouvait pas retourner chez lui tout de suite. Les amis de l’autre idiot étant certainement pas très loin , je réfléchi un instant puis je me souvins. Le choriste et basiste de mon groupe habitait pas loin et m’avait dit de passer lorsque j’aurais du temps. J’observais les lieux il ne devait pas vivre bien loin puisqu’il m’avait dit, là j’aperçu le fleuriste un peu plus loin. Décidemment j’avais une chance monstrueuse aujourd’hui, je baissais les yeux vers Sheishiro et je lui demandais si cela le dérangeais:

« -J’ai un ami qui habite pas loin tu veux qu’on y aille? »

Je n’eu pas le temps d’attendre sa réponse derrière nous l’autre imbécile commençait à reprendre connaissance. J’attrapais la main de Sheishiro et commençais à avancer assez rapidement on faisant bien attention de ne pas aller trop vite. Nous arrivâmes assez rapidement jusqu’au fleuriste puis je vis juste à côté la porte qui conduisait à l’étage. De recherchais son nom parmi toute les sonnette puis je le trouvais enfin. J’appuyer et après cinq minutes il ouvrit, je souris il ne demandait jamais l’identité de la personne. Cela m’amusait mais il avait bien failli se faire tuer par une fan un jour cet idiot. J’entrais et me dirigeais vers la porte qui portait le numéro trois. celle-ci était ouverte, je vérifiais que Sheishiro était toujours derrière moi puis j’entrais. Il se tenait debout un une expression qui ressemblait à un sourire au lèvre.

Spoiler:

« -Sa faisait un moment, je ne suis pas seul sa ne te dérange pas au moins »

Il se contenta de me faire un signe qui voulait dire que je pouvais entrer, se que je fis suivi par mon camarade. Nous entrâmes dans une sorte de salon gigantesque et horriblement sombre, une déco qui faisait tâche avec le personnage qui semblait plein de vie. Il nous présenta deux siège puis il disparut dans un couloir puis revint quelque minute avec du thé qu’il nous servit. Il observa Sheishiro un moment puis lui offrit son plus beau sourire, ce n‘était pas le genre à juger une personne sur son apparence. De plus pour être ami avec moi il faut tous de même avoir du courage. Il se retourna vers moi et il remarqua tout de suite ma côte cassé se qui le fit ricanait. Il décida enfin d’ouvrir les lèvre à l’attention de Sheishiro.

« -Sai Maki, enchanté »

Puis après lui avoir serré la main il remarqua son front, il se leva et disparut une fois de plus dans l’un des nombreux couloirs de son appartement. Il revint quelque minutes après avec une trousse de soin qu’il utilisa sur Sheishiro. Après avoir soigné son front il m’observa un moment puis un nouveau sourire apparut sur son visage mais cette fois un sourire ironique. Il me dit tous à fait tranquillement:

« -Tu es parti pour au moins six semaines de convalescence, qu’est-ce qui t ‘es arrivé? »

Je n’eu pas le temps d’ouvrir la bouche que quelque un sonna à la porte, Sai se leva et alla ouvrir. Je me retournais vers Sheishiro pour voir si tout aller bien puis je remarquais que j’avais toujours les boites dans mes mains et lui ses courses. Je me relevais récupérais le tout et le déposais sur la table. Puis je retournais m ‘asseoir et je demandais à Sheishiro un peu gêné:

« -Je suis désolé, il allait se réveiller alors j’ai pas trop réfléchi. »

Sai revint peu de temps après et il s’excusa car il avait un rendez vous et qu’il ne pouvait pas rester. Il nous invita tout de même à rester à l’intérieur pendant qu’il sortait. Il partit assez rapidement on s’excusant. Je regardais Sheishiro et je lui demandais car je commençais à avoir un peu faim et qu’il était bientôt l’heure du goûter. Oui je sais à mon âge je ne devrais pas vraiment prendre de goûter et alors, je rois bien au vampire non.

