Roses et Mélodie. [Enju]

Enju remarqua bien le que le regard de Reni s'était assombrit, mais il ne comprenait pas vraiment pourquoi, étais-ce en rapport avec le festival? Il s'en doutait un peu, mais avant qu'il n'ai pu dire quoi que ce soit, Reni l'attira contre lui et lui dit pourquoi pas. Bon, Enju n'avait pas vraiment d'autres idée pour le moment, alors, si jamais il voyait que Reni ne se sentait pas bien ou à l,aise une fois sur place, ils feraient autre chose, Enju aurait bien le temps d'y penser non?

Il enlaça doucement son amour puis dit.

-Dans ce cas, je vais me changer!-

Il repartit dans sa chambre après avoir embrasser lestement Reni sur les lèvres. Il aimait beaucoup les festivales, c'était pour lui un moyen de se reposer un peu et d'être tranquille. C'était toujours plein de monde et il y avait toujours des activités intéressantes. Il sortit son yukata favoris. Celui-ci était noir, tissé de poisson japonais blanc et rouge avec une ceinture rayé noir et blanche dans la verticale. Le yukata lui allait très bien. Il alla se placer devant son miroir, passa un coup de brosse dans ses cheveux et les remonta sur sa tête avec une broche en forme de papillon. Une fois cela fais, il ressortit de la chambre et rejoignit son amour qui s'était lui aussi changer.

-Je suis prêt!-

Lança Enju avec un doux sourire. Ils prirent donc la direction du festivale. Celui-ci se tenait à une demi-heure de marche de la place, mais comme c'était un festivale très populaire, ils virent bon nombre de personne vêtus eux aussi de kimono traditionnel pour le festivale. Ils arrivèrent enfin au festivale qui se déroulait près d'un temple, ils passèrent le portail et se retrouvèrent entourer de guirlandes et de stands de toutes sortes, une délicieuse odeur de nourriture flottait dans l'air et l'atmosphère était à la fête.

Reni aurait aimé ne jamais quitter l'étreinte offerte par son cher collègue. Mais comme on a tendance à le dire, les meilleurs chose ont toujours une fin. Le professeur prévint Tsugaru qu'il allait se changer. Et avant de s'en aller il l'embrassa, lorsque ces lèvres quittèrent les sienne Reni se demanda si Enju voulait le faire pleurer. C'était véritablement inhumain de le laisser goûter à ces lèvres et de lui arracher ainsi sa "friandise". Le psychologue soupira, il avait vraiment d'étrange pensées parfois. Il regarda Enju rejoindre sa chambre et se demanda avec quoi il allait se changer. Et comme à son habitude le chauffeur apparut un yukata à la main. Il le jetta sur Reni et disparut avant que celui-ci n'ai pu dire quoi que ce soit.

Reni soupira, dire qu'il y a à peine cinq ans se type était l'homme le plus sympathique qu'il connaissait. Il observa le yukata tout en se demandant sérieusement si il y avait une sorte de micro espion sur lui. Après tout comment le blond pouvait il faire pour savoir à chaque fois ce qu'il voulait? Il laissa ses questions de côté et revêtit la tenue. Elle ne variait pas beaucoup de son kimono, toujours noir avec cette fois-ci des lys blanche à la place de roses. Enju réapparut au moment ou il finissait de réajuster sa ceinture. Il resta sans voix, R
Enju était..il était tout simplement éblouissant. Tsugaru ne savait trop quoi dire, son visage vira au rouge. Il était en train de mesurer la chance qu'il avait d'être avec cet homme. Pour le peu qu'il savait de lui il pouvait dire que peu de gens pouvait l'égaler. Il souffla un compliment tout en faisant le tour du professeur pour l'admirer sous tout les angles.

"-Sublime."

À l'extérieur il y avait une foule monstre, beaucoup se rendaient au festival. Mais Reni ne portait aucune attention à ce qui se déroulait autour de lui. Il était dans sa petite bulle et observait son amour. Il remarqua plusieurs regards, visant aussi bien sa personne qu'Enju. Bien évidamment Reni ne vit qu'une chose et c'était qu'Enju était si resplendissant qu'il attirait les regards. Et pour le psychologue il était hors de question de se faire piquer son amour! Il se ressera aussitôt contre Enju et fit une moue l'air de dire "pas touche à mon Enju!". Ils finirent par arriver à la place et la première chose qu'il fallait faire était une prière au temple! Ils se rendirent donc au temple, enfin Reni entraina Enju par la main jusqu'au temple. Puis à peine arriver en haut des marches qu'ils avaient du gravir Reni aperçu quelque chose qu'il adorait. Non ce n'était pas la statut de boudha même si il était un grand prêcheur de certain principes du boudhisme. Ce qu'il vit servait à lire la bonne fortune. Reni trouvait amusant de piocher un bout de papier qui annoncer le niveau de chance durant l'année. Il regarda le temple, il y avait un monde fou et donc il pouvait faire un petit détour. Reni se retourna vers Enju un large sourire au lèvre puis il se rendit compte qu'il lui tenait la main on le tirant dérrière lui depuis leur arrivé.

"-Oh! Désolé..."

Bien qu'Enju ne le remarqua pas vraiment, lui et Reni attirait vraiment les regards. Il fallait dire que les deux hommes étaient assez beaux et que leur yukata leur allaient à merveilles. Beaucoup de gens les regardèrent au passage, certains s'arrêtèrent, presque bouche-bé alors que d'autres souriaient en les voyant. Enju ne remarqua pas vraiment le petit air protecteur que prit Reni en voyant tout ces regards, Enju avait l'habitude qu'on le regarde, au nombre de spectacles qu'il avait fait, il en avait vu beaucoup des foules. Après tout, il avait déjà jouer sur la scène internationale. Ce n'était pas nouveau, mais si il avait remarquer l'air de Reni, il aurait probablement ri un peu et trouver cela amusant et mignon.

Il sentit cependant son amour se serrer un peu plus contre lui et Enju le mit sur le fait qu'il y avait beaucoup de monde. Son regard vairon se promena sur la foule, les stands et le temple qui se trouvait tout en haut de l,escalier, c'était d'ailleurs l'endroit ou il voulait aller en premier, et il sembla que Reni avait eu la même idée car il le prit par la main et l'entraîna derrière lui sans qu'il ne s'en rende compte. Enju se contenta de suivre avec un sourire amusé sur les lèvres. Il évita cependant de s'essouffler pour rien pour ne pas recracher du sang, c'était plus fréquent ces derniers temps et il voulait faire attention, jusqu'à ce que ça se calme. Ils atteignirent finalement le haut des marches. Enju vit le petit altair pour faire leur offrande et leur prière et une autre petite table pour leur bonne fortune. Reni se tourna vers lui, tout sourire, toujours lui tenant la main qu'il relâcha soudainement tout en s'excusant.

Enju porta sa main a sa bouche et ri un peu d'un air mi figue mi raisin et prit la main de Reni à son tour.

-Tu n'as pas à t'excuser voyons!-

Fit-il doucement. Il l'entraîna vers l'altair d'offrande et de prières. Même si il y avait beaucoup de monde, ils n'eurent pas bien longtemps à attendre pour pouvoir a leur tour adresser une prière aux dieux. Enju s'agenouilla et joignit les mains et tapa deux fois, après avoir déposer quelques yens dans la boîte. Il ferma les yeux et adressa sa prière aux dieux d'un air pieux, après quelques minutes, il tapa de nouveaux dans ses mains pour annoncer la fin de sa prière puis se releva avec Reni et ils laissèrent place aux suivant puis se dirigèrent vers la bonne fortune.

-Voyons voir! Est-ce que la chance me sourit cette année?-

Enju semblait radieux. Il se tourna vers Reni et le regarda de la tête aux pieds et dit les joues un peu rouge et avec un sourire absolument adorable.

-Je crois que je n'ai pas besoin de tirer ma fortune pour le savoir! J'en ai déjà beaucoup!-

Lança t-il en prenant les mains de Reni. Néanmoins, comme c'était la tradition, il pigea tout de même un morceau de papier. Il le retira et regarda ce qui était écrit dessus. Il sembla surpris un moment, son regard s,assombrit l'espace d'un instant puis il reprit son sourire en rangeant le papier sous la ceinture de son yukata.

