Roses et Mélodie. [Enju]

Enju sourit et répondit à sa question, Reni l'écoutant avec toute l'attention du monde. Il sourit à son tour, le professeur était assez particulier et cela ne faisait qu'en rajouter à son charme. Tsugaru réfléchit à ces paroles pleine de sens. L'aube et le crepuscule? Il avait poser cette question pour avoir une image bien précise du cadre de ce jour prochain. Apprécier la beauté de l'aube et du crepuscule, appréciait l'ephemère comme la vie. Après tout la vie était éphèmère, comme tout en ce monde. Reni poussa un soupir tout en réfléchissant à bien des choses.

Il réfléchit à cette promesse qu'il avait fait promettre à Enju. Puis à cette histoire de mariage, d'enfant et de famille. Il repensa aux derniers événements tout en ce demandant si il était bon pour Enju de le côtoyer. Après tout depuis qu'il l'avait rencontrer, Enju subissait malheur après malheur. Entre le retour de son père, le sang qui ne cesse de couler et son kidnapping. Tsugaru posa ses yeux sur Enju, il ne pouvait vraiment pas supporter l'idée d'être séparer de lui. Il ressera l'étreinte de son bras sur Enju, il voulait le prendre tout entier entrer ses bras.

"-Tu sais, si tu souhaite sortir de l'hôpital vas-y. Je ne devrais plus rester bien longtemps et si tu n'aime pas les hôpitaux..."

Reni avait bien saisi que son amiur n'appréciait pas les hôpitaux. Et il semblait rester pour lui, cela le toucher enormement mais il ne voulait pas qu'Enju reste dans un endroit qu'il n'appréciait pas. Reni se detacha un peu puis se releva et s'étira. Il observa Enju, son regard brillait d'émerveillement à chaque fois. Car à chaque fois Enju lui semblait plus magnifique et éblouissant. Puis il lui presenta sa main pour l'aider à se relever. Ils marchèrent un long moment au milieu du jardin. Reni adorait les plantes, les fleurs et les arbres. Ses yeux pétillaient dès qu'il voyait du vert.

"-Tu te souviens de la promesse que tu m'as faites?"

Il avait pencher la tête sur le côté tout en fixant Enju droit dans les yeux. Il attendit la réponse d'Enju puis continua.

Et bien, j'aimerais que tu passe un week end rien qu'avec moi dans un lieu particulier."

Enju se retourna et demanda avec un sourire amusé ou cela pouvait bien être. Reni se contenta de sourire il avait choisi le lieu depuis un moment. Les Tsugaru possèdait beaucoup de terrain et celui dont Reni avait la responsabilité disposait d'un onsen. Cela faisait un moment qu'il devait y passer pour vérifier l'état des lieux. Et puis puisqu'il devait y passer autant mêler l'utile à l'agréable et puis cela devrait être bénéfique autant à Enju qu'à lui. Après tout les onsen ne sont ils pas réputés pour leur bienfait thérapeutique? Reni rit doucement avec Enju mais certainement pas pour la même raison.

Enju reposa alors la même question mais on la formulant autrement tout en approchant son visage de celui de Reni. Le psychologue rougit un peu et rit doucement, il ne lâcha pas le regard d'Enju et il l'aurait bien embrasser à cet instant. Mais finalement il lui envoya une pichenette sur le front et cela sans lui faire mal et lui lâcha tout sourire et en relevant son regard dans le ciel:

"-C'est un secret!"

Il prit une grande inspiration et reprit le chemin tout en faisant bien attention à se qu'Enju ne fasse pas trop d'effort. Il observait les arbres avec attention sans un mot, analysant chaque feuille avec une précision effrayante. Il s'arrêtait de temps en temps et touchait les feuilles des buissons comme si quelque chose n'aller pas. Il poussait parfois quelque soupir et secouait la tête de gauche à droite comme si quelque chose n'aller pas. Après un moment il s'arrêta devant une sorte de rossier et sourit doucement. Il approcha se mains et d'un geste rapide et fin il cueillit une rose bien rouge sans se blesser. Il l'observa un moment puis il observa son amour puis il revint sur la rose et finalement il esquissa un sourire et la lui tendit.