« -Sa te dit de faire un peu de cuisine? »

« -Oh, ne t’inquiète pas pour sa. Tous l’appartement appartient à mon oncle il loge ses musiciens. Donc tu vois il n’y a pas le moindre problème surtout que lui ne c’est jamais gênait d’utiliser ma cuisine. »

Je me mis à arpenter le salon de long en large et j’ouvris chaque tiroir et porte à la recherche d’un tablier de cuisine. Je sais en temps normal en cherche se genre de chose dans la cuisine mais avec Sai il valait mieux faire les choses d’une façon moins contemporaine. Je finis par trouver les tabliers que je recherchais dans un placard. J’eu même droit à une petite surprise, un squelette me tomba dessus au moment ou je l’ouvris. Je le repoussais dans un coin et je récupérais les deux tabliers, ils étaient tous noir avec le mot cuisine écrit en blanc dans une calligraphie parfaite. Je retournais vers Sheishiro et lui tendis tout en lui disant:

« -Essaye de le mettre par dessus ton kimono, je ne voudrais pas le tâcher plus qu’il ne l’est. »

J’enfilais le tablier et l’ajustais légèrement, lorsqu’il s’agissait de cuisine j’étais très méticuleux. Mais bon tant que Sheishiro ne faisait pas de bêtise tous irait bien. Je donnais un petit coup de main à Sheishiro pour l’aider à mettre son tablier puis d’un signe de tête je lui demandais de me suivre. Je me dirigeais vers la salle de bain et là je sorti de quoi nous laver les mains. Je passais le premier et après avoir retirez mes bandages je frottais mes mains on essayant de ne pas me blesser plus que je ne l’étais. Mes poings commençaient à guérir, c’est fou comme je pouvais guérir vite d‘ailleurs. Une fois mes mains brillante de propreté je laissais la place à Sheishiro. J’attendis un moment qu’il finisse de se laver les mains puis je me rendis dans la cuisine. J’aurais voulu faire un gâteau mais il fallait d’abord voir quels ingrédients étaient à notre disposition. J’ouvris le frigo il était plein donc de se côté-là tout aller bien. Puis je commençais à fouiller les placard c’est alors qu’un bruit attira mon attention. Je m’approchais du placard qui se trouvait sous levier et je l’ouvris sans vraiment faire attention. J’esquissais un sourire en voyant ce qui si trouvait.

Un minuscule petit garçon apparut il ne me semblait pas le connaître. Il m’observa un instant son nounours à la main, l’une des oreille de la peluche à la bouche. Il portait des vêtements trop grand pour lui. Il se retourna alors et attrapa une poêle pendant que je regardais Sheishiro un large sourire au lèvre. Quelque chose me disait que Sheishiro n’était pas le genre de personne à beaucoup apprécier les enfants. Le petit se retourna alors vers moi sa poêle à la main et me dit:

«- Crêpe!»

Je souris et je me dis que c’était une bonne idée, après tous c’était rapide à faire et cela faisait longtemps que je n’on avait pas manger. Je regardais Sheishiro puis je revint sur le petit que j’attrapais dans mes bras puis je l’emportais dans la salle de bain et je lui frottais les mains. Je sais je suis vraiment très stricte concernant la propreté dans ma cuisine. Puis je revint et je demandais à Sheishiro:

« -Tu as déjà fait des crêpes? »

A ma question Sheishiro me répondit qu'il avait déjà essayer. Cela m'inquiéta sérieusement, après tout j'étais en quelque sorte un maniaque de la cuisine. Je me demandais pourquoi il ne m'avait pas répondu un simple "oui", si il avait fait sa je n'aurais pas eu à me demander si il savait cuisiner ne serrais ce un minimum. Bien sûr mon visage affichait toujours un sourire ne laissant rien paraitre de mon inquiètude. Je retournais dans la cuisine le gamin dans mes bras. Je le deposais au sol, décidemment il était à croquer. Puis j'observais la cuisine sortant chaque ustensiles qui serraient utile. Cela fait je me remémorais la recette pour une trentaine de crêpes et cela à voix haute:

"-250g de farine, 2 oeufs, 600ml de lait, 60g de beurre et 2 pincés de sel."

A chaque ingredients cités le gamin courut et le raporta. Il se débrouilla lorsqu'il était trop dur à atteindre on montant sur une chaise ou on sautant. Tous les ingredients rassembler je les mis dans un certain ordre puis j'observais mes deux assistants autoproclamer par moi même. Je leur fis un large sourire et je leur désigner leur tâches. Après tout la cuisine était toujours meilleur lorsqu'on la fait à plusieurs.

"-Sheishiro tu t'occupe de tamiser la farine et le sel dans la jatte."

Je lui désignais la jatte en question puis me retourner vers le petit. Il était vraiment adorable avec son lapin en peluche. Je réfléchi un instant à ce qu'il pouvait faire. Et finallement j'optais pour le plus simple. J'attrapais le petit et je le mis sur une chaise face au comptoire. Là je lui apportais la poêle et le beurre. Je récupérais un tampon de papier absorbant et y mis du beurre puis j'expliquais au petit sa tache.