-À ton tour!-

Fit-il.

Reni était vraiment gêner, de bon souvenir avec sa grand mère lui était revenu et sans s'en rendre compte il avait entrainé Enju avec lui. D'ailleurs il était soulagé d'avoir saisi la main du professeur car sinon il aurait bien était capable de partir sans lui. Il rougissait à vu d'oeil et le rire des plus adorable d'Enju ne l'aida pas. Il s'en remit tout de même et se laissa entrainer à son tour. Ils prièrent rapidement, Reni ne croyait pas vraiment à ce genre de chose. Il se contentait d"apprécier la nature traditionnel de la chose. Tout en priant il observa Enju du coin de l'oeil, celui-ci semblait...il n'y avait vraiment pas de mot pour le décrire. Une fois la prière terminer ils se rendirent là ou Reni voulait aller. Il écouta son amour et vira au rouge, il trouvait cela gênant mais sa faisait toujours plaisir à savoir.

"-Nous sommes deux dans se cas."

Répliqua Tsugaru tout en dévorant Enju du regard. Le professeur était adorable avec ces joux rouge et son sourire à croquer. Enju lui attrapa alors les main, il aimait vraiment se contact. Enju alla prendre un des papiers, pour cela Tsugaru lui lâcha une des main. Il gardait précieusement la seconde et Enju risquait d'avoir du mal à la récupérer. Son collègue sembla surprit puis son visage s'assombrit et il retrouva son sourire. Le psychologue se demandait se qui pouvait bien n'y avoir d'écrit sur le papier. Enju lui dit alors que c'était à son tour, Reni comptait bien découvrir ce qu'il y avait d'écrit sur le papier mais d'abord il piocha à son tour sa bonne fortune. Il ouvrit le morceau de papier et lu l'inscription qui y était inscrite. Contrairement à Enju il l'a lu à voix haute:

"-Chance, votre amour survivra au tumulte familial et une année de grand bonheur se dévoilera peu à peu malgré certain désagrément."

Reni sourit, c'était comme si le poid qu'avait causé le coup de fil de sa mère disparaissait. Sa main toujours dans celle d'Enju il raprocha celui-ci contre lui. Tsugaru ne voulait pas montrer trop de proximiter face au père d'Enju car c'était ambarassant mais au milieu d'une foule d'inconnu cela lui importer peu. Il passa ses deux bras autour de la taille d'Enju et le serra contre lui. Il aimait beaucoup le professeur, chaque parties de sa personne. Il aurait voulu le garder contre lui eternellement mais il du laisser la place et se mettre un peu plus loin. Le professeur n'avait pas du le remarquer mais Tsugaru lui avait subtiliser sa prediction. Une fois un peu plus loin ils s'assirent sur un banc en pierre. Reni ouvrit le papier et eu juste le temps de lire les deux premiers mots:

"-Grande Malchance..."

Deux mots et Enju avait récupéré son papier. Reni se mit à rire, se souvenant que sa grand mère tombait toujours sur la malchance. Il se retourna vers son amour et lui caressa doucement la joue avant de lui dire:

"-Tu devrais aller l'attacher pour conjurer le mauvais sort."

Bah oui, Reni était un grand superstitieux.

Enju regarda Reni piger un papier à son tour puis le lire à voix haute. Ah vraiment? C'étaint intéressant ça! Chance pour lui, Enju lui sourit tendrement mais ils durent laisser place aux autres et allèrent s'installer un peu plus loin, à l'ombre d'un grand arbre. Reni le serrait contre lui, le prenant par la taille, Enju souriait doucement, les joues teinter d'un rouge léger qui lui donnait un air encore plus adorable. Mais avant qu'il ne s'en rende compte, Reni lui avait subtiliser son papier et en avait lu les deux premiers mots, Enju n'avait pas sentit la main de Reni se glisser sous sa ceinture. Enju récupéra aussitôt le papier et le garda entre ses mains. Reni se mit à rire et Enju soupira. Bon, et alors? C'était la première année qu'il attrapait la malchance, mais il approuva l'idée de conjurer le mauvais sort. Ce qu'il fit aussitôt. Il se dirigea vers une autre table et y prit un petit parchemin ainsi qu'une plume et écrivit une prière de contre-sort puis joignit les deux morceaux de papiers et les déposa dans la boîte du sanctuaire. Il se releva et se tourna vers Reni, les mains dans le dos, la tête un peu penché sur le côté, ses longs cheveux rouges flottaient au vent. Le soleil plombait, c'était vraiment une magnifique journée, malgré son début rocambolesque.

-Merci Reni de m'accompagner!-

Enju se rapprocha de son amour et se leva sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur le front de celui-ci puis alla porter ses lèvres sur celles de Reni. La scène pour les non habituer, pouvait paraître bien normal, car Enju, car il était plutôt frêle, était souvent confondu pour une femme, de dos, tout particulièrement. Il resta la un moment, les mains tenant celles de son amour. Ils avaient presque l'air du couple parfait, beaux, adorables et charismatiques. Enju mit fin au baiser puis caressa doucement la joue de Reni.

-Viens! On va aller voir les autres stands!-

Enju prit Reni par la main et ils redescendirent les marches et se dirigèrent vers les stands, bien alignés, il y avait beaucoup de monde, mais pas assez pour être incomfortable, bien sur, Enju et Reni devaient marcher coller mais ce n'était pas désagréable. Enju s'était accrocher au bras de son amour et regardait les différents stands, jusqu'à ce qu'il apperçoive...le stand de tir. On pouvait y gagner des peluches et Enju était un adorateur de ces petites créatures pelucheuses.

Il entraîna presque au pas de course Reni vers le stand en particulier. Il avait apperçut une peluche qui lui plaisait tout particulièrement. C'était une réplique de Pyro Jack, d'un certain jeu très populaire. Il la cherchait depuis un moment déjà. Mais il n'avait aucun talent au tir à l'arc. Il se tourna vers Reni et demanda.

-Par hasard, tu ne serais pas bon à l'arc?-

Enju jetait un coud d'oeil à Reni et reportait son regard sur la peluche.

Enju poussa un soupir et Reni fit de son mieux pour arrêter de rire. Il ne se moquait pas d'Enju c'était jusque que sa lui rappelait de bon souvenirs. Le professeur alla conjurer le mauvais puis Reni ne saisi pas vraiment pourquoi il le remerciait. Après tout c'était une joie et un plaisir immense que de passer la journée avec le beau professeur de musique. Enju déposa alors un baiser sur le front du psychologue puis sur ses lèvres. Tsugaru sentait son coeur battre un peu plus fort et vu les regards que certain leurs lançaient la scène devait-être terriblement romantique. Son amour mit fin au baiser et caressa doucement son visage avant de lui proposer d'aller voir les autres stands.

"-Je te suis!"

Répondit-il joyeusement tout en se faisant entrainer par Enju jusqu'au stand. Il y avait parmi la foule un monde fou, Enju se colla au bras de Reni. Et Tsugaru était presque au comble du bonheur. C'est alors qu'Enju le tira presque au pas de course jusqu'à un stand de tir. Reni observa son collègue qui lui demanda si il était bon au tir à l'arc. Il sourit sans vraiment saisir puis il aperçut la peluche. Reni sourit, c'était vraiment trop mignon. Il paya l'homme qui s'occupait du stand et attrapa l'arc sans répondre à Enju. Il attrapa l'une des flèche, il devait juste viser trois cibles et la peluche était à lui. Il tendit l'archer et la flèche partit pile au milieu de la cible. Il attrapa une seconde flèche et obtint le même résultat. Son visage était bien concentrer et ses mouvements parfaitement calculer. Il attrapa la troisième flèche et un éternument non loin le déconcentra et il rata la cible. Il soupira et lança un regard noir vers l'enrhumer puis attrapa la dernière flèche et la lança. Et forte heureusement il atteint sa cible quoi de plus normal lorsqu'on était un maître dans cet art. Le kyudo était après le kendo son deuxième sports de prédilection.

"-Et voilà!"