"-A part les roses il n'y a pas grand chose qui soit bien entretenu."

Il fit un tour rapide du regard puis il sourit un peu gêné. Lorsqu'Enju avait été admis dans l'hôpital il l'avait tout de suite acheter pour être sûr qu'il n'y ai aucun problème. Et à present il devait vérifier ce qu'il avait acheter et cela avec attention car au moindre problème c'était lui qui serait responsable. Et puis surtout il ne pouvait pas admettre que l'on néglige des plantes et encore pire si c'était des fleurs.

"-Désolé, c'est juste que j'ai du mal à supporter la négligence... On doit prendre régulièrement soin d'un jardin. Le moindre oubli ne se remarque peut-être pas à l'oeil nu mais...moi je le vois!"

Enju eu l'air un peu surpris face à la pichenette du psychologue. Le professeur fronça les sourcils et fit une moue boudeuse. Rene l'observait du coin de l'oeil puis lorsqu'il l'entendit il esquissa un sourire. Chez les Tsugaru les secrets étaient une chose naturelle. De plus Reni adorait les surprises, il aimait voir le visage des personnes lorsqu'elle découvrait ce qui se cachait dérrière ses secrets. Il continua d'observer Enju un court instant avant de reporter toute son attention sur le jardin. Il laissa Enju sur un banc et poursuivit son analyse. Reni ne remarqua pas l'etat d'Enju, il eu quelque soupçon lorsqu'il lui offrit la rose mais ne dit rien.

Il observa fixement son amour sentir la rose et la porter à ses cheveux. Reni était en total admiration face au professeur. Il observait chacun de ses gestes avec un regard pétillant et souriait à chaque mouvement. Il resta un moment silencieux face à la question. Que comptait-il faire? Pour le moment, rien d'autre que de prendre des notes. Puis après une analyse plus poussée et une vérification comptable il aviserait. Il allait au final certainement totalement réaménager beaucoup de chose. Le jardin de cet hôpital serra plus beau que jamais mais avant cela d'autre changement étaient nécessaire.

"-Ce n'est pas important, je m'en occuperais plus tard."

Reni ne pensait pas du tout ses mots mais il allait les appliquer. Il posa son regard sur Enju, celui-ci se releva et à peine avait-il fait trois pas qu'il perdit l'équilibre. Il se rattrapa de justesse au psychologue. Reni avait été surpris et tout en aidant Enju à se remettre sur pied il espèrait que ce n'était rien de grave. Enju s'excusa, expliquant qu'il c'était relever trop vite mais Tsugaru n'en croyait pas un mot. Sur son visage on pouvait voir son inquiètude et dans son regard sa tristesse. Sous une simple impulsion il attrapa Enju et le serra dans ses bras. Il se fichait de la douleur qui le parcourait à cause de sa blessure. Tout se qu'il souhaitais était la simple présence d'Enju contre lui.

"-Tu es sûr que se n'est que ça?"

"-Propablement....?"

La réponse d'Enju avait un peu rassurer le psychologue. Malheureusement le "probablement" était de trop. Ce simple mot laissait place au doute et le doute donnait naissance à l'inquiètude qui elle même donnait suite à la peur. Et vivre dans la peur était une chose que Reni connaissait. Cette inquiètude incessante qui vous ronge de l'intérieur et tout ces doutes. Reni était une personne psychologiquement fragile. Et le professeur Seikai avait peu avoir un aperçu de cette faiblesse. C'est assez amusant lorsqu'on y pense, un psychologue instable c'est plutôt rare. Et bien non, la plupart des psychologue finisse mal soit à cause de leur boulot ou dans le cas de Reni de son passé douloureux.

