Roses et Mélodie. [Enju]

Enju le remercia pour le flacon de parfum. Celui-ci ne pouvait se douter du prix exacte que la fabrication de se parfum pouvait coûter. Et ce n'était pas Reni qui allait lui dire et encore moins vu son état. Tout le long du chemin qui conduisait à l'immeuble ou vivait Enju, Reni observa les rues toute deserte. Le silence, les ténébres et se vide de plus en plus grand en lui qui ne faisait que grandir un peu plus à chaque pas augmenter sa tristesse. Lui rappelant que son supplice allait reprendre dès demain et les jours qui suivent jusqu'à sa mort. Il ne supportait pas cette idée, il ne voulait pas y penser. Il se laissa aller à la contemplation des étoiles essayant d'oublier ses sombres pensées. Un sourire remet d'applomb tous les maux même les plus douloureux. C'était là sa philosophie et par son sourire il affronterais ses sentiments negative. Ils arrivèrent à l'entrer de l'immeuble et pénétrèrent à l'intérieur. L'ascenseur semblait être en panne, si il avait eu des outils Tsugaru l'aurait réparé volontier. Il montérent les escaliers chose que Reni n'avait pas l'habitude de faire sauf à Tanaka. Il arrivèrent enfin devant la porte de l'appartement d'Enju. Celui-ci se retourna et attrapa les mains du psychologue qu'il joint dans les sienne. Un regard aussi serieux qu'amusé il demanda à Reni de lui promettre de ne penser qu'au moment present et d'oublier ce qui avait un lien avec l'extérieur.

"-Parole de psy!"

Lui répondit-il à la manière des scouts, d'une voix très amusée. Il avait justement décider de profiter du moment present et d'oublier le reste au moins le temps d'une mélodie. Mélodie qu'il n'était pas sûr d'aimer mais bon c'était le moment de vérifier si la musique avait changé de place dans son coeur. Il continuait de sourire et suivit Enju à l'intérieur.

Tsugaru suivit donc Enju l’intérieur, l’appartement était assez grand et il découvrit un gigantesque salon. Mais ce qui plu le plus au psychologue fut cette atmosphère que dégageait le lieu, une douce impression de chaleur. Cette ambiance des plus chaleureuse lui remonta le moral au point qu’il se mit à sourire et qu’il n’avait plus rien en tête que d’entendre la composition d’Enju. Il fut tout de même stupéfait par le nombre d’instruments qui se trouvaient à l’intérieur de l’appartement. Le professeur était certes professeur de musique mais Reni ne s’attendait pas à sa. Il se retourna vers son collègue qui avait récupéré une lettre sur la table. Il devait certainement s’agir d’un mot laisser par un membre de sa famille pensa Tsugaru. Enju lui demanda alors si il désirait boire quelque chose. Du café cela lui disait bien, il n’avait jamais bu de café de sa vie et à l’entende de se mot il fit un large sourire. Son sourire disparut lorsqu’il entendit le mot thé et une sorte de grimace apparut sur son visage, grimace qui lui allait bien. Cela lui donnait un air de gamin à qui on vient de présenter un plat d ‘épinard.

« -Euh…et bien je ne dirais pas non à une tasse de café. »

Le professeur c’était dirigé vers ce qui semblait être une cuisine, pendant qu’il s’occupait de préparer sa Reni on profita pour observer les lieux. Le problème avec Reni c’était qu’il était un peu trop curieux et il allait se lever pour s’amuser avec les instruments. Je l’ai déjà dit mais c’est un véritable enfant, fort heureusement Enju revint pour repartir aussitôt. Après réflexion Tsugaru décida de ne pas toucher aux instruments après tout il détestait lui-même que l’on touche à ses affaires alors il allait éviter de faire sa avec Enju. Celui-ci c’était d’ailleurs diriger vers se qui semblait être sa chambre et avait fermé la porte derrière lui. Reni patienta on essayant de retrouver le nom de chaque instruments puis finalement le professeur Seikai revint. Il avait revêtu un kimono et un hakama, Reni esquissa un sourire le professeur semblait tout à fait avoir cerné l’ambiance du lieu. Enju demanda alors si il était prêt à entendre, Reni sourit et hocha la tête. Le sourire de Reni ne fit que s’élargir lorsqu’il aperçu l’instrument qu’allait utilisé le professeur. Si il ne c’était pas trompé il s’agissez d’un Shamisen son instrument préféré et le seul instrument qu’il arrivait à supporter. Et bien Enju n’avait pas commencer que le psychologue était déjà charmé! Le professeur attrapa l’instrument et s’assit au sol et commença à jouer, Tsugaru remarqua la flûte à côté certainement que le professeur allait en jouer. Reni ferma les yeux et sembla transporter, maintenant il on été persuader son collègue jouer plus que bien. Il resta là il avait l’impression d’être dans le jardin, il pouvait presque toucher les fleurs et sentir une douce brise. Il on versa quelque larmes qu’il effaça rapidement avant que le professeur et pu les voir. C’est là qu’il ressentit un soudain maux de tête, premier signes des nombreuses coupoles qu’il avait enchaîné Lorsque la mélodie fut terminait Reni rouvrit les yeux et il croisa le regard de son collègue. Il garda le silence un moment pour ne pas perturber se moment presque magique pour lui. Il finit par relever la tête et souffla:

« -C’était vraiment magnifique…. »

Enju retourna dans sa cuisine, Reni commençait sérieusement à souffrir d’une horrible migraine même si il faisait de son mieux pour ne laisser rien paraître. Il mit une main sur son front et poussa un long soupire ce n’était décidemment pas son jour. Le professeur revint assez rapidement deux tasses de café entre les mains. J’esquissais un sourire me demandant si j’allais apprécier la boisson chaude dont l’odeur ne me disait rien. Tsugaru attrapa la tasse que lui tendait son collègue et le remercia un sourire au lèvre. Il attendit alors que son collègue commence à boire, ne sachant pas vraiment si boire du café exigeait la même attention que le saké. Enju prit une gorgée de café puis il leva ses yeux sur le psychologue qui l’observait toujours. Le professeur lui dit qu’il rejouerait pour lui quand il le voudra pour le remercier de son cadeau. Reni rit légèrement puis lui répondit:

« -Je serrais très heureux de t’entendre de nouveau mais si tu m’autorise à t’entendre jouer autant que je le voudrais je risque de ne plus te quittais! »

Il avait dit sa pour plaisanter quoi qu’il était presque sûr qu’il on profiterais, après tout c’était un moyen d’échapper à son existence. Il continua à rire doucement puis se concentra sur sa tasse de café, il l’apporta lentement à ses lèvre et bu une gorgée. Il serra les dent pour s’empêcher de faire une grimace tant le liquide était horrible à avaler. Tsugaru pensa que le thé n’était finalement pas si horrible que sa même si il n’allait pas pour autant supporter d’en boire chaque matin et chaque soir. Le thé vert était à côté du café presque un véritable délice. Bien sûr par pure politesse il en reprit une gorgée se forcent à sourire. Il avait prit l’habitude de boire sans que l’on remarque son dégoût, après tout près de dix ans à boire un thé immonde enfin il était délicieux pour ceux qui on buvait pour la première fois et pour un habituer. Il regarda Enju se demandant comment celui-ci pouvait boire une telle chose aussi tranquillement. Puis comme il avait été bien élever il dit avec un large sourire très convainquant:

« -C’est vraiment délicieux. »

Il se remit sur sa tasse et après un effort qui dura une bonne dizaine de minutes il finit sa tasse. Il poussa un léger soupire de soulagement lorsqu’il aperçu le fond de la tasse. Il rougit légèrement espérant qu’Enju n’avait pas remarquer cela. Puis il posa son regard sur la pièce qui l’entourer et enfin sur le samishen qui était par terre. Bien si il faisait le compte le professeur jouait du violon, de la flûte, du samishen et certainement du violon et voir même d’autres instruments. Voilà un sujet qui avait l’avantage de toucher la curiosité du psychologue .

« -Dis moi…de combien d’instruments joue tu au juste? »

A sa question Reni remarqua que le professeur était en train de rêvasser, pendant que le professeur lui répondait il observa sa montre. Il était déjà très tard mais puisque cela n’avait pas l’air de déranger le professeur il ne dit rien. Enju réfléchit un instant puis il commença à les énumérer un a un, la liste commençais bien évidemment par son instrument de prédilection c’est-à-dire le violon. Puis il désigna un caisson et continua sa longue énumération, la migraine de Reni s’intensifiait au fur et à mesure. Enju prit une petite pause pour reprendre son souffle et il reprit sa liste. Il finit par s’arrêter pour me demander si il devait continuer. Reni esquissa un sourire sa risquer de prendre toute la nuit voir plus longtemps à Enju de lui donner toute la liste des instruments qu‘il jouait. Reni l’observa un instant puis il lui répondit d’un ton amusé:

« -Vous savez-vous auriez pu me répondre « Beaucoup d’instruments » sa m’aurais suffit! Mais j’avoue que je suis impressionné! »

Tsugaru souris un peu plus tout en observant chaque instruments qui étaient dans la pièce. Puis il se mit à rire, c’était beaucoup trop amusant pour lui. Bien sûr à partir de la le psychologue se posa beaucoup plus de question. Il se demanda combien de temps cela lui avait pris pour apprendre à jouer de chacun de ses instruments. Puis il se demanda qu’elle niveau il avait selon l’instrument et comment il faisait pour se souvenir de chaque nom d’instrument. Mais après la longue énumération il décida d’attendre un peu avant de poser la moindre question. Enju se leva alors et récupéra la tasse de Reni pour la rapporter en cuisine. A son retour il déposa sa main sur le bras du fauteuil et se pencha vers Reni pour lui demander si il n’avait pas trop mal à la tête. Tsugaru hésita un instant puis baissa les yeux il était aussi rouge qu’une tomate. Puis il releva les yeux et les posa sur Enju, il était toujours un peu gêner et répondit:

« -Sa ce voit tant que sa? Et bien j’avoue que j’ai une petite migraine mais sa devrait passé. »

Puis après une minute de réflexion Reni se dit qu’il valait mieux prévenir le professeur aussi gênant que se soit. Il prit donc son courage à deux mains et un peu plus rouge que tout à l’heure il dit d’une voix amusé mais sur un ton très sérieux:

« Par contre si je me met à me comporter comme un enfant de dix ans…on va dire que la migraine n’aura pas disparu. Ah et si sa arrive et que je commence à faire n’importe quoi comme courir dans tous les sens ou toucher à tout et bien il vous suffira de me demandez poliment d‘arrêter sa devrait marcher. Pour me rendre à mon état normal vous n’aurez cas me mettre la tête sous de l’eau glacé. »

Il n’avait jamais eu le temps de prévenir les personnes présente avec lui et la plupart du temps ceux-ci restaient pétrifié face à son comportement. Il fallait dire qu’il réagissait d’une façon assez étrange à l’alcool. D’abord une migraine qui s’intensifiait au fur et à mesure que le temps passe. Puis il perdait connaissance et là il commençait à se comporter comme un enfant. Et à son réveil il ne se souvenait plus de rien sauf qu’il avait toujours horriblement mal à la tête. Mais bon une dizaine de verres de saké ce n’était pas la mort, il arrivait bien à tenir une vingtaine de verres de vin. C’était là la seule chose qui pouvait le réconforté, il espérait véritablement que sa n’arriverait pas.

Enju sourit doucement lorsque Reni lui expliqua les effets que l’alcool lui provoquait et il lui dit qu’il essayerait de s’en souvenir. Il y eu un petit moment de silence pendant lequel Tsugaru observait le Shamisen. Le professeur Seikai ne devait pas être au courant, d’un autre côté peu de monde connaissait le style Tsugaru Shamisen. Un style de musique japonaise folklorique jouer un peu partout avec quelque variante selon les régions, certes c’était beaucoup plus rythmer que le Shamisen classique mais c’était intéressant à entendre. C’était à une époque assez lointaine que ses ancêtres l’avaient inventé et avec le temps il ne restait pour le prouver que leur nom. Enju s’excusa auprès de Tsugaru et disparut un moment avant de revenir. Il avait trois lettres dans ses mains, il avait certainement du aller récupérer son courrier. Il les fit passer dans sa main puis il s’arrêta à la troisième enveloppe comme paralyser. Tsugaru l’observa sans dire un mot, le regard du professeur semblait être devenu sombre et sinistre. Reni se dit qu’il était vraiment mal tomber et il espérait que ce n’était pas trop grave, le professeur pinça les lèvres et fronça les sourcils. Enju ouvrit l’enveloppe ses mains semblaient trembler, Tsugaru l’observa se demandant si tout aller bien. Il attendit que le professeur finisse la lettre mais lorsqu’il ouvrit les lèvres il n’eu pas le temps de prononcer un mot. Le professeur tomba genoux à terre, il toussota et leva le yeux sur Reni. Celui-ci c’était déjà lever et demanda:

« -Est-ce que tous va bien? »

Certes il avait bien compris que le professeur n’allait pas bien, certainement à cause de cette lettre. Il s’approcha incertain de l’attitude à adopter et s’accroupit près d’Enju. Il déposa une main sur son épaule et pencha la tête sur le côté pour lui signifier que si il avait besoin de quoi que ce soit il était là. Il aperçu un peu de sang sur ses lèvre, il prit une légère bouffée d’air le sang n’était pas vraiment sa tasse de thé. En réalité le sang faisait parti de ses phobies, il ne pouvait pas vraiment supporter la vu de se liquide rouge. Mais bon pour le professeur il allait faire une exception, il retira la goutte de sang qui perlait le long de la lèvre du bout des doigt puis se concentra sur son collègue.

« -Vous…vous saignez? Voulez vous que j’appel un médecin ou une ambulance? »

Le moment ou Reni commence à paniquer, une chose assez amusante en d’autre circonstance. Et bien que pouvait il faire d’autre, il n’avait que très peu de notion concernant les soins mis à part de trois choses sur les plantes médicinale et bien sûr les base concernant les premier soins. Son regard à l’instant ou il posa son regard sur Enju était à la fois inquiet et chaleureux. Il esquissa un sourire pour essayer de paraître un peu moins effrayer puis poussa un petit soupire lorsqu’il posa ses yeux sur la lettre. Ce devait être la une très mauvaise nouvelle pour que le professeur Seikai réagisse ainsi ou une bonne nouvel extrêmement surprenante aller savoir! Reni attendait que le professeur lui réponde pour pouvoir agir avec sûreté.