"-Toi tu va beurrer la poêle, c'est très important alors met en bien partout."

Une fois mes instructions donner j'attendis que Sheishiro tamise la farine et le sel on l'observant attentivement tout en gardant un oeil sur le petit. Puis la farine tamiser je la versais aux oeufs et aux lait puis je mélangeais le tout avec force. Une fois que j'obtint une pâte homogène je couvris le tout et le mis de côté. Il fallait attendre une bonne demi heure maximum mais vingt minutes était suffisante selon moi. Je mis le petit près de la bibliothèque et le laissais lire ou du moins regarder les images. Je m'assis dans un coin et observais Sheishiro:

"-Je sens que sa va être réussi! Sa fait un moment que je n'on avais pas cuisiner. Dit Sheishiro tu cuisine souvent?"

Sheishiro rougit à ma question, je lui sourit il n’avait pas à être gêné pour une telle question. Il sourit toujours aussi gêné et me dit d’un ton très bas presque assez pour que je ne l’entende pas un petit oui mais avec un mais. Je le fixais essayant de comprendre puis il dit que cela n’avait rien n’avoir avec mes repas. Mon sourire s’élargit personne mis à part les plus grand chef ne pouvait m’arriver à la cheville niveau cuisine. J’étais tout de même un génie à se niveau là, d’un autre côté c’était peut être génétique mon père était cuisinier et son grand père avant lui et ainsi de suite. J’observais toujours Sheishiro, pourquoi hésiter t-il à se point. Il finit par ouvrir la bouche et lâcha qu’il n’avait aucun talent en cuisine, je penchais la tête sur le côté pour essayer d’enregistrer l’information. C’est à ce moment là que je remarquais des larmes coulées le long de ses joues. Je l’observais déconcerter, bon il était mauvais en cuisine d’accord mais ce n’était pas la fin du monde! Je ne pouvais vraiment pas supportait ses larmes mais vu que ma cuisine était la meilleur qu’il n’avait manger depuis longtemps je ne fis aucun commentaire désobligeant. Je sentais sa petite main sur ma manche, je poussais un petit soupire et je me mis à la tâche de réussir à lui faire retrouver le sourire. Je fis donc la seule chose qui me vint à l’esprit, c’est-à-dire le prendre dans mes bras et lui faire un câlin. Bien sûr j’avais bien fait attention à ne pas lui toucher le front je ne voulais pas lui faire mal. Tout en lui tapotant doucement sur le dos comme si il s’agissait d’un enfant je lui dis d’une voix très calme:

« -Sa va aller ‘est pas si grave! Et puis personne ne peut-être parfait, regarde moi je cuisine super bien mais à part sa j’ai pas grand-chose pour moi! »

Sauf que j’étais presque aussi doué en musique et que je me battais assez bien pour un gamin. Et bien sûr j’arrivais à avoir la moyenne partout sauf en anglais certes sans faire le moindre effort. Mais bon à part sa je n’avais rien de particulier j’étais un garçon tous ce qu’il y a de plus banal. Je continuais à le serrer un moment puis je me décollais Je me remis à son niveau et je lui effaçais ses larmes d’un geste, tous cela accompagner d’un large sourire. Derrière moi le petit n’avait pas fait le moindre geste il continuait de regarder son livre sans un mot. Mais après un instant il se releva et changea de livre, il nous regarda un instant puis se rassit et reprit sa lecture. Je dis alors à Sheishiro pour le réconforter franchement j’aurais fait un super grand frère mais bon:

« -Et puis si tu veux je peu t’apprendre à cuisiner, tu verra lorsqu’on comprend comment sa marche sa devient tous de suite plus facile! Même moi je ne savais pas cuisiner à mes débuts d’ailleurs la plupart de mes repas étaient si mauvais que même les chiens errant n’ont voulez pas! »

On y repensant je me mis à rire, certes à l’époque j’étais très jeune et mon père était un véritable monstre et ne m’a pas épargné niveau apprentissage culinaire. J’ébouriffais les cheveux de Sheishiro et je me concentrais sur l’heure, c’était le moment de mettre les crêpes sur la poêle. Je souris puis j’attrapais Sheishiro par la main qui tenait ma manche et je le traînais jusqu’à la cuisine. Je le lâchais un moment puis je sorti la pâte et je mis la poêle sur le feu le temps qu’elle se réchauffe un peu. Je me retournais vers Sheishiro c'était peut être une methode radicale mais au moins il allait découvrir qu'il n'était pas si nul. Toujours aussi souriant je lui dis tout à fait calmement sans la moindre envie de plaisanter:

« -C’est toi qui va les faire! »

Sheishiro me demanda si c'était sûr quevc'était une bonne idée de le laisser faire. Je me contentais de sourire un moment puis je changais d'un coup ma personnalité ou du moins mon attitude. Mon regard se fit plus dur et plus tranchant et ma voix glacial. Il était impensable que qui que ce soit échoue dans ma cuisine. La dernière crêpe qu'il avait faite aurait pu tuer un éléphant que cela ne m'aurait pas gêné. D'ailleurs il s'agissait là d'un acte passé et nous étions au present. Je le fixais d'un regard dur et je poussais un long soupire exaspérer. Puis je posais mon regard dans le siens et d'une voix calme mais légérement froid je lui dis:

"-C'est à cause de ton attitude défaitiste que tu ne peux pas t'améliorer. Lorsque tu échoue n'abondonne pas et relève toi. Apprend de tes erreur et améliore toi, essaye encore et encore sans jamais abondonner! Si tu veux réussir à cuisiner ne reste pas là à te dire je suis nul mais avance et dit toi je ne peux pas faire pire donc je peux faire mieux!"

Vous ne rêvez pas je venais de faire un véritable sermon chose que je ne referais pas. Une fois ses mots prononcer j'attirais Sheishiro devant le fourneau et je me plaçais dérrière lui. J'attrapais ses mains et je le guidais dans chaque geste. Avec la louche récupérer une certaine quantité de pâte et doucement la verser sur la poêle. Attendre un petit moment et légérement faire sauter la crêpe pour la retourner. Et enfin attendre un peu et mettre la crêpe parfaitement cuite dans une assiette. Et je recommençais ainsi de suite, il ne le remarqua pas mais après dix crêpes ses bras avaient mémorisé les gestes. Sans qu'il s'en rende compte je l'avais lâché et je l'observe. Miracle il arrivait à cuire des crêpes et presque aussi bien que moi. La dernière crêpe cuite il sembla remarquait que mes mains n'étaient plus sur les sienhe. J'esquissais un sourire et je lui dis d'une voix amusé:

"-Tu n'es pas si nul que sa finalement!"

Je nettoyais rapidement la vaisselle puis j'attrapais le plat de crêpe que j'apportais dans le salon. Le petit se leva aussitôt les yeux brillant de joie et un large sourire au lèvre. Il fonça vers la table ou j'avais mis les crêpes pendant que je retournais dans la cuisine. Je récupérais sirop d'érable, confiture et pâte à tartiner et je retournais dans le salon. Je deposais le tout sur la table et j'observais le petit qui essayait de monter sur sa chaise. J'esquissais un sourire et je le soulevais pour le deposer sur sa chaise. Je me retournais vers Sheishiro et je lui dis un large sourire:

"-Puisque c'est toi qui les as fait à toi l'honneur de manger la première!"

Je ne lui aurais jamais proposé si je n'étais pas sûr qu'elles allaient être délicieuse. Et j'avoue que j'avais vraiment envie de voir son visage lorsqu'il se rendrait compte que c'était lui qui les avait faite. J'esquissais un sourire le fixant du regard attendant sa réaction.

J’observais Sheishiro attendant toujours une réaction de sa part, il avala une première bouchée et ouvrit de grand yeux. Le regard qu’il me lança me fit sourire, je hochais la tête pour lui signifier que c’était bien lui et personne d’autre. Le petit se mit alors à réclamer ses crêpes je souris pendant que Sheishiro lui mettait une crêpe dans l’assiette. Il ne devait pas avoir l’habitude des enfant, je m’assis à mon tour et j’attrapais le petit qui avait du mal à atteindre sa chaise. Je le déposais sur mes genoux et puis je pris son assiette entre les mains. Je le regardais toujours souriant même si une soudaine vague de douleurs vint me frappait aux côtes. Avec tout sa j’avais presque oublier ma côte, le petit me désigna la confiture. J’attrapais un couteau et d’une main habile sans faire tomber la moindre quantité je tartinais la crêpe et je la lui mis entre les mains. Il me fit un grand sourire et se mit à manger tranquillement. Je lui en fis encore quelque unes puis je me tournais vers Sheishiro:

« -Il y a trois ingrédients essentiels en cuisine pour une recette réussi! Le premier est le temps de cuisson, le second et l’attention accorder à son plat et le troisième et dernier et non des moindre est l’amour que l’on met dans son plat. Avec ses trois ingrédients on ne peu pas raté un plat, jamais. »

Une fois ses mots dit je me retournais vers les crêpes, j’avais comme une soudaine baisse d’énergie. J’attrapais cinq crêpes et je fis une sorte de sandwich au crêpes, je mis autant de sirop d’érable que de confiture entre chaque crêpes. Toute personne m’ayant vu faire m’aurait pris pour un idiot mais contrairement à eux je savais faire la différence entre bon et mauvais. A première vu cela pouvait paraître horrible à manger mais pourtant c’était délicieux. J’entendis alors la porte s’ouvrir et Sai était de retour. Il ne dit pas un mot et se contenta de sourire lorsqu’il vit les crêpes. Il s’approcha de la table et lorsqu’il voulut prendre une crêpe je plantais un couteau à quelque centimètres de lui. Il arrêta net sa main et m’observa, on pouvait lire dans mon regard qu’il ne valait mieux pas y toucher.

« -Il n’y a que ceux qui on mis la main à la pâte qui ont le droit de goûter! »

Il poussa un long soupire et attrapa le petit qui gigota un moment puis s’arrêta pour finir sa crêpe une fois qu’il fut dans une meilleur position. Sai alla dans la cuisine et récupéra une pomme pour enfin revenir vers nous. Pendant ce temps j’avais entrepris de manger mes crêpes toute en même temps sans rien faire tomber. Sai s’arrêta un moment et me fixa un long moment jusqu’à que je me retourne l’air de dire mais quoi encore!? Il esquissa un sourire et me dit comme si de rien n’était:

« -Ton oncle m’a dit qu’il c’était occuper des types qui déranger ton ami, il ma aussi demandait de te dire que puisque tu n’étais pas venu le voir….il allait lui-même venir. Il c’est même déjà inscrit à Tanaka c’est pour te dire! Bon moi je dois lui ramener le petit alors à plus tard! »

Le petit nous fit au revoir de la main puis il disparut en même temps que Sai. Je restais paralyser face à la nouvelle, mon oncle inscrit à Tanaka. Inscrit? Un élève? Non! Mais quoi alors!? Je restais là les yeux dans le vague en pleine réflexion. Je me mis à trembler devenant de plus en plus pâle, j’essayais de reprendre une respiration normal mais impossible. Mon cœur battait de plus en plus vite et je respirais de moins en moins devenant peu à peu livide. J’attrapais mes crêpes et les engloutit d’une traite essayant de paraître le plus normal possible. Mais maintenant comment je pouvais garder mon calme!?

Sheishiro c’était levé et était venu juste à côté de moi. J’étais trop occuper à me demander si c’était un cauchemar, un horrible cocher ou bien la réaliser pour y faire attention. Je pris une longue inspiration essayant de replacer tout cela en ordre. Quelque chose me revint alors à l’esprit, Sai avait dit qu’il ramenait le petit à mon oncle. Pourquoi cela? J’entendis alors la voix de Sheishiro me demandait si tout aller bien. J’esquissais un sourire et je lui répondit d’une voix tremblante ou on pouvait distingué la peur ou du moins ce qui y ressembler de près:

« -Mon….mon oncle, il….il va venir à Tanaka…. »

Je me rendis compte de la situation, c’était vraiment ridicule je me mis à rire de ma propre bêtise. Sheishiro ne pouvait pas comprendre mais pour son bien j’espérais qu’il ne croiserait jamais mon oncle. J’observais Sheishiro un instant, celui-ci ne pouvait ne serrais-ce qu’imaginer à quel point mon oncle était cinglé. Certes il paraissait normal en apparence mais après un moment ou lors de combat il pouvait être véritablement effrayant. Je pris une nouvelle bouffée d’air et je lui dis calmement:

« -Je suis désolé, ce n’est rien d’important. Bon et bien puisqu il semble que tu n’ai plus rien n’a craindre je te propose de te ramener chez toi! »

Je me relevais puis je restais figé un instant, la douleur me foudroya d’un coup mais je serrais les dent et fermais les yeux un moment et cela passa rapidement. Je me retournais vers Sheishiro et je lui retirais son tablier puis je retirais celui que j’avais sur moi. Je mis le tout dans un coin puis je récupérais ma veste que j’enfilais. Un coup d’œil à ma montre et je comprit qu’il y avait de forte chance que certaine personne me retrouvent au coin de la rue. Je poussais un soupire et j(observais la table sur laquelle il restait encore une assiette presque pleine de crêpes.