Reni tendit la peluche à Enju, elle sortait certainement de se jeu...tegami tensei? Ou megami tensei? Il ne connaissait rien à ce genre de chose et à part dragon quest, les jeux vidéo était un univers inconnu. Il poussa un soupir et s'étira tout en cherchant du regard le stand qu'il aimait le plus.

Enju regarda son amour prendre l'arc et tirer sans problème la cible en plein centre. Enju était presque en admiration, il n'était pas vraiment douer pour les sports, il fallait bien qu'il compense son talent en musique quelque part non? Bon, il était assez douer en natation et en plongeon, mais c'était tout, il aurait cependant bien aimé apprendre le tir à l'arc. Lorsque Reni obtint la peluche, Enju était au comble de la joie, il adorait Pyro Jack! Il le serra dans ses bras à la façon d'un enfant et remercia Tsugaru en se collant contre lui.

Puis il remarqua que Reni cherchait quelque chose, quoi, il ne savait pas, probablement un stand en particulier. Il chercha à son tour, mais bien vite, il se rendit compte qu'il ne savait pas ce que Reni cherchait, alors il laissa soin à son amour de trouver ce qu'il cherchait.

La foule était constante, mais il n'était pas difficile de se promener. Tout en cherchant, ils passèrent devant divers stand, de nourriture, de fortune, de jeux, de chance, ses favoris étaient ceux d'abilités, comme les jeux ou il fallait pêcher une pomme avec ses dents pour gagner un poisson rouge. Mais comme Enju avait déjà trois poissons rouges chez lui, il ne s'y arrêta pas, il n'avait plus vraiment de place pour en mettre d'autres dans le bocal sinon les poissons n'auraient pas de place.

Après un moment, Enju demanda à Reni.

-Qu'est-ce que tu cherches au fait?-

Il aurait bien voulu l'aider, mais sans savoir quoi chercher, c'était un peu plus difficile. Il lui sourit doucement, tout en tenant la peluche de pyro jack contre lui. Sa collection était complète maintenant! Il sourit tout seul.

Reni riait face à la réaction d'Enju, il était vraiment adorable avec sa peluche entre ses bras. Il lui ébouriffa les cheveux comme si il s'agissait d'un enfant tout en souriant. Le regard de Tsugaru fixait la place à la recherche d'un stand en particulier. Il y avait une chose qu'il adorait manger avec sa cher grand mère et c'était les yaki soba ou nouilles sautées. Il était vrai que Reni avait pris un délicieux petit déjeuner peu de temps auparavant mais la gourmandise était un autre de ses pêchés. Ils avançèrent parmi la foule, passant devant d'innombrable stands sans trouver le stand incontestable. Les yaki soba était present à tout les festivals, c'était "Le plat"! Reni commençait franchement à trouver etrange de ne pas le trouver, Enju lui demanda se qu'il cherchait. Tsugaru l'observa se dempandant si il devait lui dire puis finalement il se dit qu'il aurait le temps de tomber dessus tôt ou tard. Il répondit tout sourire et un air amusé sur le visage dû à la peluche:

"-Rien...rien du tout."

Reni continua à marcher tout en observant ce qui l'entourer et s'arrêta face à un stand en particulier. Et resta là à observer la gérante l'air de dire "mais qu'est-ce qu'elle fait là?". Il s'approcha tout sourire et fixa la jeune femme avec insistance. Celle-ci s'activer dans tout les sens et semblait préparer des ramen. Après deux bonnes minutes la jeune femme leva les yeux sur Reni et resta figeait un instant. Elle le fixa avec insistance puis éclata de rire et lui sauta dans les bras, puis elle s'écarta tout en l'examinant [/center]et lui dit:

"-Reni! Sa fait un bail! Tu n'as pas changé!"

Reni sourit et lui répondit:

"-Toi non plus! Qu'est-ce que tu deviens?"

La jeune femme se mit à rire toute seule une main dérrière la tête et montra le vieil homme qui cuisinait avant de répondre joyeusement:

"-J'ai pris un congé pour aider mon grand père avec le stand. Je suis toujours enseignante à l'université et toi?."

"-Et bien..."

Il s'arrêta au bon milieu de sa phrase, avec tout sa il avait presque oublier Enju. Il s'écarta d'un pas pour laisser apparaitre le charmant professeur. Puis un peu gêner le presenta:

"-Désolé Enju, je te présente Masato Harisawa une ancienne camarade de classe."

Puis se retournant vers la jeune femme:

"-Enju Seikai, un collègue." et se rapprochant un peu plus près un large sourire au lèvre: "-Et mon âmer soeur."

Tsugaru se mit à rire avec la jeubne femme qui serra la main d'Enju tout en souriant. Elle se retourna vers Enju et hocha la tête l'air de dire "Chapeau! Il est super mignon!". Puis elle revint sur Enju et lui dit:

"-Heureuse de vous rencontrez monsieur Seikai!" et parlant au deux en même temps."-Puisque vous êtes là que diriez vous de goûter à nos râmens?"

Reni fit un large sourire, la dernière fois qu'il avait goûter les râmen d'Harisawa c'était bien il y a facilement trois ans. Un plat horriblement délicieux, c'était presque une insulte de refusé d'en manger. Il se retourna vrs Enju et lui lança un regard interrogateur. Si le professeur ne voulait pas manger et bien soit il se plierait à sa volonté. La jeune femme était retourné à ses fourneau et s'activait en leur lançant de temps en temps quelque regards pour voir ce qu'ils allaient faire.

(Désolé c'est court, je suis en manque d'immagination. Ah au fait, tu ne serrais pas télépathe? ^^)

(hmm? Pourquoi cette question?)

Rien du tout? Vraiment? Enju se doutait que ce n'était pas vrai, enfin, ils continuèrent d'avancer parmi les stands, la nourriture leur montait au nez et Enju commençait à avoir faim, enfin, il croyait commencer à avoir faim parce qu'avec toute la nourriture qui se trouvait autours d'eux, c'était difficile de résister. Ils s'arrêtèrent devant un stand de ramen, l'odeur était délicieuse. Enju suivit le regard de Reni et le vit se fixer sur une jeune femme. Il ne pu s'empêcher de sentir un petit pincement de jalousie lorsque celle-ci sauta dans les bras de son amoureux. Bien qu'il était certain que ce n'avait rien de vraiment intime. Cependant, il se sentit un peu ignorer pendant les quelques premières minutes que Reni discuta avec la jeune femme.

Enju se contenta de regarder ailleurs...jusqu'à ce que Reni veuille bien se souvenir de son humble présence. Ce n'était pas du genre d'Enju d'être jaloux, mais il n'aimait pas vraiment être oublier. Celui-ci s'excusa et le présenta à la jeune femme, Enju retint un commentaire qui aurait pu être déplaisant et se contenta de sourire, un peu neutrement, mais tout de même. Enju fut surpris un peu ,mais content tout de même que Reni le présente comme son âme soeur. Son sourire se fit plus chaleureux et il serra la main de la jeune femme.

Puis elle proposa de goûter leur ramens. C'était bien vrai qu'ils avaient l'air délicieux et Enju sentait son estomac l'attirer vers les plats. En effet, cela était une bonne, voir une excellente idée! Il accepta joyeusement la proposition et fit signe à son amour qu'il en mangerait avec plaisir.

Enju se tourna vers la jeune femme et lu ifit signe qu'ils y goûteraient. Celle-ci les aperçut et leur fit signe qu'elle avait comprit. Enju et Reni se placèrent donc dans la file pour attendre leur commande. Ce ne fut pas bien long, Enju cru aussi voir qu'on les avait servit avant certains autres clients qui leur jetèrent des regards à demi outré mais ne dirent rien en les voyant. Enju rougit un petit peu, certain que Reni et lui avait eu droit a un petit traitement de faveur.

Ils remercièrent donc Masato et quittèrent le petit stand pour laisser de la place et allèrent s'installer un peu plus loin pour manger leur plat encore fumant. Ils s'installèrent sur un banc sous un grand arbre en fleurs. La température était vraiment idéale.