Le professeur lui répondit qu'il n'avait pas à appeler un medecin. Reni hésita un moment se demandant si c'était une bonne idée de l'écouter, la voix du professeur semblait faible. Mais après reflexion Enju était certainement le mieux placer pour savoir ce qui était le mieux pour lui. Il poussa un petit soupire et posa ses yeux sur son collègue. Celui-ci regurgita une nouvelle giclée de sang sur le plancher, résultat Reni vira au blanc. Il décida de fixer les cheveux d'Enju pour ne pas s'évanouir. Le professeur Seikai s'aggripa à la chemise de Tsugaru qui posa la main qu'il avait mis sur l'épaule de son collègue dérrière le dos de celui-ci.

"-Tu...tu est vraiment sûr que tu ne veux pas d'un médecin?"

Le professeur toussota, il tremblait et Reni commençait sérieusement à s'inquièté. C'est là qu'Enju souffla entre ses dents qu'une certaine personne qu'il ne devait pas porter dans son coeur était toujours en vie. Le psychologue ne comprenait pas mais il se doutait qu'il devait y avoir un rapport avec la lettre. Le professeur s'aggripa un peu plus et laissa retomber son front sur son épaule. Reni fut soulagé malgré la situation que son collègue ne lève pas les yeux sur son visage. La proximité commencer à gêner Tsugaru qui était devenu rouge comme une tomate. Il n'avait pas l'habitude d'être aussi proche de qui que ce soit même pas de ses parents. Il entendit alors le professeur s'excuser, il sourit et posa son regard sur Enju. Le visage de celui-ci était recouvert par sa longue chevelure. Il y passa ses doigt tout en murmurant d'une voix très douce.

"-Tu n'a pas à t' excuser."

Après tout ce n'était pas sa faute si il crachait du sang. Rien qu'à cette pensée Reni pâlit, il ne pourrait certainement jamais le supporter. Il reposa ses yeux sur Enju dont le visage était toujours masqué et demanda même si il se doutait qu'il ne pourrait pas faire grand chose:

"-Si tu as besoin de parler à quelqu'un n'hésiter pas à venir m'embêter.

Après tout il n'était pas psychologue pour rien même si en dehors il évitait de se mêler de la vie des autres. Mais Enju était vraiment quelqu'un de sympathique et d'attachant et Reni aurait voulu faire quelque chose pour lui.

Finalement Enju s'écarta legerement de l'épaule du psychologue et du revers de la main il retira le sang qui restait sur ses lèvre. Il leva ses yeux sur Reni et lui dit tous doucement qu'il allait mieux. Pour seule réponse Tsugaru lui offrit son plus beau sourire. Il était soulagé de savoir Enju en meilleur forme et cela se voyait dans son regard. Cela faisait beaucoup d'emotions en une journée mais il s'en remetrait. Après que le psychologue lui ai dit qu'il était là si il ressentait l'envie de parler à quelqu'un Enju lui répondit sur le même ton de plaisanterie que Tsugaru avait employé un peu plus tôt que dans ce cas ils ne se quitteraient plus. Reni n'était pas contre, il rit un peu rassurer qu'Enju arrive encore à plaisanter. Rire aida Tsugaru à retrouver un état d'esprit plus ou moins zen. Avec tous sa il avait totalement oublier sa migraine qui c'était dissipé entre temps. Enju ramassa cette lettre qui pour Reni était responsable de l'état de son collègue. Puis il se releva tant bien que mal suivit par Tsugaru qui l'observait toujours un peu inquiet. Il n'était pas sûr que se lever aussi rapidement soit une bonne idée. Il suivit Enju du regard, celui-ci deposa la lettre dans un coin. Puis il récupéra dans la cuisine de quoi nettoyer le plancher. Ceci fait il revint vers Reni qui était resté debout à l'observer. Le professeur s'excusa encore une fois et expliqua qu'il avait été choquer. A ce mot Tsugaru reporta son regard à l'endroit ou était entreposé la lettre puis il reposa son regard sur Enju. Après une minute de reflexion il se dit qu'il valait mieux ne pas revenir sur le sujet qui semblait bouleverser Enju. Il esquissa un petit sourire et d'une voix toujours très douce il répondit:

"-Tu n'as vraiment pas à t'excuser...."