Enju se decolla un peu arrachant un sourire au psychologue. Il était si inquiet que malgrès la douleur il avait totallement oublier sa blessure. Enju l'observa d'un air triste, Reni dépossa son propre regard dans celui de son amour. Son rythme cardiaque accèlèrant un peu plus face à tant de sentiment. Est-il seuleument possible de rester de marbre face à une personne aussi charmante? Pour Tsugaru la réponse était non, face à un tel regard il ne pouvait qu'en faire autant. Ouvrir son coeur et laisser ses sentiments se dévoilaient peu à peu lors d'un seul et unique regard. C'était étrange, Reni eu l'air un peu surpris mais n'y fit plus attention après. Pendant un moment il avait eu une drôle d'impression.

Le professeur déposa ses long doigts sur le visage de Tsugaru lui arrachant un nouveau sourire. C'est fou comme un simple contact aussi léger soit-il pouvait vous rendre heureux. Il écouta Enju, se reposer lui paraissait être une bonne idée même si il n'avait aucune envie de retourner dans sa chambre. Reni posa de nouveau son regard sur Enju qui sourit puis pendant une fraction de seconde il ouvrit de grand yeux. Il passa une main sur son visage, reposa son regard sur Enju et secoua la tête. Cela devait être un mauvais rêve, un cauchemar oui! Enju ne pouvait pas, il ne pourrait pas lancer un tel regard sans raison. Même si cela avait duré un court instant Reni n'allait pas l'oublier d'aussi tôt et pour le moment il était persuadé qu'Enju lui en voulait pour quelque chose. Celui-ci avait récupéré sa canne, il tira une grimace qui aurait fait rire Reni si il n'était pas aussi triste d'un coup. Il rejoint Enju et lui demanda totalement perdu:

"-Aurais-je fait quelque chose qui t'ai déplu?"

Enju se retourna vers Tsugaru et haussa un sourcil l'air tout aussi perdu, il fixa Reni un long moment. Il pencha la tête sur le côté puis il fnit par prononcer quelque parole. Reni l'écouta se sentant un peu mieux à chaque mot. A la question d'Enju il se contenta de baisser le regard ne sachant que dire, peut-être avait-il simplement tout imaginer. Le professeur s'approcha un peu plus de lui et lui attrapa les mains tout en se blotissant contre lui. Puis il releva son visage et embrassa Reni, qui se sentait de mieux en mieux. Bien sûr que Tsugaru était conscient des sentiment d'Enju, il éprouvait la même chose à son égard. Comment? Il n'en savait rien, tout ce qu'il savait c'est qu'Enju lui avait lancer un regard sombre presque menaçant et assez effrayant.

Enju finit sa phrase et tenta un sourire légèrement triste mais Reni ne le remarqua pas trop perdu dans ses pensées. Il avait déjà ressenti ça lorsqu'il était avec Enju, mais quand il avait du mal à s'en souvenir. Plus il cherchait à s'en rappeler moins il s'en souvenait, il fallait dire que tant de chose c'étaient passer entre temps. Enju tira Tsugaru et lui parla de fêter leur sortir, Reni esquissa un sourire comment avait-il peu croire qu'Enju ai peu lui lancer un tel regard. C'était impossible, totalement improbable et véritablement hilarant. Il sourit, reçu avec plaisir le baiser d'Enju et le suivit jusqu'à sa chambre.

"-Je ne suis pas un grand fan de Sushis mais si tu aimes je connaisune personne qui les préparent à la perfection!"

Une fois dans la chambre d'hôpital je m'étirais un peu plus, j'avais l'impression d'avoir passer ma journée à gravir les montagnes et à courir le marathon. Je m'assis sur le bord du lit et j'esquissais un sourire amusé. Je venais de me rappeler un vieux souvenir de cette personne là, cet homme incroyable que j'appréciais tant. Cette personne qui m'avait sauver d'une certaine manière, mon héro on pouvait le dire ainsi c'était mon héro. Je me couchais en travers du lit et j'observais le plafond l'air rêveur puis je demandais sur un ton déacher.

"-C'était quoi ta réponse? Si je t'avais demandé en mariage, qu'est-ce que tu aurais répondu?"

Il rit doucement puis finallement:

"-Non, ne me répond pas..."

Puis plus doucement, si doucement qu'Enju ne l'avait sans doute pas entendu il rajouta:

"-....pas tout de suite."