« -Oh! Tu veux peut-être emporter les crêpes restante avec toi? »

[ Non je te pardonnerais jamais de m'avoir fait attendre!!! Non je plaisantais, c'est pas grave!]

Sheishiro me demanda se que j'allais faire de mes côtes, c'était vrai qu'une d'elle était cassé. Mais pour moi cette question n'avait aucun intérêt, après tout j'étais persuader que c'était comme avec une coupure sa aller finir par guérir. Je penchais la tête sur le côté l'air de dire pourquoi tu me pose cette question. Est-ce que je me trompais, sa n'allait pas partir tout seul? J'allais devoir aller à l'hôpital pour me faire soigner!!!? Mince! Il fallait que je sache, je lui demandais d'une petite voix toute gêné:

"-Pourquoi...sa ne va pas guérir tout seul?"

Et mince alors moi qui croyait que sa aller partir tout seul avec le temps j'avais vraiment pas de chance. D'un autre côté sa risquer d'être amusant, combien de temps je pourrais tenir avec mes côtes dans cet etat là. J'ouvrit la porte de ma main libre et je laissais sortir Sheishiro puis je refermais la porte dérrière nous. Je portais les boites de nourritures auxquelle j'avais ajouté les crêpes, voir de la nourriture me rappelait mon frère qui devait certainement me cherchait à l'heure qu'il est. Je poussais un soupire, j'étais vraiment tomber dans une famille de cinglé. Je me retourais vers Sheishiro un moment puis je lui demandais:

"-Tu es sûr que sa ne guérit pas avec le temps?"

Il fallait dire que je commençais franchement à detester les hôpitaux et le temps qu'il fallait pour être soigner. J'avais toujours cette impression de perdre mon temps à dormir sur mon lit d'hôpital alors qu'il y avait tellement de chose marrante à faire à l'extérieur. Et puis surtout les médecins et les infirmières s'amusaient à sortir leur serringue et à me piquer pour un rien. Je ne supportait vraiment pas les piqures. Et je savais que si on esayer encore de me planter une seringue dans le bras ou ailleurs je ne serrais pas aussi gentil que d'habitude. Puis finalement j'esquissais un sourire et pour plaisanter je dis:

"-On dirait que je vais mourir jeune...bah tant pis!"

Je marchais sur le trotoire observant Sheishiro à côté de moi, je me demandais vraiment à quoi pouvait ressembler les expérience d'un petit vampire. Je souris un peu plus, j'avais bien compris que ce n'était pas un vampire mais je trouvais l'idée amusante alors! Je me mis à rire en y pensant, Sheishiro devait certainement me prendre ppour un fou et peut-être était ce vrai.

J'avais de plus en plus mal et je ne savais pas vraiment pourquoi mais je trouvais cela très amusant. Sheishiro répondit à ma première question, alors comme sa sa ne guérisser pas seul. C'était vraiment gênant, autant car il semblait que tous le monde devait le savoir mais aussi car je n'avais aucune envie de retourner à l'hôpital. Dire que cela faisait tout juste deux semaines que ces monstres m'avaient relâcher. Je poussais un long soupire suivant toujours Sheishiro dans les ruelles. Je l'observais du coin de l'oeil, ne venait-il pas d'utiliser un ton presque tranchant? J'avais peut-être rêver, oublions cela pour le moment. Sheishiro me proposa alors de me soigner, l'idée était intéressante. Mon niveau de reflexion n'était pas très évoluer et le fait qu'il ai juste mon âge ne m'éfleura même pas. Je continuais à le suivre, bon j'étais peut-être un peu naïf voir carrément stupide mais alors! Je marchais toujours à côté de mon futur camarade lorsqu'il tourna. Il rajouta alors que c'était à moi de voir. C'était beaucoup trop fatiguant de réfléchir alor je lâchais:

"-Si sa ne t'embête pas j'en serrais ravie!"

J'aurais fait et je fais n'importe quoi lorsqu'il s'agit d'éviter l'hôpital. Une chose me trottait dans la tête depuis un moment. Sheishiro avait dit qu'il faisait des expériences? J'esquissais un sourire on me demandant si sa avait un rapport avec ses talents en medecine. Sheishiro repositionna alors son sac et son ombrelle. Je l'observais un moment tout en me demandant si sa blessure au front lui faisait encore mal. Je le fixais un moment tout en marchant, ne faisant pas attention à ou je m'étais les pieds. Et je finis par me prendre une poubelle et heureusement avant de m'étaler j'eu le reflexe de protèger la nourriture. Je poussais un soupire tout en me redressant. Je venais de me tordre la cheville ou presque et sa me faisait presque aussi mal que mes côtes. J'observais le sol cachant mon visage puis je relevais mon regard sur Sheishiro. J'avais un large sourire au lèvre trouvant cela vraiment amusant. Puis finalement je murmurais plus pour moi même:

"-On dirait que ma malchance est de retour..."