Le psychologue passa une main dans ses cheveux cherchant un moyen de retrouver une bonne atmosphère. Il posa son regard sur celui d'Enju un moment puis il sourit ayant réaliser que c'était très simple. Après tout la chose que le professeur Enju semblait aimer le plus, la chose qui lui faisait le plus de bien n'était autre que la musique. Voilà un sujet qui devrait faire oublier se mauvais moment à Enju. Maintenant que pouvait-il dire exactement, contrairement à son collègue il n'était pas franchement un grand fan de musique. Certes il jouait assez bien du violon et du Samishen mais mis à part sa. Il réfléchit un instant gardant le silence, silence qui commencer à peser. Et finalement il sortit la première chose qui lui vint à l'esprit sans même réfléchir:

"-Il vous arrive de donner des cours en dehors de l'établissement?"

Il ne savait pas pourquoi il avait poser la question mais au moins on s'éloigner de se qui semblait être un poison pour Enju. Il attendit une réponse, un large sourirecau lèvre. N'importe qui aurait compris ce qu'il essayait de faire et c'était assez amusant. Il avait posé la question car en dehors d'être psychologue cela lui arivait d'enseigner l'italien. Alors il c'était dit que vu à quel point Enju aimait la musique et ses élèves il y avait des chances pour qu'il donne des cours particulier. Et puis qui sais peut-être aurais t-il droit à un cours de musique, si c'était avec le professeur Seikai il n'y voyait aucun inconvenient.

A la question du psychologue le visage d'Enju s'illumina d'un magnifique sourire. Le professeur acquiesa il donnait bien des cours particulier. Reni esquissa un sourire, mission accompli se dit-il, il avait réussi à changer de sujet. Enju se rendit donc dans ce que Reni appelerait "le côté musique" et il posa ses doigts sur les touches du piano. Puis le professeur se retourna et sur un ton amusé presque moqueur il demanda si cela intéresser Reni. La réponse était évidemment non quoi que. Les doigts d'Enju glissèrent sur chaque touches dans une petite mélodie. Tsugaru réfléchit un instant et répondit:

"-Qui sais..."

Sur un ton presque mystérieux ou l'on pouvait retrouver une petite note amusée. Des cours de musique il on avait eu énormément et cela avec les meilleur. Bien sûr les sois disant meilleurs ne lui avaient rien appris. Tsugaru avait travaillé seul atteignant un assez bon niveau. Il pouvait-être considéré comme violoniste professionel mais lorsqu'il s'agissait d'un autre instrument il arrivait certes à suivre les consignes mais il manquait toujours un petit quelque chose. Il poussa un soupire, le seule professeur à qui il avait jamais donner sa confiance avait essayer d'abusé de lui il était seulement âgé de 15 ans. A cette pensée son regard s'assombrit mais il reprit bien vite son inimitable sourire:

"-La question serrait plutôt, crois tu pouvoir m'enseigner quelque chose. Je n'en ai pas l'air mais je suis un élève très dissipé.

Il avait prononcé cette phrase sur un ton de plaisanterie. Il avait toujours était un élève modèle et il lui serrait difficile de ne pas l'être. Il rejoignit le professeur près du piano, il se souvenait de chaqu'une de ses leçons. D'ailleurs comment pouvait-il oublier le pianniste à la canne et son accent allemand. Il esquissa un sourire on se remémorant ses cours, le pianniste lui hurlant des mots incomprehensible et sa canne tranchant l'air. Tsugaru posa alors son regard sur Enju et se demanda si celui-ci allait réussir à relever le niveau. Puis il se retourna vers le piano et enfin il revint sur Enju. Sur son visage on pouvait voir un magnifique sourire et son regard disait "Et tu prêt à relever se défi?".

Reni pouffa de rire face aux mots d’Enju, il avait presque oublier que Tanaka était une école pour délinquant. Il fallait dire pour sa défense qu’il n’était à son poste que depuis la veille et qu’il n’avait pas vraiment eu le temps de juger par lui-même de l’état des élèves. Le professeur lui demanda alors de s’asseoir face au piano, se qu’il fit aussitôt. Une fois face à l’instrument il esquissa un sourire cela faisait une éternité qu’il n’avait pas vu de piano d’aussi près. Il était tellement occupé à essayer de se souvenir des notions qu’il avait déjà qu’il n’avait pas vraiment fait attention à ce que faisait Enju. Et lorsque celui-ci se pencha et prit les mains de Tsugaru pour les poser sur les touches du piano le psychologue fut soudain sortit de sa torpeur. Reni esquissa un sourire à la phrase de son collègue, il ne doutait pas une seconde des compétences d’Enju. La preuve en était qu’il avait accepter de suivre une leçon si ce n’était pas suffisant lorsqu’on sais qu’il déteste la musique plus que tout au monde.