Il observa encore un peu le plafond, un large sourire au lèvre puis se redressa un moment et rgarda à droite puis à gauche. Il se leva et fit le tour de la pièce l'air de chercher quelque chose, il poussa un grand soupir et s'arrêta face à un vase ou était entreposé un magnifique bouquet. Il le fixa un long moment s'accroupit et fouilla entre chaque roses, examinant chaque pétales puis il on sortit une sorte de mini caméra. Il se releva l'air triomphant et mit la caméra de sorte à ce qu'il soit dans le champ de vision et souffla:

"-Je me disais aussi que c'était étrange que tu ne sois pas là, tu en as mis combien pour arriver à me donner l'étrange impression d'être épier?"

Il poussa un long soupir et ecrasa la caméra sous son pied puis se retourna vers Enju et lui attrappa la main. Il l'entraina avec lui toujours un large sourire au lèvre, il marchait doucement pour qu'Enju puisse le suivre sans le blesser et lui dit finalement:

"-Je connais un endroit sympathique oun nous pourrons nous reposer et cela en dehors de l'hôpital! Et il y a des médecins donc tu n'as pas à t'inquièter!"

Enju hocha la tête et suivit le psychologue qui essayait de marcher tranquillement pour qu'Enju puisse le suivre. Il y avait de nombreuse personne que Tsugaru connaissait et qui avaient emménager dans la région. Mais de tout les lieux il y en avait un en particulier ou Reni voulait aller. Certes il c'était blessé, enfin il avait tenté de se suicider mais se n'est pas la douleur qui allait l'empêcher de s'y rendre. C'était un lieu calme, reposant en pleine nature...l'un des rares lieux ou il se sentait bien.

Enju lui demanda alors avec un sourire ou il comptait l'emmener. Tsugaru lui fit un large sourire se contenant au mieu pour éviter de rire. Depuis le temps son chèr et tendre amour devrait savoir qu'il ne lui donnerait pour toute réponse un seul et unique mot. Il s'arrêta un moment et observa le couloir étrangement désert. Puis il reporta toute son attention sur le professeur de musique. Il n'y avait aucun mot pour décrire sa beauté car aucun mot ne pouvait même l'atteindre. Reni s'approcha un peu et posa une de ses main sur la joue d'Enju.

"-Tu verras bien!"

Lui dit-il doucement d'une voix quelque peu amusé. L'hôpital ne se trouvait qu'à quelque killomètre de l'endroit en question. Reni allait reprendre son chemin lorsque le si beau, si irrescistible sourire de son bien aimé disparut. Enju semblait souffrir, il déposa une de ses main sur son front alors que Reni l'observait inquiet. Après un court instant son amour finit par relever la tête, un sourire désolé sur le visage. Il lui expliqua que cela était certainement dû au choc. Au choc? Il oublia très vite ses questions car de nouvelles arrivaient. Il était à présent persuader que quelque chose n'aller pas.

Il posa son regard dans les yeux bicolore du professeur. Un regard triste qui transparaissait tout ses sentiments les plus profond. Il déposa de nouveau sa main sur la joue d'Enju et soulevant son visage il déposa un doux baiser sur ses lèvres. Puis lorsqu'il se retira il esquissa un sourire et attira son amour contre lui. Ses bras le retenaient fermement tout près de lui et il souffla.

"-Nous allons d'abord vérifier que tout va bien....ensuite, ensuite nous nous en irons."

Reni avait presque autant envie de s'en aller que le professeur Seikai, il était un peu hyperactif sur les bord et avait besoin de se dépenser un maximun et cela au plus vite. Mais pour l'instance la seule chose qui l'intéresser était l'état de santé d'Enju. Il se sentait toujours un peu coupable de toute cette histoire avec la mafia. De plus il avait l'impression qu'Enju lui en voulait un peu voir même énormement mais cela était certainement dû à sa culpabilité. Pourtant il avait du mal à envisager qu'Enju puisse un seul instant lui envoyer un regard aussi sombre et menaçant. Enju finit par accepter de consulter un médecin avant de s'en aller et il rajouta tout de même que Reni aussi devait être examiner.