-Comme ça, vous vous connaissez depuis longtemps?-

Demanda Enju en agitant un peu ses ramens avec ses baguettes. Il souffla dessus puis en prit une bouchée après avoir souhaiter un bon apétit. Le goût était succulent!

(Festival, Tir à l'arc et poisson rouge. Je pensais à sa et tu l'as sorti à chaque fois!)

Enju sembla être d'accord pour déguster les râmens et Reni se retint de sauter de joie lorsqu'il vit le professeur acquieser. Enju fit signe à Misato qu'ils allaient rester, celle-ci sourit et leur fepondit qu'elle avait bien compris. La jeune femme les servit presque aussitôt, Reni savait pertinament qu'elle les avaient servit en premier mais il ne dit rien. Il fallait dire que la jeune femme avait un sacré caractère et que son comportement était parfois très impulsive. Reni remercia Misato et lui fit un clin d'oeil en remarquant le "joyeux anniversaire" auquel il avait eu droit sur ses ramens. Tsugaru suivit Enju jusqu'à un banc, il observa l'arbre en fleur au dessus duquel il se trouvait car n'oublions pas Reni est un amateur de botanique et de plus l'arbre était des plus magnifique. C'est alors que le professeur lui demanda si ils se connaissaient depuis longtemps. Reni sourit tput en observant ses nouilles puis il répondit d'une voix amusé:

"-Depuis que j'ai dix ans, je l'ai rencontré le jour de l'enterrement de mon grand père..."

Reni s'en souvenait comme si c'était hier, il detestait son grand père plus que tout au monde il lui vouait une haine sans bornes. Puis un jour celui-ci était mort et il découvrit qu'il lui avait laisser plusieurs milliard de yens en héritage. Tsugaru se fichait de l'argent, d'ailleurs les enfants de dix ans on d'autre priorités que cela. Il le detestait trop et refusa l'héritage que sa mère récupéra par la suite et cela ne fit qu'augmenter sa haine contre se vieil homme qui lui gâchait la vie même dans sa mort. Et le jour de son enterrement, car sa mère le força à y assister, il rencontra une jeune femme. Elle devait avoir facilement trois ans de plus qu'elle mais Reni faisait facilement trois ans de plus. Et voilà qu'elle lui demanda si il voulait bien sortir avec elle. Reni se mit à rire en y repensant d'ailleurs il avait aussi rit en l'entendant puis il continua:

"-....nos deux familles faisaient affaires ensemble et après de nombreuse disputes nous devinrent amis."

Et oui, la famille de Misato était spécialisé dans l'agroalimentaire et la famille Tsugaru se lançait dans se secteur. Dîner d'affaires, rendez-vous amical et j'en passe. Les deux jeunes gens passèrent de nombreux moments ensemble. Et la jeune fille extrêmement têtu et rancunière avait mis du temps à oublier son premièr echec amoureux. Elle ne lui pardonna que deux ans après lorsqu'elle découvrit qu'il aimait les hommes. Reni s'en souvenait car elle passa de temps en temps lui tenir compagnie dans son école en amérique. Et pour faire le voyage USA/Japon chaque semaine il fallait qu'elle l'apprécie. Il conclut ainsi d'un air un peu sombre et d'une voix triste:

"-Elle m'a beaucoup aider à une certaine période de ma vie et...je lui en serrais eternellement redevable.

(peut-être bien! ^^...)

Enju écouta la réponse de son collègue tout en dégustant ses ramens. Il ne pouvait s,empêcher d'envier la jeune femme. Elle semblait être quelqu'un de très important dans la vie de Reni et elle avait faillit être à sa place en ce moment probablement, si ce n'avait été de l'orientation sexuel de son amant. Il sourit un peu forcé. Il regarda Reni un moment puis dit lorsque celui-ci eu terminer.

-Je vois...c'est une personne importante pour Reni...-

Il ferma les yeux un moment puis avoua d'un ton mi désolé, mi blagueur.

-Je..je dois dire que je vous envie un peu...-

Il ne savait pas pourquoi il disait ça, il n'avait pas vraiment à l'envier puisqu'il était à la place qu'elle avait voulu, il était heureux avec Reni, il se sentait bien, alors pourquoi ce sentiment de rancune? Il ne savait pas. Il savait pertinement que Reni aussi était heureux d'être avec lui, n'est-ce pas? C'était complètement puéril, à l'âge qu'il avait, il était un grand garçon non? Enju se sentait un peu stupide en ce moment. Il délaissa ses ramens qu'il ne toucha plus et posa ses mains sur ses genoux, il avait poser le bol à côté de lui, sur le banc.

-Excuse moi Reni...-

Fit-il avec un sourire forcer. Il avait une drôle d'impression et il ne voulait pas que Reni le voit comme ça, il voulait se calmer un peu. Il se leva et sans prévenir, s'en fut en courant à travers la foule, laissant le pauvre Reni là, sans une ombre d'explication. En ce moment, il devait donner l'impression de piquer une crise de jalousie, mais ce n'était pas cela, ce n'était pas le sentiment qui l'habitait. Il se rendait simplement compte à quel point il ne connaissait pas cet homme. Une journée, c'était bien court pour ce genre de chose. En avait-il seulement le droit? Il continua de courir et arriva jusqu'à un coin tranquille, il n'y avait personne,il se retrouva seul. Il arrêta sa course et marcha jusqu'à un arbre ou il s'appuya. Son front contre l'écorce et il ferma les yeux. Il se sentait mal, très mal, il avait l'impression d'être un voleur. Probablement qu'il se faisait des idées, mais Enju était émotif ces derniers temps et ça n'arrangeait pas les choses.

Il sentit des larmes coulés le long de ses joues et comme il était perdu dans ses pensées, il ne vit pas l'homme armé derrière lui qui s'approchait silencieusement dans son dos.

Reni commença à manger ses râmens, il dégustait le plat comme un grand connaisseur. Il goûta d'abord le bouillon puis il goûta les nouilles et enfin il entama son plat. Le psychologue sourit à la première phrase, la jeune femme était un peu comme une grande soeur pour lui. Il fut surpris lorsqu'il entendit la seconde phrase du professeur. Celui-ci n'avait pas de raison de les enviers. Reni ne savait pas vraiment comment réagir, il hésitait entre le prendre da,s ses bras et rire. Enju posa son bol à côté de lui et il s'excusa, Tsugaru ne comprenait vraiment pas. C'est alors que son amour se leva et partit en courant. Reni l'observa sans comprendre puis il se releva lentement. Lui courir après? Il était trop sous le choc, Misato l'avait rejoint lorsqu'elle avait vu Enju disparaitre dans la foule.

"-T'es stupide ou quoi??!!! Cour lui après!!!"

La jeune femme le poussa vers la direction qu'avait pris Enju. Tsugaru l'observa hésitant puis après lui avoir mis son bol dans les mains il partit en courant. La seule chose que la jeune femme ne savait pas, c'était que jamais au grand jamais il ne fallait laisser Reni seul dans un festival. Le psychologue traversa une foule puis il se retrouva près d'un mur. Il aperçu à l'autre bout une chevelure rousse et courut dans cette direction. Il arriva dans un endroit assez reculer et sous un arbre il aperçu une peluche, la peluche d'Enju. Mais quelque chose le tracassa, vu la façon dont son amour aimait les peluches il ne l'aurait jamais abondonner.

"-Salve, Reni!"

Tsugaru se retourna brusquement lorsqu'il entendit cette voix. Devant lui se tenait son exacte jumeau, à la différence qu'il avait les cheveux blanc et un visage plus dur. Reni recula d'un pas, il n'arrivait pas à en croire ses yeux. Il poussa un long soupir, puis il observa l'homme face à lui. Même taille, même regard, même sourire et pourtant ses cheveux et son style vestimentaire faisaient la différence. L'homme portait une longue veste en cuire avec un pantalon assortit, une chemise aussi noir et des chaussure italienne.

"-Père...."

Tsugaru n'eu pas le temps de prononcer plus de mot qu'une voiture c'était avancé un peu plus loin. Reni observa son chauffeur puis son père. Lorsqu'il voulu sortir un mot son père le coupa et lui dit de sa voix enjoué:

"-Cerca Enju Seikai?"