« -Voyons cela alors! »

Lui dit le psychologue d’une voix amusé et un large sourire au lèvre, malgré l’heure tardive il se sentait en pleine forme. Par contre il se demandait si il ne devrait pas plutôt s’en aller, après tout il était très tard et à se rythme ils étaient bien parti pour passer une nuit blanche. Le professeur lui demanda si il était près à commencer sortant une fois de plus Reni de ses pensées. Celui-ci se souvenait d’un morceau qu’il avait déjà eu à apprendre autrefois. Du Mozart il lui semblait, il laissa ses doigts se promenait sur le piano. Sa mélodie était parfaite, mais la façons dont il jouait été comme mécanique il souleva alors les yeux vers Enju et lui dit l’air boudeur:

« -Je pense qu’il faudrait commencé par m’expliquer comment mettre des émotions dans la musique. Ce que je joue et totalement inexpressive! »

Il aurait peut-être du commencer par dire à Enju qu’il savait un peu jouer d’un autre côté cela faisait une éternité qu’il n’avait pas toucher à un instrument. Il fallait dire que la musique et lui sa faisait deux. Il jouait certes beaucoup mieux que la plupart des gens mais il manquait cette petite chose qui donnait vie à la musique. Cette chose qu’il avait vu lorsque le professeur Seikai jouait sur le toit et qu’il avait revu quelque minutes auparavant. Peut-être étais-ce l ‘amour de la musique mais si c’était le cas cela risquait d’être impossible pour Enju de lui apprendre quoi que ce soit.

Enju sourit et répondit à Reni que cela ne s’apprenait pas mais qu’il pouvait le guidé vers. Tsugaru demandait à voir, le professeur prit place à ses côtés et lui attrapa la main pour la déposer sur les touches du piano. Tsugaru laissa Enju composer une petite mélodie en faisant glisser son doigt sur les touches. Puis il l’écouta avec attention mémorisant chacune de ses paroles avec attention, même si pour lui cela n’avait pas beaucoup de sens. Une raison de jouer de la musique, il n’on avait pas et il ne risquait pas d’en avoir une. Il réfléchit un instant mais ne trouva aucune raison en particulier pour jouer de la musique. Pour bien lui expliquait le professeur déposa une de ses mains sur son torse et son doigt sur le front de Reni. Celui-ci commencer à saisir mais il ne voyait pas vraiment pourquoi il voudrait jouer. D’ailleurs en y réfléchissant comment en était il arriver là? Il observa le professeur celui-ci avait une véritable passion pour la musique. Le psychologue esquissa un sourire, il avait été intriguer par cet amour qu’avait Enju pour son art. Le professeur se retourna alors vers le piano et rejoua exactement le même morceau. Une fois de plus Reni esquissa un sourire, son collègue avait vraiment quelque chose en plus. Cette chose était peut-être une raison? Enju lui expliqua avec un sourire doux et chaleureux que pour mettre des émotions dans la musique il fallait une raison. Tsugaru réfléchit un instant puis il demanda par simple curiosité et en espérant que cela n’avait rien d’indiscret:

« -Je vois. Je peux te demander la raison pour laquelle tu joue? »

Tout en attendant une réponse du professeur Reni se retourna vers le piano. Une raison pour laquelle jouer? Il avait beau réfléchir il ne voyait pas. Des sentiments, des émotions voilà ce qu’il voulait faire passer. Mais pourquoi s’intéressait il soudain à la musique qui ne l’avait jamais vraiment passionner. Il n’arrivait pas lui-même à l’expliquer mais entendre Enju jouer lui avait soudainement donner l’envie de jouer. Une chose qu’il n’aurait jamais cru capable tant il détestait la musique, non il ne détestait pas la musique. Il ne détestait pas la musique, c’était ses professeurs qu’il détestait, ses personnes effrayante et sans cœur qui avaient essayer de lui apprendre la musique à coups de cannes. Il tressaillit à cette pensée et ne pu s’empêcher de passer une main sur son épaule droite. Il secoua la tête pour oublier ses mauvais souvenir et se concentra sur les touches du piano. C’est là qu’un morceau lui revint à l’esprit, cela faisait si longtemps et c’était là le seul bon souvenir qu’il avait de la musique. Il approcha ses doigts des touches puis s’arrêta aussitôt. C’était beaucoup trop difficile pour lui, pourquoi fallait-il qu’il s’en souvienne maintenant. Il éloigna ses mains du piano et déposa son regard ailleurs, son regard fit le tour de la pièce. Puis il revint sur Enju juste à côté de lui, il voulait penser à autre chose alors il lui posa une autre question. Après tout cela nourrissait sa curiosité naturelle, il sourit même si son regard transparaissait une tristesse apparente depuis déjà un moment. Et d’une voix toujours aussi calme qu’à son habitude il demanda:

« -Dit moi à part la musique tu as d’autre talents? »

Tsugaru était perdu dans ses pensées les plus sombres lorsque la voix d'Enju le ramena à la réaliter. Il esquissa un sourire son regard trahissait toujours sa tristesse. Alors c'était là la raison qui poussait le professeur à jouer. Reni se dit qu'il aurait adoré avoir une telle chose. Pouvoir se sentir en sécurité et ne pas avoir cette impression que le monde veut vous tuer. Pouvoir se sentir bien sans que personne ne vienne vous dérangez. Il secoua la tête dans une affirmation et dit une voix joyeuse ou le sommeil commençait à se faire entendre:

"-Je vois, la musique te procure sécurité et bien être. J'aimerais avoir quelque chose dans le même genre!"