Le psychologue esquissa un sourire, si seulement Enju savait à quel point Reni ne courait rien tant par le fait que ce n'était pas la première fois qu'il avait failli se tuer et que c'était très loin d'être la dernière fois qu'il passerait aussi près de la mort. Il hocha doucement la tête tout en retournant dans sa chambre accompagner d'Enju. Le médecin vint rapidement après qu'ils aient demandé, Reni remarqua le regard d'Enju celui-ci ne semblait pas trop apprécier les docteurs. Il essayerait de s'en souvenir au cas ou ils devraient revenir à l'hôpital. Pendant que le médecin analysait Enju, Reni s'assit sur le fauteuil qu'occupait son amour quelque minutes auparavant.

Reni observa le médecin puis Enju qu'il ne lâcha pas du regard pendant le temps que la consultation dura. Cela lui rappeler de très mauvais souvenir dont il aurait aimer de jamais se remémorer. Le médecin finit par leurs donner les résultats qui étaient loin d'être excellent. Pendant qu'Enju baissait la tête, Tsugaru lui serrait ses pooings si fort qu'un peu de sang apparut le long de son poignet coulant jusqu'au sol. Il écouta le médecin avec attention, si il fallait que quelqu'un soit là pour s'assurer qu'il n'arrive rien à Enju il resterait avec lui aussi longtemps que nécessaire.

Le docteur s'en alla, cette fois-ci se fut Reni qui baissa la tête déposant ses deux mains sur le crâne. Il avait vraiment l'impression qu'il attirait la poisse et que tout le malheur du monde s'abattait sur Enju à cause de lui. Il poussa un long et profond sooupir. Son amour c'était retourner vers lui et prononça son prénom d'une voix presque inaudible. Reni releva la tête essayant de ne pas transparaitre sa tristesse et tout ses remords. Le psychologue resta paralyser face à tant de froideur, il entre ouvrit les lèvres avant de baisser de nouveau son visage vers le sol. Il entendit le premier mot que prononça Enju et cela lui fit de nouveau comme un poignard en plein coeur. Il se detestait d'autant plus qu'Enju puisse se sentir coupable des problème qu'il lui avait apporter.

"-Peut-être vaudrait-il mieux que je m'éloigne de toi...."

Il avait reposer ses deux mains sur son front, ses cheveux retombant légèrement sur ses yeux. Son visage même un peu cacher par ses bras était sombre et triste. Sa voix était tout aussi peiné et on pouvait ressentir toute sa peine, sa souffrance, son desespoir d'attirer tant de mauvaise chose à Enju. Mais dérrière ses paroles on pouvait bien sentir qu'il n'avait véritablement aucune envie de s'éloigner de son amour. Reni était quelqu'un de psychologiquerment instable et autant d'émmotion d'un coup était un peu difficile à avaler pour lui. La dernière fois il c'était enfoncer un sabre en pleine poitrine, si Enju le laisser seul aller savoir ce qu'il pourrait faire. Il avait peut-être promis à son cher et tendre qu'il ne recommencerait pas mais bon il y avait bien d'autre façon de se faire du mal en dehors du suicide.

"-J'aurais mieux fait de ne jamais venir au monde...je n'ai fait que t'attirer des problèmes depuis le début..."

Il allait peut-être un peu fort, mais il pensait vraiment chacun de ses mots. Des larmes se mirent à couler le long de ses bras il se recroquevilla sur lui même pour qu'Enju ne le voit pas. Il était rouler en boule sur son fauteuil et dans d'autre circonstance cela aurait peu être amusant. Le problème avec notre psychologue c'est qu'une fois un trop plein de sentiment atteint il n'arrivait plus à se retenir, les larmes coulaient à flot et il n'osait pas relever le visage sur Enju qui même si il ne semblait pas s'en rendre compte le detestait. Du moins c'était là sa conclusion pour le moment et dans l'état dans lequel il était.