Dire que cette journée avait bien commencer, qu'allais-je vivre cette fois-ci?

J'observais ma cheville puis la poubelle renversée tout en me demandant qui avait bien pu la mettre là. Je poussais un long soupire, dire que de nos jours il était plus facile de se retrouver blesser par se genre de chose que par un groupe de délinquants. Sheishiro s'avança alors et deposa son sac puis se pencha sur ma cheville. Pour ma part tant qu'il n'y avait pas de sang je m'en fichais. Ma cheville commençait à enfler, devenant écarlate. Je m'en voulais un peu d'embêter autant Sheishiro mais je ne le faisais vraiment pas exprès. L'albinos disparut un moment puis il revint avec une branche. Il me la remit, ok, qu'est-ce que j'étais censé en faire? Mince je n'en avais pas la moindre idée. Je m'amusais avec un moment puis je finis par comprendre. Finalement je n'étais pas aussi stupide que sa ou presque. Sheishiro me dit que nous y étions presque, j'esquissais un sourire et lâchais:

"-Ok."

Sheishiro récupéra son sac et reprit son chemin. Je le suivis comme je pu en m'appuyant sur la branche. C'était assez amusant de marcher ainsi mais ennuyeux au bout d'un moment. Heureusement nous arrivâmes rapidement à l'immeuble ou vivait Sheishiro. Je poussais un soupir de soulagement en arrivant et je montais dans l'ascenseur dérrière mon camarade. Après un instant je me retrouvais face à la porte de son appartement. Sheishiro ouvrit sa porte et aussitôt une forte odeur me submergea. Il me fallut quelque minutes avant de m'habituer à l'encens. Cette odeur ne m'était pas étrangèrent et il me semblait l'avoir déjà sentit auparavant. Je suivi Sheishiro à l'intérieur et je restais sans voix. Une personne normal aurait trouver cela etrange et effrayant surement. Mais moi je trouvais cela amusant et original et je trouvais les symboles plutôt intéressant. Et puis j'avoue que sa me faisais pensée à plusieurs scènes dans des films d'horreur. Je fus attirer par une pièce plus au fond mais Sheishiro la referma aussitôt. Je me demandais ce que cette pièce pouvait bien renfermer mais je gardais le silence. Je suivi Sheishiro jusqu'à ce qui semblait être le salon. Et je m'assis sur le siège que me designa mon camarade. Puis pendant qu'il retirait le haut de son kimono et pour parler car j'étais horriblement bavard je lui demandais:

"-Dis, c'est toi qui a tracer tout ces symboles? C'est assez sympa."

Alors c'était bien Sheishiro qui avait tracer ses symboles. Je souris, c'était assez impressionant, je me demandais d'ou ils pouvaient venir. Je continuais d'observer les murs pendant que Sheishiro ouvrait une armoire pour prendre son matériel. Sheishiro revint alors une valise à la main, il l'ouvrit et me prevint que sa aller pincer. Je ne compris de quoi il parlait que lorsque je senti la ventouse. J'esquissais un petit sourire, c'était toujours mieux qu'une serringue. Je m'endormi peu à peu et sombrais dans le royaume des songes.


Pendant que Sheishiro m'opérait je me retrouvais propulser dans une sorte d'énorme tuyaux noir. Je glissais tout le long pendant un long moment, quoi que dix minutes dans la réalité. Je fini par attérir dans une sorte de grotte immense au fond de laquelle il y avait un coffre. J'ouvris le coffre en question et j'en aurais presque hurler de joie. Le coffre était plein de caramel moue au sel de mer. Je mis ma main à l'intérieur et...

"-...Argh..!!!"