Enju continua à ennumérer ses talents et il dit alors qu'il avait le don de se mêler de se qui ne le regarder pas. Tsugaru comprit la plaisanterie et rit volontier cela lui permettant de penser à autre chose. Une horloge sonna alors, le psychologue posa son regard sur l'heure en même temps que le professeur. Il était déjà minuit il valait mieux qu'il s'en aille, il avait besoin de sommeil et son collègue aussi. Lorsqu'il se retourna vers Enju celui-ci semblait différent comme si il s'agisait d'une autre personne. Le professeur ajouta qu'il avait d'autre talents plus intimes. Tsugaru mit un certain temps à comprendre, ce n'est que lorsque Enju se colla à lui qu'il saisi ses paroles. Il resta paralyser ne sachant réellement comment réagir, il rougissait à vu d'œil et se demandait comment une personne aussi charmante pouvait changer à ce point. C'est alors qu'Enju sembla réaliser ce qu'il était en train de faire, il s'éloigna un peu. Reni toujours sur le choc, le visage encore un peu rouge l'écouta sans comprendre. Comment sa un blanc? Il ne se souvenait vraiment pas? Tsugaru secoua la tête, l'important était qu'Enju soit de nouveau lui même si étant que cela soit sa véritable personnalité. Il ne s'en était pas rendu compte mais son coeur battait horriblement vite, d'une voix hésitante il répondit à la question de son collègue:

"-Tu....tu...et bien..."

Reni ne savait pas très bien quoi dire et plus il y penser plus il croyait avoir rêver. C'était certainement un rêve ou un fantasme qu'il c'était projeté. D'un autre côté même avec toute son immagination il n'aurait pu inventer cela et il n'avait jamais eu se genre de penser auparavant. Il observa le professeur et décida de garder le silence. Il garderait cela pour lui même si il savait qu'un jour il lui on parlerait, sa curiosité étant trop forte. Une fois les battements de son coeur revenu à la normal il tenta un sourire. Celui-ci fut léger mais il ne pouvait faire mieux. Puis d'une voix ou il réussit à mettre un ton proche de la plaisanterie il dit:

"-Tu m'expliquais que tu avais le talent de te mêler de ce qui ne te regarfe pas."

Tsugaru observa l'horloge, il n'arrivait pas à regarder Enju en face. Pour quelqu'un d'aussi chaste que lui l'expérience avait été traumatisante. Certes et forte heureusement cela n'était pas aller bien loin mais il ne risquait pas de l'oublier d'aussi tôt. Il essaya de se reprendre tout en écoutant le professeur. Des choses imprévus lui arrivaient? Reni esquissa un sourire, de son point de vu l'imprevu était une chose intéressante. Il fit un large sourire et dit d'une voix plein d'entrain:

"-Sans imprévus la vie ne vaudrait pas d'être vécu! Et puis si vous mêlez de ce qui ne vous regarde pas est un don vous ne devriez pas l'abondonner peut importe les raisons!"

Le psychologue avait dit cela sans réfléchir un sourire étincellant sur son visage. Il avait fini par se resaisir et cela assez rapidement. Il avait mis cette étrange personnalité d'Enju de côté et avait décidait de se concentrer sur le Enju qui était devant lui. C'est alors que son collègue lui fit remarquer qu'il était tard. Reni n'eu pas le temps de prononcer le moindre mot qu'Enju reprit. En effet Tsugaru ne vivait pas à quelque minutes mais à quelque heures. Il hésitait à accepter la proposition du professeur. Il ne se connaissait pas mais pourtant celui-ci lui offrait l'hospitalité. Il avait tous de même quelque rétisences ne voulant pas dérranger d'avantage. Puis le professeur rajouta qu'il n'y avait aucun problèmes. Tsugaru réfléchit un instant l'idée de se promenait la nuit dans un lieu inconnu ne le réconfortait pas. Il soupira convaincu qu'il valait mieux accepter c'était plus raisonable.

"-Et bien si tu es sûr que cela ne te dérrange pas...j'accepterais volontier ta proposition."