Reni avait l'impression d'être inutile, il avait l'impression que son existence même était une comédie. Depuis son plus jeune âge jusqu'à aujourd'hui il n'avait cessé de gâcher la vie des gens qu'il aimait. D'abord sa grand mère qui a fini par mourir par sa faute. Puis cette personne qui a atteint un niveau de débauche inimaginable. Son exemple, son héro qui a perdu la vue, là encore par sa faute. Et maintenant Enju, celui qu'il aimait le plus au monde. C'était comme une malédiction qui frappait proportionnellement à l'amour qu'il ressentait pour la personne visé. Il crispa ses mains sur ses genoux retenant un dernier sanglot.

Tsugaru sentit alors deux bras l'attirer. Il se laissa faire, il n'avait plus la moindre énergie. C'était comme si il était revenu à ses douze ans. Cette année sombre, colorée par les larmes et le sang. Reni entrouvrit les yeux, il aimait tant être là contre son amour. Sa tête sur les cuisses du professeur il se detentit un peu. Les caresses, la présence de ces doigts fin dans ses cheveux. Il commença peu à peu à se sentir mieux. Enju lui parla, on pouvait sentir dans sa voix toute la tendresse qu'il ressentait. Reni l'écoutait mais il doutait fortement des dire d'Enju. Peut-être le professeur l'aimait-il mais il y avait tout de même une part de lui qui le detestait.

Il poussa un soupir inaudible, effaçant ses larmes du revers de sa manche. Enju reprit toujours avec douceur. Le psychologue se sentait un peu mieux. Il se blottit un peu plus contre l'une des cuisse. Il ne savait pas ce qu'avait vécu Enju mis à part l'histoire avec son père. Il commença alors par s'en vouloir encore plus. Mais cette fois-ci à cause de son égoïsme. Son attitude, sa réaction était égoïste. Au lieu de se morfondre il aurait dû se concentrer sur son amour. Car des deux, c'était bien Enju qui avait besoin de soutient.

Il sentit de nouveau les doigts d'Enju, sa main dans ses cheveux. Puis ses mots et cela effaça tout ses doutes et toute sa peine. Reni releva son regard sur son amour, il voulait lui dire; s'excuser. Mais lorsqu'il aperçut une larme son coeur se serra et là il se detesta d'autant plus. Il ne supportait pas de voir Enju pleurer même si ce n'était qu'une larme. Il se redressa doucement puis lui fit un large sourire en y mettant tout son coeur. Il attira Enju contre lui, le faisant presque s'asseoir sur lui. Puis il l'enlaça plaquant le visage de son amour contre sa poitrine. Il resta là un moment, son visage blottit dans le cou d'Enju et il lui murmura essayant de retenir du mieu qu'il pouvait ses larmes:

"-Je suis désolé, je...je t'aime aussi et cela de toute mon âme."

Une douleur fulgurante traversa sa poitrine à l'endroit de sa blessure mais il fit comme si de rien n'était rajoutant:

"-Je...je ne pense pas que je puisse t'abondonner, même si je ne voulais. Tu m'es plus précieux que tout et je....je ne veux que ton bonheur....'

Il le serra un peu plus fort retenant un gémissement sous la douleur que cela lui provoquer à l'endroit ou il c'était transpercé.

Enju sembla remarquer la douleur de Reni et de ce fait il se décolla aussitôt mais resta tout de même assis sur celui-ci. Tsugaru l'observa effacer ses larmes un peu soulager, il ne supportait décidemment pas de voir son amour verser la moindre larme. Il resta un moment sans plus un mot laissant Enju effacer ses propre larmes. Il aimait le contact de la main d'Enju sur son visage, même si ce n'était que pour lui retirer les dernière larmes qui coulaient. Il l'observa un instant sans vraiment réfléchir, c'était l'un de ses moment ou plus rien ne semblait exister mis à part l'être aimé. Puis il s'appuya un peu plus contre le dossier du fauteuil. Il lui semblait que sa blessure le brûler avec plus d'insistance, il préféra ignorer cette douleur de plus en plus persistante et se concentra plutôt sur Enju.