Son père semblait savoir ou était Enju, Reni monta dans la voilture sans un mot. Bien sûr il était inquiet mais surtout que faisait son père ici???!!!

Tout c'était dérouler très rapidement, enfin, selon le point de vu d'Enju, il était toujours appuyer contre l'arbre, perdu dans ses sombres pensées, esseyant de remettre ses idées en place, de se convaincre qu'il avait été stupide d'agir ainsi et que c'était complètement enfantin, qu'il avait eu tort et qu'il devrait retourner auprès de Tsugaru pour s'excuser, lui demander pardon de son comportement.

Il s'apprêtait à se retourner, il s'était finalement décider, et peu importe la réaction de Reni, au moins, il se serait excuser, même si Reni ne voulait plus de lui après cet affront. Il sourit maigrement à cette pensée, un sourire triste et emprunt d'émotion qu'il n'arrivait pas à définir. Si il avait pu, il aurait remonter le temps, or, c'était hors de son pouvoir.

Mais avant qu'il n'ai le temps de se retourner, il sentit le canon froid et glaciale d'une arme à feu contre sa nuque et une main se glissa sur sa bouche pour l'empêcher de crier, mais la surprise avairt rendu Enju muet de stupeur. Sous le choc, Enju laissa tomber sa peluche, il aurait bien voulu la récupérer, c'était un cadeau précieux de Reni et il ne voulait pas l'abandonner, mais hélas, son assaillant le tira par en arrière, lui intimant dans une langue que Enju reconnu comme de l'italien mais dont il ne comprenait pas un traitre mot, de le suivre.

Enju était assez intelligent pour comprendre qu'il valait mieux pour lui qu'il obtempère, sinon, qui sais ce que le type allait faire. La froideur du canon d'avait rien pour le rassurer, surtout qu'Enju était certain que celui-ci n'hésiterait pas à s'en servir si besoin était. Un autre type arriva et le baillonna et lui bandèrent les yeux, Enju se retrouva donc aveugle et incapable d'appeler à l'aide. Il fut entraîner à l'écart et jeter sans ménagement sur ce qui semblait à priori être une banquette de voiture. Enju sur qu'il ne s'était pas tromper en entendant une porte claquer. On le poussa au fond et il entendit des gens parler en italien, il entendit également le nom des tsugaru, mais il n'était pas certain si cela avait un rapport, ou si il avait bien entendu tout court.

La route dura un moment, il entendait clairement le bruit du moteur, pour le moment, il ne pouvait rien faire, mais il savait une chose, c'était qu'il était mort de peur, la pensée de savoir que son coeur pourrait s'arrêter de battre l'appeurait énormément, ce n'était pas le fais de mourir, mais surtout de savoir que son coeur ne battrait plus, ce qui revenait au même à un certain point. Mais pour le moment, c'était le contraire, son coeur battait trop vite et il avait la tête qui tournait, sous son baillon s'accumulait le sang qu'il crachait et le goût amer du sang restait coller dans sa gorge. Puis ils s'arrêtèrent et Enju fut de nouveau entraîner quelque part, on le poussa, le soutenant à moitié parce qu'il avait la tête qui tournait, toujours sous la menace d'un revolver.

Après un moment, on le jeta de nouveau à terre, Enju se retrouva sur un plancher froid, probablement du béton, mais après mur réflection, Enju constata que c'était de la terre dur et non du béton. Des centaines de questions tournaient dans sa tête, qui étaient ses ravisseurs, pourquoi l'avoir enlever? Cela avait-il un lien avec sa relation avec Reni? Ou étais-ce autre chose? Il avait peur et il n'était pas au bout de ses peines. On lui attacha les poignets en croix sur un mur, il était assis sur le sol, mais il ne pouvait pas bouger. Il entendit des rires puis une arme qu'on crinquait et le coup de feu partit. En fait, il y eu trois détonations. La première passa tout près de l'épaule d'Enju, la deuxième le toucha à la jambe, il poussa un hurlement de douleur qui fut étouffer par le baillon déjà rouge et qui étouffait Enju plus que d'autre chose. La troisième passa très près du visage d'Enju, elle laissa même une marque sur sa joue et Enju cru qu'il allait s'évanouir. Puis on l'abandonna la et il entendit les porte se refermés.

Il avait mal, il avait peur et il avait froid. Il ne se sentait pas bien et en ce moment, il aurait tout fait, tout fait pour se retrouver près de son cher Reni, quel idiot il avait été, si il ne s'était pas sauver, si il n'avait pas fais son jaloux pour rien, il serait encore là bas, à profiter de sa journée avec Reni, à déguster de bons ramens...Et `là...il était complètement perdu.

Reni...

Reni était monté à la suite de son père et fut surpris de découvrir son sabre à l'intérieur. Son père n'aimait pas beaucoup parler, le chauffeur prit donc sa place mais avant cela Renzo lui remit quelque documents. Tsugaru resta sans voix, puis il se souvint des paroles de sa mère. Celle-ci lui avait dit qu'elle l'avait fiancé et lui c'était contenté de rire pensant à une plaisanterie. Bien sûr sa mère ne plaisantait jamais mais il ne comptait pas obéir non plus. Il poussa un long soupire on lisant les documents. Sa mère avait vraiment choisi la pire personne possible. Reni se retourna vers son père Alberto, celui-ci lui sourit tristement et le coeur du psychologue sembla cesser de battre. Puis sous le choc de la possible implication de sa mère il écouta le blond:

"-Sillia Vindici, la fille du parain d'une des cinq plus grande famille de la mafia. Il semble que votre mère soit tombé amoureuse de sa froideur. Et manque de chance la jeune femme vous trouve charmant et n'a pas apprécié votre comportement avec monsieur Seikai."

Un silence suivi cette petite introduction, Reni serra les dents incapable de dire quoi que ce soit. Il se detestait de ne pas avoir fait plus attention à son amour. Et si quoi que ce soit lui arriver il s'en voudrait éternellement. Il attrapa son katana, une lame impeccablement aiguiser et un fourreau noir ou de minuscule rose s'entremêlaient. Reni serra le fourreau de toute ses forces avec la ferme intention de récupérer Enju et d'éliminer chaque personnes qui lui aurait fait du mal! Comment sa c'était un pacifique?! Et alors?! Personne ne faisait de mal aux personnes qu'il aimait et cette femme allait bientôt regretter d'avoir croiser son chemin. La voiture s'arrêta alors face à une sorte d'immeuble en construction et avant de sortir Tsugaru demanda:

"-Combien d'Hommes?"

Son père souffla:

"-Ventuno per lei et Quaranta due per noi."

Reni se sentit plus soulager, il n'y avait que 21 adversaire pour 42 soldats à son service. Il rangea son sabre sous son kimono et avança d'une allure digne à travers la masse. Pour l'occasion il avait revêtu son visage le plus sombre et le plus froid. Il arriva rapidement devant cette Silla, personne ne lui barra la route bien au contraire ils s'inclinaient devant lui. Reni ne souriait pas contrairement à la jeune femme et après une courte conversation il finit par convaincre la jeune femme qu'elle était trop bien pour lui. Ce qui était plutôt l'inverse, et se fut très simple à réaliser vu la pretention de la mafieuse. Il fut emmener jusqu'à la porte ou était enfermer Enju. Au même moment une femme à l'air de fillette descendait d'un hélico à l'extérieur.

Enju écoutait le silence, les secondes s'égrainer dans sa tête lui semblaient trop longues, à ne plus finir, il avait arrêter d'essayer de comprendre, il avait froid et sentait sa joue lui brûler, son coeur battait un peu moins vite, lui permettant de souffler un peu, mais il avait tout de même du mal à respirer à cause du baillon. Ses poignets lui chauffait à force de tirer sur ses liens, il avait finit par se faire mal, de belles marques rouges étaient apparut, signifiant l'échauffement de la peau.

Depuis combien de temps était-il la? Il l'ignorait, il ne voulait pas savoir et il se demandait si ce seraient les derniers moments de son existence. Il allait mourir dans le regret dans ce cas. Il était toujours plonger dans le noir, bien que le bandeau devant ses yeux se soit un peu défait, cela n'empêchait qu'il n'y voyait toujours rien puisqu'il n'y avait aucune lumière ambiante. Cependant, il entendait parfaitement, bien que son oreille gauche cille un peu à cause de la balle qui était passer très près de sa tête. Il se demandait pourquoi on l'avait enlever.