Le coffre s'anime alors et me devore la main, dans un cris de douleur qui dans la réalité ressemblait plus à un gémissement je fermais les yeux. Pour les ouvrirent aussitôt dans une sorte de pays des desserts. Mes yeux s'aggrandirent et je me mis à sauter dans tout les sens. Dans la réalité Sheishiro venait de m'étendre sur le sofa. Je m'avançais donc vers le lac de chocolat chaud et j'en bu c'était horriblement délicieux. J'arrachais quelque brin d'herbe à la fraise et je marchais le long du chemin en spaghetti. J'étais au comble du bonheur et je devais avoir un enorme sourire au lèvre dans le mon réel. Puis soudain j'aperçu un sushi géant, je me mis à courir vers lui. Le sushi dansait et chantait sur une piste de danse en nougat. Je me mis à danser et chanter avec lui tout en riant. Dans la réalité je parlais en dormant et Sheishiro devait entendre:

"-Monsieur sushi...perdu son riz....tout...partout..."

Puis c'est alors que le sushi géant s'arrêta et se retourna vers moi. Il prit son chapeau, une sorte de mini sushi et me le donna. Je lui fis un ga,d sourire et je commençais à manger. Dans la réalité je devais légèrement baver mais bon. C'est à ce moment là que mon rêve s'acheva, avec l'apparition d'un sashimi deux fois plus grand que monsieur sushi qui nous dévorra.

Je me réveillais en sursaut et j'observais autour de moi. Les murs, les symboles et Sheishiro. Tout ceci n'était qu'un rêve qui allait devenir réaliter une fois dehors. Je me calmais reprenant ma respiration et j'effaçais distraitement le filet de bave qui coulait le long de mes lèvres. Puis j'observais mes blessures que Sheishiro avait soigné et je souris. Puis je lui dis comme sa mais assez sérieusement:

"-Tu devrais faire médecin plus tard! Sa me changerais de tout ses imcompétents!"

Je ne comprenais pas vraiment pourquoi Sheshiro riait, avais-je dit une blague? Peut-être étais-je unn comique sans le savoir? D'un autre côté le rire de mon camarade n'avait rien d'amuser, il était plutôt triste. Je plissais les yeux intriguer puis j'écoutais mon camarade, alors comme sa il avait un problème avec le gouvernement. C'est fou comme sa avait l'air amusant, mais sa voix était froide et presque tranchante. J'ouvris de grand yeux l'air sidéré lorsqu'il parla de ses parents, incroyable comment pouvait-il dire sa en restant aussi calme. J'avais de la peine pour lui, il se mit à rire son regard était voilé d'une ombre de haine. Du sang? Des cris? Il avait donc assister à la scène? Waouh! Sa avait du être traumatisant pour lui! Il me fixa alors de ses yeux rouge et lâcha une sorte d'avertissement sans que je comprenne. Je ne savais pas trop quoi répondre, fallait-il seulement que je réponde à cela?

Sheishiro referma alors son livre avec force et descendit de l'endroit ou il se trouvait. Je ne m'en étais pas aperçu mais j'avais arrêté de respirer depuis un moment. Je relâchais la pression que j'exerçais sur mes poumons puis je respirais un bon coup tout en écoutant les consignes de Sheishiro. Pour toute réponse je hochais vivement la tête puis je me concentrais sur ma cheville. J'avais encore un peu mal mais sa aller un peu mieux. Après un instant de silence je relevais mon visage, un visage larmyant car pour une raison que j'avais du mal à comprendre cette histoire me faisait de la peine. J'avais beau effacer mes larmes, elles revenaient encore et encore et j'avais fini par sangloter.

Après un moment j'essayais de me reprendre mais son histoire était tellement triste que rien ne pouvait me consoler. Comment Sheishiro arrivait-il à garder la tête froide avec une histoire pareille? Moi qui avait une mère qui se trouvait dans un asile psychiatrique pour depression et un père enfermer dans le couloir de la mort pour meurtre en série j'avais du mal à me montrer joyeux même si je faisais de mon mieux pour le cacher. Mais lui semblait avoir tout perdu et cela devant ses propre yeux, il n'avait sans doute rien pu faire pour empêcher cela. Et pourtant il n'avait pas l'air plus affecter que cela malgré une haine apparente. Je me repris puis je murmurais d'une voix encore marquer par mes sanglots:

"-Co...comment tu...comment fais-tu pour...pour continuer à vivre?"

Je n'avais pas eu une histoire aussi tragique et pourtant j'avais parfois l'envie de mourir et de disparaitre. Je continuais à vivre mais sans raison particulière, je n'avais rien qui me retenais réellement en vie, rien qui me sois réellement cher. Je me sentais seul, j'étais seul et cela malgré les rare membres de ma famille complétement cinglé. Mince franchement pour une journée génial c'était franchement pourrie!