Le professeur de musique essaya de le rassurer d'un sourire, bien entendu un sourire des plus irresistible du point de vu du psychologue. Il ne peu en réponse à un si beau sourire que le lui rendre avec toute sa bonne volonté. Malgré cela il avait encore cette étrange impression qui commençait à l'agacer sérieusement. Il ne se doutait pas encore de ce qui aller certainement l'attendre dans un futur peut-être pas si lointain. Reni hocha la tête lentement de haute en bas pour dire qu'il était d'accord même si cela risquer d'être difficile de tout recommencer à zero et d'oublier ce qui c'était passé depuis le début de leur rencontre. Il accepta volontier le baiser que son amour lui offrait, un baiser si tendre qui ne fit que s'accentuer au fur et à mesure.

Lorsque le baiser s'acheva Reni en aurait redemander si il n'était pas soudainement devenu incroyablement pâle. C'était sûrement à cause du repas qu'il avait pris à la cafétéria donc il ignora son état. Il se mit doucement à rire tout en enlaçant Enju, il passa ses deux bras autour de la taille de celui-ci et le serra mais pas trop fort aussi bien pour ne pas l'étouffer que pour éviter de se blesser. Reni déposa sa tête au creu de l'épaule de son amour et resta là un moment se sentant de plus en plus mal. Puis finalement il se redressa et s'excusa tout en passant une main sur son visage.

"-Je crois que j'ai besoin d'une nuit de sommeil...je....je ne me sens p...."

Cette fois-ci se fut Reni qui perdit conscience, après tout faire autant d'effort à peine guérit de sa blessure n'était pas prescrit par les médecins. Un ou deux jours de sommeil et il se réveillerait en pleine forme et près à sortir. En attendant il devait se reposer, un sommeil réparateur plein de rêve, de beaux rêves pour une fois sans ce maudit lapin géant qui le poursuivait. Un lapin qui devait cacher quelque chose...

Reni épuiser par ce mois riche en rebondissement s'endormit inconscient, sa blessure ne c'était pas réouverte mais une vif brûlure traversait son torse à chaque battement de son coeur. Son sommeil fut doux et plein de beaux rêves sans cet étrange lapin, un lapin qui n'annonçait rien de bon. Deux jours passèrent sans que rien ne vienne perturber le paisible sommeil du psychologue. Il se sentait incroyablement bien et cela certainement grâce à la proximiter d'Enju mais il ne pouvait vraiment savoir avec exactitude si c'était vraiment dû à cela. Puis un rire d'enfant le réveilla, ou plutôt un lointain souvenir qui remontait à longtemps.

Lorsque Reni ouvrit les yeux la première chose qu'il vit fut la longue chevelure rouge du professeur Seikai. Il resta un moment juste à rearder ce rouge puis esquissa un sourire tout en passant une main sur son visage. Une terrible migraine, encore, il commençait sérieusement à trouver le temps long dans cet hôpital mais y pouvait-il quoi que ce soit? Il se redressa doucement évitant de réveiller Enju puis regarda autour de lui. Il tira une grimace, encore cette chambre sa demeure allait bientôt finir par lui manquer. Il passa une main sur son torse, on lui avait encore refait son bandage puis il reporta toute son attention sur Enju.

Comment vous décrire sa vision, pour lui Enju était déjà au paroxisme même de la beauté mais lorsqu'il dormait c'était...il n'y avait pas de mot pour le décrire. Certes il était aussi beau qu'un ange mais même là ce n'était pas assez. Il était..il était...il était tout simplement parfait, adorable, beau et tout les adjectifs possible et imaginable pour décrire sa personne. Reni écarta avec doucement et lenteur les cheveux d'Enju pour pouvoir mieu admirer son visage. Bien sûr il ne voulait pas le réveiller et faisait cela en douceur et avec la plus grande lenteur.

Enju, ses cheveux, son visage, ses lèvres, sa peau toute sa pesonne émerveillait Tsugaru. Chaque artiste a une muse et le charmant professeur éveillait l'artisque qui dormait en Reni. Le bel endormi était magnifique mais cela pas seulement physiquement. Car après tout Tsugaru n'avait que faire d'un physique avantageux. Ce qu'il appréciait chez Enju était avant tout sa beauté intérieur. Son amour pour la musique et la passion qu'il y mettait. Cette volonté de vouloir enseigner aux élèves même les plus turbulent.