Alors il fit ce qu'il faisait toujours pour se calmer, pour se sentir en sécurité, il se mit à chantonner, c'était plus des hmm, que d'autre chose, mais il se sentit aussitôt plus calme. Une petite mélodie qu'il aimait bien et que sa grand-mère et sa mère lui chantaient tout le temps quand il était petit, elle l'avait toujours rassurer.

La douleur ne s'estompait pas mais au moins avait-il moins peur. Si on aurait pu décrire physiquement les sentiments qu'il l'habitait et bien, on aurait pu dire qu'il avait l'impression que ses entrailles se rétractaient sur eux-même et que son cerveau allait tourner a OFF à tout instant.

Des bruits de pas se firent entendre à l,extérieur, pas de voix, aucune paroles, mais on approchait de sa prison. Enju cessa de chantonner. Ses ravisseurs étaient revenus, mais pourquoi? Que lui voulaient-ils maintenant? Enju resta silencieux, bien que tenter de parler avec un baillon plein de sang dans la bouche n'était pas chose facile. Il attendit.

Reni un regard glacial et un visage horriblement neutre attendait que les deux types qui l'accompagnaient ouvre la porte. Ceux-ci semblaient hésiter, Tsugaru leur lança un regard un peu trop terrifiant pour être le sien et ils finirent par ouvrir. La lumière du couloir éclaira la pièce et dès qu'il vit Enju le psychologue baissa son regard au sol. Il serrait les dents aussi fort que possible espèrant de tote ses forces ne pas laisser place à la colère. Il releva son regard sur Enju, un regard doux ou l'on pouvait voir transparer toute sa tristesse et sa culpabilité. Il deserra les dents et ne prononça que très peu de mot à l'attention des deux hommes dérrière lui. Ses poingts étaient si crispaient sur eux même qu'un long filet de sang commença à couler:

"-Allez vous en avant que je ne vous réduise en morceaux..."

Reni n'avait rien de quelqu'un de violent et cela beaucoup de gens le savaient, il savaient que l'héritier de la famille Tsugaru n'était qu'un gentil pacifiste inccapable de faire du mal à une mouche. Bien sûr ceux que personne ne savaient c'était que lorsque Tsugaru tenait à quelque chose ou à quelqu'un il ne faisait plus preuve de la moindre humanité. L'un des deux hommes obéit et partit aussitôt en courant pratiquement, l'autre se contenta de rire bêtement malgré la peur qu'il resentait du à l'étrange aura meurtrière qui se dégageait de Reni. Le psychologue était à bout de nerf et le rire de cet homme ne fit que libérer sa colère. Il sortit son sabre et d'un geste rapide il le plaça sous la gorge de cet imbécile y laissant une marque. L'homme déglutit et recula doucement avant de croiser le regard de Reni et de partir en courant. Reni s'accroupit près d'Enju et lui retira le bandeau qui masquait sa vu tout en parlant doucement:

"-Je suis désolé...sa va aller maintenant...c'est fini.."

Tsugaru utilisa son sabre pour retirer les liens qui retenaient son amour puis il le souleva doucement en faisant bien attention à ne pas lui faire mal. Il lui retira son baillon et l'observa un moment, il avait perdu beaucoup de sang lui sembla t-il. Il sortit lentement puis marcha dans le couloir et une fois dehors il s'arrêta net. Tout les hommes de Silla étaient à genoux les mains en l'air face à une sorte de commando armé jusqu'au dent. Reni parut surpris l'espace d'un instant puis il aperçu sa mère et son regard passa de la douceur à la haine. Il avança jusqu'à l'hélico sans lui accorder un regard et grimpa à l'intérieur laissant Enju au bon soins des médecins. Il ne lui lâcha pas pour autant la main qu'il tenait depuis un moment déjà. L'hélico s'envola en direction de l'hôpital le plus proche, hôpital que dame Tsugaru venait d'acheter. Après une vingtaine de minutes ils arrivèrent à destination et Enju fut installer dans une chambre.

Enju tremblait, étais-ce vraiment la voix de Reni qu'il venait d'entendre, il n'en était pas vraiment certain, en fait, le timbre semblait être celui de Reni, mais les paroles et le ton, cela ne lui ressemblait pas, du moins, à ce que Enju savait de lui. Il se sentait très faible en ce moment, si ils comptaient toujours le torturer, et bien, il devraient attendre qu'il reprenne conscience car il avait l'impression que son cerveau ne tarderait pas a tomber en mode black out. Puis il retrouva finalement la vue, une main qu'il connaissait bien lui retira son bandeau et il du cligner des yeux plusieurs fois avant de s'habituer à la lumière ambiante. Il finit par découvrir le visage de Reni devant alors qu'il défaisait ses liens, tout en lui disant que tout allait bien, que c'était finit.

Enju sourit un peu, il avait un peu de mal à décoller ses lèvres à cause du sang, sa joue lui chauffait toujours et sa cheville n'allait pas mieux, il était clair qu'il ne pourrait pas marcher dessus pendant un moment. Reni le souleva doucement.

-E...excuse...moi...-

Fit-il dans un murmure. Il ne pu rester conscient plus longtemps, il avait fait beaucoup d'efforts jusque là, il n'en pouvait plus, il perdit conscience et tomba dans un sommeil presque comateux. Ses longs cheveux étaient défaits, il avait perdu sa broche papillon durant l'altercation, il tremblait un peu. La tête appuyer contre l'épaule de Reni alors que celui-ci le transportait doucement, du moins, aussi doucement que possible jusqu'à l'hélicoptère.

Enju pouvait sentir la présence de son amour près de lui durant tout le trajet que dura l'allée jusqu'à l'hôpitale, alors qu'il était installer dans une chambre, on s'occupa de panser ses blessures et d'évaluer son état. Le choc qu'il avait reçut a la tête pourrait avoir des conséquences, la balle n'était pas passer loin.

Il se passa plusieurs heures avant que Enju ne rerprenne ses esprits. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il ne vit qu'un plafond blanc et des machines. Il su immédiatement qu'il se trouvait dans un hôpitale, chose qu'il détestait encore plus. Il ne supportait pas les hôpitaux, du moins, il ne faisait aucunement confiance à leur personnels. Il se redressa trop vite et retomba mollement sur son oreiller. Il avait des bandages sur ses poignets, un pansement sur sa joue et sa cheville droite était également panser. Il tourna la tête de droite à gauche, cherchant à se repérer, cherchant quelqu'un. Reni...ou était-il?

Reni ne lâcha pas la main d'Enju durant tout le trajet, il l'accompagna jusqu'à sa chambre et ne laissa qu'un seul médecin s'occupait du professeur. Le médecin en question était son médecin personnel depuis qu'il avait l'âge de treize ans, il ne l'avait jamais trahit contrairement à certaine personne de son entourage. Le médecin nen question était un grand généraliste extrêmement connu et dont les aptitudes n'avaient plus à être démontrer. Il obligea Reni à sortir pendant que lui et plusieurs infirmière s'occupaient du professeur. Il marcha de long en large dans le couloir puis finalement il sorit à l'extérieur prendre l'air et il en avait bien besoin. Il inspira et expira tout en se demandant si Enju allait lui pardonner, après tout c'était de sa fautes. De plus il espèrait que les blessures d'Enju ne serraient pas trop grave.

Son père apparut alors un large sourire au lèvre, dérrière lui sa mère tenait un téléphone et un ordinateur portable. Elle semblait concentrer sur des chiffres et des nombres sans vraiment se soucier de tout se qui se passer à cause d'elle. Car regardant les choses en face, si elle n'avait pas voulu organiser ce mariage il n'y aurait pas eu autant de problèmes. Il poussa un profond soupir pendant que son père lui ébouriffait doucement les cheveux pour le calmer. Son père tenait la peluche de pyro jack et une broche, Reni esquisa un sourire c'était la broche d'Enju. Son père avait du la récupéré à un moment ou à un autre. Il récupéra les deux objets et regarda une voiture s'avançait le chauffeur descendre plusieurs bouquets de roses entre les mains.