Le professeur c'était relevé, à peine était-il debout que quelqu'un sonna. Enju alla ouvrir mais il n'y avait personne, personne sauf un sac avec le nom de Tsugaru inscrit dessu. Enju revint le sac à la main, Reni l'observa et comprit tout de suite se dont il s'agissait. Il se leva à son tour et sortit le portable noir que le chauffeur lui avait remis au restaurant. Il sortit un tournevis d'une de ses poches et avec une rapidité impressionante il ouvrit le téléphone. A l'intérieur il découvrit une sorte de micro espion, il poussa un long soupire exaspérer et le mit hors d'etat de marche. Cela fait il rangea le tout dans sa poche un large sourire au lèvre. Il se retourna vers Enju et le débarassa de son sac.

"-Je suis désolé....merci."

Il s'excusa autant pour le dérangement que pour les astes du chauffeur et il le remercia pour tout. Dans le sac il trouva sa malette de travail enfin c'est ce que pensée la plupart des gens. En réalité la malette contenait plusieurs objets qui n'étaient pas utile pour un psychologue. A part sa malette il trouva des vêtements de rechange et un kimono. Aller savoir pourquoi mais l'une des traditions des Tsugaru était de dormir en kimono. Il esquissa un sourire puis lorsqu'il aperçu une peluche il éclata de rire. Il la sortit et l'observa un instant, elle ressemblait incroyablement à lui.

Il avait beau en vouloir à l’autre crétin de chauffeur il n’arrivait pas à être en colère bien longtemps. Après avoir vu la peluche il avait complètement publier l’histoire du parfum, enfin il l’avait mis quelque part dans un coin de son cerveau. Il observa la peluche et reconnu rapidement la marque d’une des branches de l’entreprise familiale. Les Tsugaru était connu dans le monde des affaires pour être présent dans tous les domaines commerciale et le jouet ne faisait pas exception. Derrière Reni le professeur c’était avancé et attrapa la peluche. Tsugaru lui céda un large sourire au lèvre, il ne c’était pas attendu à ce que sa mère fasse réellement une peluche à son effigie. Enju colla alors la peluche contre lui comme si il lui faisait un câlin. Et d’une voix presque enfantine il fit une sorte de remarque puis il rit à son tour. Tsugaru rit avec lui trouvant cela plus qu’amusant et pour une raison qu’il avait du mal à comprendre il n’arrivait pas à quitter le professeur des yeux. Celui-ci était vraiment adorable peluche à la main et Reni ne pouvait s’empêchait de se demander à quoi Enju pouvait ressembler lorsqu’il était enfant. Le professeur lui rendit la peluche et lui dit qu’il allait s’occuper de l’installer, Reni hocha la tête. Il observa alors le professeur défaire le divan et lui apportait des oreiller et des couvertures. Une fois cela fait Enju lui dit de lui demander si il avait besoin de quoi que ce soit, Reni esquissa un sourire et lui dit pour plaisanter:

« -Et bien à moins que tu ne veuille m’apportait un verre de lait et me bordait, je pense que sa ira! »

Il continuait à sourire tout en observant son collègue. La manche du kimono de celui-ci glissa légèrement laissant apparaître son épaule. Tsugaru pencha la tête sur le côté fixant toujours Enju, celui-ci réajusta sa manche et sourit doucement. Lorsqu’il était encore enfant son père lui achetait toujours des kimonos beaucoup trop large pour lui. Son père lui disait que cela le rendait plus mignon mais lui avait toujours pensée que c’était une mauvaise plaisanterie. Mais en voyant Enju dans son kimono il se dit que son père ne c’était pas totalement trompé. Il s’approcha du professeur, lorsqu’il était plus jeune pour remédier à son problème de kimono il avait inventer un système pour faire en sorte que son kimono ne tombe pas. Il s’approcha et d’un geste rapide il remonta légèrement le kimono en l’attrapant par le col. Il resserra le tout à la taille faisant une sorte de nœud assez simple à enlever mais très efficace pour retenir le tout. On faisant cela il ne l’avait pas remarqué trop concentrer sur ses gestes mais il c’était approché à moins de cinq centimètres d’Enju. Lorsqu’il s’en aperçu il recula aussitôt et tout en concentrant son regard ailleurs il dit:

« -Lorsque j’étais enfant je portais toujours des kimonos beaucoup trop grand pour moi, j’ai inventé se nœud pour remédier à cela. Avec sa ton kimono ne risque pas de glisser! »

Tsugaru aurait virer au rouge si il ne commençait pas à avoir l’habitude de se genre de situation gênante de son point de vu. Il se concentra sur son sac et commença à remettre les affaires à l’intérieur sauf le kimono qu’il était censé revêtir pour dormir. Le kimono était noir et on pouvait apercevoir des roses rouges brodée un peu partout. Le noir et le rouge étaient deux couleurs qui allaient à ravir à Reni, il décida de se concentrer la dessus. Pendant une fraction de seconde il oublia ou il était et d’un geste qu’il arrêta aussitôt s’apprêta à se déshabiller. Il se retourna alors lentement un petit sourire gêné sur le visa et demanda doucement:

« -Pourrais-je utiliser ta salle de bain? »