Son visage était si doux, tant et si bien que Reni avait envie de l'embrasser. Mais à peine avait-il effleurer le visage de son amour que celui-ci ouvrit les yeux. Ses yeux, son regard, chacun de ses gestes étaient une raison de plus pour Reni de l'aimer. Son simple sourire faisait battre son coeur un peu plus fort. Et si il en avait eu la possibilité il l'aurait pris dans ses bras pour ne plus jamais le lâcher. Puis il entendit sa voix, comme si c'était la toute première fois qu'il l'entendait. Et son sourire, encore une raison pour s'émerveiller.

"-Bon réveil!"

Reni avait totalement perdu la notion de temps. Plutôt normal lorsqu'on savait que le temps ralentissait à la simple vision de son amant. Enju lui posa une question tout en penchant la tête sur le côté. Il était tellement adorable, comment pouvait-on lui résister? Tsugaru sourit, un grand et large sourire. Puis il lui répondit sur un ton plein d'énergie et joyeux :

"-Ça va beaucoup mieux depuis que j'ai posé les yeux sur toi!"

Il rit doucement tout en rougissant, il disait vraiment n'importe quoi parfois. Puis il continua doucement de caresser le beau visage du musicien toujours en souriant.

Le jeune psychologue malgré tout ses effort de concentration sur l'unique personne d'Enju était ailleurs. Il ne semblait en rien distret, mais pourtant il réfléchissait et plus il poussait dans sa réflexion et plus il avait envie de se tordre le cou. Dire que sa relation avec le si charmant professeur avait assez bien commencer. Enfin, si on enlève le fait que le blond antipathique lui rendait la vie impossible. Et puis il avait fallu que par SA FAUTE Enju se fasse enlever et que par SA FAUTE il soit gravement blesser et qu'encore par SA FAUTE il ai des répercutions à court voir à long terme. Il ne méritait pas Enju et il en était pleinement conscient. Mais pourtant il avait envie d'essayer, de changer et pour cela il allait faire de gros efforts.

Tsugaru sortit rapidement de sa courte réflexion et observa Enju. Il mit une fraction de seconde avant de saisir le sens de la phrase d'Enju. Puis il se mit à rire, un rire léger, décidement le professeur Seikai avait le don de l'émerveillé mais surtout de le faire rire. Je ne parle pas de ces faux rires qui ne projettent aucun véritable sentiment. Mais de ces rires et même sourires qui viennent du plus profond du coeur. Enju était si rouge et Reni le trouvait terriblement séduusant. Tant et si bien qu'il l'aurait bien embrasser là, maintenant sans attendre. Mais comme si il avait lu dans son esprit le beau professeur se redressa et vint s'asseoir à ses côté. Puis ses si douce et tendre lèvres se posèrent sur celle du psychologue. Un psychologue au comble de la joie d'ailleurs. Enfin jusqu'à ce qu'il entende ce que lui dit Enju.

Peut-être que niveau nourriture l'hôpital n'était pas terrible. Peut-être que le service du personnel était en partie imcompétent. Peut-être qu'être à l'extérieur serrait mieux qu'être ici. Mais pourtant Tsugaru ne pouvait s'empêcher de se dire qu'une fois à l'extérieur tout serrait plus difficile. Il verrait certainement beaucoup moins Enju et rien que cela était impensable. Il attrapa son amour et le serra contre lui sa gêne et son manque de joie montrait clairement qu'il n'avait aucune envie de s'en aller. Il le serra si fort qu'en aurait peu penser qu'il allait l'étouffer. Puis il déposa un baiser sur son front et lui demanda:

"-Ta jambe ve mieux?"

La dernière fois que Renu était réveillé Enju marchait à l'aide d'une canne. Certes deux jours seulement c'était passé mais les miracles existent. Enju n'en était-il pas un lui même?