"-Tu as pu toute les avoir?"

Il fit en sorte de tout prendre dans ses bras, heureusement que les hôpitaux disposait d'ascenseur car il aurait eu du mal à tout monter. Un sourire éclaira son visage et il entra dans la chambre sans remarquer qu'Enju était réveillé. Il déposa les fleurs de ci de là puis s'approcha du lit, il n'eu pas le temps de poser le regard sur Reni que son père était passé devant lui un énorme gâteau entre les mains. Ou il avait bien pu le trouver? Reni soupira et fit le tour du lit tout en observant son amour, qui était réveillé. Reni vira au rouge et cacha son visage dérrière la peluche, il ne se sentait pas près à devoir donner des explications il ne ouvait pas imaginer qu'Enju ne lui en tienne un minimum rencoeur.

"-Est-ce...est-ce que sa va mieux?"

Une question assez stupide mais il n'avait rien de mieux à dire, Alberto son père déposa le gâteau sur la table de chevet fit un large sourire à Enju et disparut avec sa femme dans le couloir retournant certainement à sa vie. Reni attrapa une chaise et la rapprocha du lit puis du bout des doigts il caressa doucement le visage de son convalescent. Tout en gardant le silence il l'observa d'un regard doux remplit de tristesse.

Enju n'était pas au bout de ses surprises, au début, il cru que le jardin le plus proche avait décider d'emménager dans sa chambre d'hôpitale avant de se rendre compte qu'il s'agissait de Reni, transportant un nombre incalculable de fleurs puis apparut un sozie de son amour, en plus vieux, avec un gâteau entre les mains qu'il déposa sur la table de chevet et quitta la pièce après lui avoir fait un sourire. Enju ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait.

Pourquoi toutes ces fleurs? Pourquoi ce gâteau? Il ne les méritaient pas, c'était de sa propre faute si il se trouvait dans cette état. Puis Reni vint finalement le trouver après avoir trouver étonnement, assez de pot pour mettre toutes les fleurs dedans. Celui-ci lui demanda si ça allait mieux et lui caressa la joue tout en le regardant d'un air doux et triste. Enju sourit maigrement, triste aussi, il prit la main de Reni.

-Oui...merci...-

Il allait mieux, en effet, mais il avait un peu de mal à se souvenir de ce qu'il s'était passer, car durant tout le temps de sa séquestration qui n'avait pas été si longue que ça, mais qui dans la tête d'Enju avait durer une éternité, il n'avait cesser de se battre pour rester conscient, non pas à cause des blessures, mais parce qu'il y avait quelque chose d'autre en lui qui voulait sortir. Il releva la tête vers Reni et dit.

-Je...je suis désolé, c'est de ma faute tout ça...si...si je n'avais pas agit ainsi...ça ne serait pas arriver...-

Il était sincèrement désolé et espérait que Reni ne lui en veuille pas, il se sentait déjà mal d'avoir agit comme un idiot. Lui qui habituellement était si poser et si calme. Il sentit des larmes coulés le long de ses joues et il les essuya du revers de la main, mais cela était plutôt vain car d'autres vinrent salirent son travail.

-Je ne suis qu'un crétin! À cause de moi...à cause moi tu t'es inquiéter! Je suis désolé Reni! pardonne moi!-

Enju savait bien que s'excuser ne changerait pas grand chose, et que Reni détestait le voir s'excuser tout le temps, mais c'était plus fort que lui. Il aurait voulu disparaître sous les couvertures.

Enju sourit d'un air un peu triste et Reni se sentit encore plus mal mais il était beaucoup trop soulager pour en tenir compte. Il attrapa la main du professeur et la serra de toute ses forces, enfin pas trop non plus il ne voulait pas la lui broyer. Enju présenta des excuses et Reni se sentit mal vraiment très mal la culpabilité ne faisant qu'augmenter son dégoût de lui même. Il s'en voulait véritablement et pour lui seul sa mère et lui étaient coupable. Il déposa un baiser sur la main qu'il tenait et se força à sourire un sourire réconfortant et plein d'affection. Il souffla, doucement et tendrement:

"-Tu n'as pas à t'excuser, ce n'est pas de ta faute...c'est...c'est moi..."

Reni se redressa un peu et alla s'asseoir sur le lit un peu plus près d'Enju qui avait commencé à pleurer. Il l'observa essuyer ses larmes mais d'autre suivirent et Enju dit quelque chose qui enerva Reni mais fut aussi comme un coup de poignard en plein coeur. Il effaça les larmes noyant totalement la manche de son kimono dans les larmes puis il l'enlaça doucement et lui souffla à l'otreille tout en faisant bien attention à ses blessures:

"-Tu n'es pas un crétin, c'est...ce n'est pas de ta faute...sa va aller..."

Il le serra contre lui, sentant ses propre larmes coulaient mais il fit de son mieux pour qu'Enju ne le voit pas. Il le berça doucement dans ses bras et il fit de son mieux pour le calmer, pour que ses larmes disparaissent. Puis finalement il se décolla et descendit ses bras vers le bas du lit et attrapa la peluche. Il la plaça face à son visage et parla à travers elle d'une voix toute mignone:

"-Bon maintenant Enju doit arrêter de parler et se reposer! Aussinon le docteur va lui offrir un repas fait et servit à l'hôpital et les repas qu'ils servent son Ho-rri-ble!!!"

Il revint se retenant un peu de rire, sa l'avait un peu detendu de faire son gamin. Il déposa la peluche contre Enju puis il se souvint d'une chose. Il fouilla dans son kimono faisant sortir son katana qu'il déposa un peu plus loin. Puis il fouilla dans ses manches et tout en sortant la broche en papillon d'Enju il lui demanda bien que connaissant la réponse:

"-Ceci ne t'appartiendrait pas par hasard?"

Reni souriait tout en observant la réaction d'Enju.

Les deux se portaient mutuellement responsable de l'état d'Enju, bien que la faute était partagés, accuser l'être aimé était impossible pour aucun des deux partis. Reni essayait de le rassurer, de lui faire comprendre que ce n'était pas de sa faute et qu'il n'était pas un crétin. Sentir Reni contre lui le soulagea et lui fit du bien, il cessa progressivement de pleurer. Il pleurait beaucoup ces derniers temps et cela l'énervait beaucoup. Il se disait qu'il devait faire attention et arrêter d'être aussi émotif. C'était un adulte après tout!

Lorsque Reni se décolla de Enju, celui-ci prit la peluche de pyro jack qui se trouvait aux pieds du lit, celui-ci l'avait récupérer. Enju sourit doucement en voyant la peluche que Tsugaru s'amusa a personnifier en parlant à travers elle. Cela amusa Enju qui se calma encore un peu, il arriva même à sourire, un vrai sourire, il essuya ses dernières larmes d'un geste de la main tout en riant un peu, Reni avait un don pour calmer Enju. Celui-ci déposa ensuite la peluche contre Enju et la prit dans ses bras et la serra contre lui. Son précieux pyro jack, son précieux souvenir d'avec Reni. Il n'irait certe pas le mettre avec les autres, il le garderait avec lui.

Puis Reni fouilla dans son kimono et en sortit un katana qu'il déposa un peu plus loin, Enju espérait que celui-ci n'avait pas eu a s'en servir, il n'aimait pas la violence, puis il découvrit finalement la broche papillon que Enju avait égarer. Il sourit et la récupéra, il la regarda un moment. La broche était finement travailler avec quelques petites pierres précieuses dessus. Elle était très belle, c'était aussi un memento très précieux à son coeur, un souvenir de son arrière grand-mère qui l'avait reçut de sa propre mère et qui l'avait ensuite donner à sa fille, puis sa grand-mère à lui lui en avait fait cadeau sous la demande de sa mère.

-Merci!-

Fit Enju. Il rattacha ses cheveux un peu maladroitement, ses mains lui faisaient encore mal, il aurait un peu de mal à jouer pour les prochaines semaines, mais il ferait avec. Puis il repensa à ce que Reni avait dit au travers de la peluche.

-Pour le repas d'hôpitale... tu plaisantais n'est-ce pas?-

Demanda Enju d'un air soupçonneux. Pour rien au monde il n'aurait manger de la nourritrue d'hôpitale.

Enju le remercia pour la broche et la remit assez maladroitement dans ses cheveux. Reni s'en voulait terriblement pour toute les blessures qu'Enju avait subit. Mais il comptait bien se rattraper, quitte à coller Enju chaque seconde de chaque minute de chaque heure de chaque jour de chaque semaine de...bon vous avez bien compris. Puis le professeur de musique l'observa d'un regard soupçonneux et lui demanda si il était sérieux concernant les repas. Reni se retint de rire, il approcha son visage à quelque centimètre de celui d'Enju et murmura d'un air sombre:

"-À ton avis?"

Il laissa passer quelque secondes observant la réaction d'Enju puis ne tenant plus il se mit à rire. Après une bonne minutes il laissa sa tête retomber sur l'épaule de son collègue. Il resta là appréciant se simple contact puis il laissa ses lèvres se glissaient sur le cou d'Enju. Il l'aimait si fort, il l'adorait plus que tout et surtout même si Enju ne semblait pas s'en rendre compte il aurait fait n'importe quoi pour lui. Après un court instant il se detacha un peu et lui sourit gentiment. Il lui tenait toujours une main et il finit par lui demandait:

"-Qu'aimerais-tu manger?"

Enju pouvait demander n'importe quoi, Reni lui aurait apporté aussitôt et en moins de temps qu'il n'on faut. Il lui serra la main, la caressant du bout des doigts y deposant parfois quelque baisers. Il ne quittait pas son amour du regard, le devorant des yeux sans même s'en rendre compte. Il l'aimait tant que sa deborder parfois un peu trop.

L'air sombre avec lequel Reni lui dit ''a ton avis'' n'avait rien pour rassurer Enju. Il fit une grimace mi sérieuse, mi taquine alors que Reni éclatait de rire. Enju suivit également, il soupira de soulagement, décidément, les hôpitaux étaient loin d'être des chefs question cuisine. Puis Reni retomba sur son épaule doucement et y resta un moment. Enju passa sa main dans la chevelure de son amant. Puis celui-ci lui asséna quelques baisers dans le cou qui firent frissonner un peu Enju puis Reni lui demanda ce qu'il aimerait manger tout en lui tenant une main qu'il baisait de temps en temps.

Enju appréciait beaucoup le côté affectueux de Reni et il se demandait si il pourrait s'en passer, mais pour le moment, il était juste heureux que son amour soit là, avec lui, tout simplement.

Il fit mine de réfléchir puis dit d'un ton hésitant, car il se disait que c'était probablement trop demander et probablement impossible à obtenir, mais bon, savait-on jamais!

-hmm...en fait...j'aurais bien aimé...une bonne bouteille de saké et si...si c,était possible, j'aurais bien aimé qu'on puisse terminé les ramens qu'on a goûter au festivale...mais, j'imagine qu'il va falloir attendre demain pour ça...-

Enju n'avait pas vraiment eu le temps d'apprécier la délicieuse mixture des ramens, le bouillon et les nouilles. C'était dommage, surtout qu'ils avaient l'air délicieux. Mais bon c'était de sa faute si il avait manquer le plat, il était partit tout seul faire sa baboune. Enfin, il ne fallait plus y penser, et en plus, le gâteau poser sur la table de chevet avait l'air absolument délicieux.

Enju tourna la tête en direction de déssert et demanda si le gâteau était pour lui, car il ne voyait pas d'autre monde autours d,eux à part lui et Reni. À moins que ce ne soit l'anniversaire de quelqu'un. Comme ce n'était pas la sienne, ce devait être celle de Reni? Peut-être, peut-être pas.

Il sourit doucement puis regarda Reni dans les yeux, son regard était remplis d'affection et d'amour pour cet homme et il ne se serait jamais imaginer ailleurs.

Enju sembla réfléchir, puis hésitant il demanda du saké et les râmens d'Harisawa. Reni sourit, il n'y avait rien de plus simple à obtenir. Misato était venu dès qu'elle avait appris la situation et elle avait emporté avec elle des provisions. Et lorsque la jeune femme se déplaçait vous pouvez bien le croire elle se deplaçait avec de quoi vivre pendant plusieurs siècles. Pour le saké, il y avait un restaurant traditionnel pas très loin qui devait en avoir. Enju se retourna alors vers le gâteau que le père de Reni lui avait apporté. Et le professeur demanda si c'était pour lui. Reni sourit puis répondit par pure plaisanterie:

"-C'est mon gâteau!!! Je partage pas lorsqu'il s'agit de pâtisserie!"

Tout en parlant il avait fait le tour du lit et c'était placé entre la pâtisserie et Enju. Il attrapa la pâtisserie et lança un regard protecteur sur le gâteau. Il était vraiment dans son rôle mais il se rendit rapidement compte du ridicule de la situation. Il se mit à rire et reposa le gâteau puis il fit un clin d'oeil à Enju et disparut dans le couloir. Le blond avait "entendu" (espionner) leur conversation et c'était directement rendu au resterant prendre le saké. Dès que Reni sortit il n'eu qu'à tendre les bras et il avait un plateau rempli de râmens et de saké. Après peut-être trois minutes il revint un large sourire au lèvre.

"-Et voilà la commande de Monsieur!"

Dit il se donnant des air de serveur, il s'assit au bord du lit et deposa le plateau sur la table de chevet à côté du gâteau. Il versa deux verres de saké et s'assura que les bols étaient encore chaud puis il se calla près d'Enju tout en souriant. Il attrapa un bol et commença à donner à manger à son amour. C'était vraiment mignon mais aussi assez amusant.

Enju fut un peu surpris de l'attitude de Reni. Être aussi protecteur envers un gâteau. Mais cela fit sourire Enju qui par pure plaisir de la rétorquade, se mis au jeu lui aussi et fit un air piteux et triste, comme si on venait de le gronder. Finalement, Reni redéposa le gâteau à sa place et lui fit un clin d'oeil, Enju se contenta d'un sourire amusé. Puis Reni repartit dans le couloir.

Pendant ce temps, Enju tenta de réajuster un peu la broche dans ses cheveux, et après un combat acharner, il se rendit compte que sans son fidèle ami le miroir, il ne pouvait rien contre l'ornement. Il finit par pousser un soupir et déposa l'objet sur la table de chevet, laissant ses longs cheveux rouges retomber sur ses épaules. Lui donnant étrangement un air de princesse.

Finalement, après quelques minutes seulement, Reni revint avec un plateau de ramens et de saké. Enju ouvrit de grands yeux! Si vite? Et comment? Il ne comprenait pas comment Reni avait fait, il faudrait qu'il lui demande un jour. Peut-être que Reni était en fait un génie, comme dans les contes arabes? Il commençait sérieusement à se poser des questions.

Mais bon. Reni se prit un air de serviteur alors qu'Enju lui faisait son plus beau sourire après être revenu de sa surprise.

-Me merci!-

Il était encore surpris, mais bon, ça allait lui passer, enfin, il espérait. Reni leur servit deux coupoles de saké puis se colla contre lui avec les bols de ramens et entreprit de les lui faire manger. Enju trouvait cela assez amusant, il ouvrait la bouche lorsque Reni voulait lui donner sa part et après avoir fini sa bouchée, il lui souriait doucement. Ce ne fut pas long qu'Enju avait terminer sa coupole de saké après avoir trinquer avec son amour.

Le petit couple était tout à fait mignon à regarder mais la douleur des blessures n'avait pas quitter Enju qui faisait de son mieux pour que cela ne paraisse pas. Il allait certainement s'en sortir avec une fine cicatrice sur la joue et un mois sans pouvoir marcher. Il sourit doucement à Reni et alla porter ses lèvres sur sa joue puis sur ses lèvres. Il aimait ce contacte, il aimait Reni et il était heureux de se trouver près de lui en ce moment. Il aurait aimé lui rendre la pareil, ou au centuple ce bonheur que lui apportait Reni.

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